"Nous ne savions pas"...

Quand on regarde à quelle date Lamarck a écrit le texte ci-dessous, il devient inconvenant de dire aujourd'hui que nous ne savions pas, scientifiquement, que notre "croissance", qu'elle soit démographique ou économique, pourrait avoir les conséquences que nous voyons aujourd'hui...
Il faut savoir également qu'en 1824, S Carnot, avait calculé, mathématiquement, par des équations imparables, que notre système énergétique, par utilisation des ressources naturelles, conduirait à une crise majeure....Ce qu'aujourd'hui, des scientifiques nomment "collapse".... 
Après, on peut toujours penser que ça ne nous concerne pas puisque, pour l'instant, la situation est encore viable...
Beaucoup choisissent cette option. 
Le simple fait de se dire qu'il est impossible de changer de régime alimentaire et que l'homme est "fait pour manger de la viande", alors que des centaines d'études et une simple observation montrent très clairement, et sans que ça puisse être contredit, que l'agriculture intensive mise au service de l'alimentation carnée, est un désastre, c'est quelque chose qui me laisse pantois.... Imaginer que le "plaisir gustatif" puisse justifier que l'homme détruise cet environnement qui lui permet de vivre, eh bien, comment dire... Je ne souhaite rien d'autre à cette humanité immature que de disparaître au plus vite. A moins qu'elle fasse le choix de "grandir" intérieurement et donc de cesser de s'étendre physiquement. 
Il reste ensuite à comprendre :
1) comment il est possible que des travaux scientifiques datant du 19 ème siècle aient pu nous échapper et 
2) pour quelles raisons, les gouvernants ont refusé d'en tenir compte. 
Réponse : 
1) parce que nous sommes, et moi aussi, fondamentalement immatures et que nous vivons dans l'espace limité de nos existences.
2 ) parce qu'il était mille fois plus intéressant pour leur pouvoir et leur enrichissement que ces gouvernants encouragent la croissance économique, quels qu'en soient les effets sur le long terme.

Solution : 
1) Comprendre que le temps de l'insouciance est révolu et que chaque être humain est responsable.
2) Comprendre que le système politique actuel dans l'ensemble du "monde développé" n'inversera jamais cette "involution" parce que cela contribuerait à sa propre disparition. 



"En détruisant partout, les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, l'homme amène rapidement à la stérilité ce sol qu'il habite, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance, et fait que de grandes parties du globe, autrefois très peuplées et très fertiles à tous égards, sont maintenant nues et stériles, inhabitées et désertes. On dirait que l'homme est destiné à s'exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable." J B Lamarck, naturaliste, 1820...........


"La main humaine, en frappant des forêts, peut amener des révolutions dans l'état atmosphérique, des débordements des fleuves, des épidémies... Ces centaines de billions d'acide carbonique et d'oxyde de carbone, pourront bien troubler un peu l'harmonie du monde."Eugène Huzar "la fin du monde par la science", 1855.........

C'est effrayant de voir que les scientifiques en sont réduits à poindre la menace sur l'homme comme s'il fallait que nous soyons les prochaines victimes pour se décider à agir réellement. La vie de ces milliards d'animaux n'a pas de valeur intrinsèque, elle n'en prend qu'au regard de ce qu'elle nous apporte et c'est monstrueux.

La surpopulation....Est-ce qu'on peut imaginer une humanité capable de limiter l'accroissement de sa population ?...La démographie est à la base de la croissance économique et le maintien de la croissance et "mieux" encore son augmentation est l'objectif incontournable et même obsessionnel des politiques et des financiers... Alors, la conclusion est toute trouvée : rien ne se fera volontairement... L'humanité continuera son oeuvre de démolition jusqu'au jour où le point de non retour sera atteint...

 

"L’auteur principal de l’étude, Gerardo Ceballos, est alarmiste : « Ces pertes massives en termes de populations et d’espèces sont un prélude à la disparition de nombreuses autres espèces et au déclin des écosystèmes qui rendent la civilisation possible. »

Les chercheurs appellent quant à eux à agir contre les causes du déclin de la vie sauvage, notamment la surpopulation et la surconsommation."

Un orang-outan dans un zoo britannique.

Un orang-outan dans un zoo britannique. — Paignton Zoo/Cover Images.

  • Des chercheurs alertent sur la disparition rapide des effectifs de très nombreuses espèces animales vertébrées.
  • Notre planète vit sa sixième extinction animale de masse.
  • Selon un chercheur interrogé par 20 Minutes, ce phénomène aura de graves conséquences pour l’espèce humaine.

Notre planète vit la sixième extinction massive d’ animaux de son histoire. Ce déclin de la biodiversité s’est accéléré selon une étude scientifique publiée lundi dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Pour comprendre cette « défaunation » et ses conséquences pour la Terre et pour l’Homme, 20 Minutes a interrogé Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS et à l’université Paris-Sud, spécialiste de la biodiversité.

>> A lire aussi : Une sixième extinction massive d’animaux est en cours

Notre planète vit actuellement la sixième extinction de masse d’espèces. Qu’est-ce que cela signifie et quelles ont été les précédentes extinctions massives ?

Il y a déjà eu cinq causes majeures de perte de biodiversité qui ont entraîné la disparition d’une grande part de la biodiversité dans un temps très court. Concrètement, cela se produit sur des centaines de milliers d’années, ce qui est rapide à l’échelle des 4,5 milliards d’années de la planète. Ce sont des moments au cours desquels au moins 60 à 70 % des espèces disparaissent, ce qui est vraiment énorme. Cela représente des centaines de milliers voire des millions d’espèces.

La dernière extinction de masse a concerné les dinosaures, il y a 65 millions d’années. Il y a 250 millions d’années, 95 % des espèces ont disparu, parmi lesquelles les trilobites et des insectes géants.

Cela signifie que 95 % des espèces peuvent disparaître et que la nature arrive à recréer une biodiversité. La planète va se remettre de cette sixième extinction de masse, mais cela va prendre un million d’années. La nature va s’en remettre, mais pas nous, les humains.

Dans cette étude, les chercheurs ne parlent pas de disparition d’espèces, mais ils mesurent une réduction des populations. Quelle est la différence entre espèce et population et en quoi cette approche est-elle pertinente ?

Par exemple, l’espèce humaine regroupe les sept milliards d’individus sur Terre. La notion de population renvoie à des territoires et des groupes d’individus.

Le taux d’extinction - plusieurs centaines d’espèces par an dont deux à trois espèces de vertébrés - est relativement faible par rapport à notre perception, mais à l’échelle de la population, il est très important. Avec cette étude, on constate que l’on ne regardait que la partie émergée de l’iceberg. Les espèces, avant de s’éteindre définitivement, sont en train de disparaître très fortement. Une espèce pas disparue mais qui perd beaucoup de spécimens et de territoires, c’est une espèce qui va disparaître. Et elle n’a pas besoin d’être éteinte pour n’être quasiment plus fonctionnelle.

Cette étude révèle également que près de 30 % des espèces en déclin sont des espèces communes. Nous sommes en train de détruire notre écosystème et nous ne le voyons pas.

En France, le chardonneret a enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En France, le chardonneret a enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). - ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Quelles sont les causes de cet « anéantissement » de la biodiversité et quelle est la responsabilité de l’homme ?

Il y a cinq causes principales : la destruction de l’habitat des espèces, les invasions biologiques, la surexploitation (déforestation, surchasse, surpêche), la pollution et le changement climatique. L’homme est responsable de ces cinq causes.

Cette publication ne prend en compte que les vertébrés terrestres. Les poissons, les invertébrés, les plantes sont-elles menacées dans des mesures similaires ?

Oui, il y a des groupes très affectés, par exemple les récifs coralliens, qui sont des écosystèmes très importants. Beaucoup de plantes sont en déclin, ainsi que de nombreuses espèces de poissons.

Est-ce inéluctable ?

Rien n’est inéluctable. Mais une fois qu’une espèce a perdu la moitié de ses spécimens en 40 ans, les choses vont très vite. Si nous ne réagissons pas dans les deux à trois prochaines décennies, nous allons perdre des centaines de milliers d’espèces, et avec elles nous perdrons des ressources pour notre santé, notre alimentation, notre agriculture, notre climat… Il faut mieux informer le grand public sur ces questions, des actions politiques au niveau global, et des changements de comportements au niveau individuel, comme réduire sa consommation de viande ou de produits contenant de l’huile de palme.

MOTS-CLÉS :

 

 

blog

Ajouter un commentaire