Ocytocine, amour et Kundalini

Ocytocine

Un très bel ouvrage, clair et complet, illlustré de schémas ou de photographies. Disponible en occasion sur le net. 

Le Massage : Le guide Complet , Étape Par Étape , Des Techniques Occidentales et Orientales, le guide complet, étape par étape des techniques occidentales et orientales

ISBN
978-2-221-04841-2
 
 
UTF-8 / MARC-8

Le Massage : Le guide Complet , Étape Par Étape , Des Techniques Occidentales et Orientales

 

De 

Illustrations de 

Autres contributions de 

Robert Laffont

"Donner et recevoir :

Le massage opère un échange d'énergie dans le contact des mains, qui donnet et reçoivent à la fois, et de la peau. Par vos mains, vous découvrez ce qui fait la spécificité de la personne que vous massez, par sa peau, elle reçoit le don de votre toucher. En un sens, les termes "donner" et "recevoir" sont trompeurs puisque toute forme de thérapie du toucher est une question d'échange. Pour que le pouvoir de guérison du toucher se manifeste, les deux partenaires doivent comprendre leur rôle dans cet échange, chacun d'eux ayant à donner et à être réceptif : le receveur en accordant sa confiance et en s'abandonnant au donneur etle donneur en étant ouvert et sensible aux besoins du recveur. A son niveau le plus élevé, le massage peut devenir une sorte de méditation avec les deux individus présents dans l'instant, tous deux concentrés sur le point de contact entre eux. Il s'agit bien entendu de masser en toute conscience et non mécaniquement."

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12 février 2017 dans Psychologie747 Partagés

Communément connue sous le nom de “hormone de l’amour”, l’ocytocine ne se résume pas seulement à cela. En plus de favoriser les interactions sociales, l’ocytocine est une hormone qui aide à réduire la pression artérielle et le niveau de cortisol, qui augmente le seuil de douleur, qui réduit l’anxiété et qui stimule divers types d’interactions sociale positive. De plus, elle promeut le développement et la guérison.

L’effet de l’ocytocine, de même que celui d’autres produits chimiques de signalisation cérébrale, est davantage dépendant des changements dans ses niveaux absolus.L’ocytocine nous aide à répondre de manière cohérente aux demandes de notre environnement social et aux situations critiques en variant sa concentration dans différentes zones du cerveau.

Pour autant, plus que se centrer sur les niveaux d’ocytocine, en général ce qu’il faut se demander, c’est comment atteindre ces changements dans des moments concrets pour bénéficier de ses effets. Dans certaines situations, comme les relations sexuelles ou l’accouchement, on libère de l’ocytocine de manière naturelle.

Cependant, il y a d’autres façons d’atteindre une augmentation des niveaux de cette hormone pour réduire le stress et se sentir mieux. De plus, les études démontrent que plus on libère d’ocytocine, plus il est facile de le faire, ce qui signifie qu’il sera de plus en plus facile pour vous de vous sentir bien quand vous vous trouverez dans les situations décrites ci-dessous, même quand l’adversité, la souffrance et le stress guettent.

 Le contact physique

L’ocytocine déclenche un système de récompense qui s’active et se désactive lorsqu’on est en couple. Tout le monde sait que les relations sexuelles augmentent le niveau d’ocytocine. Cependant, chez les hommes, elle se libère seulement lorsqu’ils ont un orgasme avec une personne avec qui ils ont un lien émotionnel.

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Or, il n’y a pas que le contact sexuel dérivé des relations sexuelles qui augmente les niveaux d’ocytocine ; généralement, les câlins, les bisous et les caresses permettent aussi d’augmenter rapidement le niveau d’ocytocine. C’est pourquoi il n’est pas forcément nécessaire d’avoir des relations sexuelles, ni d’être en couple. Prendre l’autre dans ses bras, caresser et embrasser est quelque chose que vous pouvez faire avec des ami-e-s, des membres de votre famille, voire même des animaux de compagnie.

Les mots de soutien

Quand une personne nous fait un compliment, nous encourage ou nous console, on se sent bien avec nous-même. Ces mots de soutien nous font nous sentir aimé-e-s et valorisé-e-s. Et cette forme de bien-être augmente lorsque c’est nous qui offrons ces mots de soutien à d’autres.

Les mots sont une arme puissante pour se sentir bien et aider les autres à se sentir bien.Ils peuvent transmettre bonté, compassion et amour. De plus, ils nous connectent avec les autres, menant les niveaux d’ocytocine à augmenter des deux côtés.

L’écoute des autres

Ecouter est une façon incroyable d’augmenter l’ocytocine. Tout le monde aime se sentir reconnu. Nous aimons tou-te-s savoir que nous sommes écouté-e-s et accepté-e-s. Quand vous vous trouvez avec une personne et que vous l’écoutez, se produit alors une connexion entre elle et vous. Le fait d’écouter attentivement, en évitant tout type de distraction, offre un sens de récompense inégalable.

Ecoutez avec les yeux, sans prêter attention à votre téléphone ou à toute autre chose. Ne pratiquez pas le multi-tâche quand une personne requiert votre attention. Accordez toute votre attention à la personne qui vous parle. Regardez-la dans les yeux pendant que vous écoutez ce que cette personne est en train de vous dire.

La méditation

La méditation relaxe votre corps et votre esprit et permet à l’esprit de se libérer du stress. Elle est associée au schéma culturel que l’on maîtrise comme une tradition elle-même profondément ancrée dans la tradition orientale. Cependant cela ne veut pas dire que nous nous ne pouvons pas bénéficier de son pouvoir.

Dans la culture occidentale, le mot “méditation” vient du latin “meditatĭo” qui à la base indiquait un type d’exercice intellectuel. En ce sens, la méditation est un instrument précieux pour la relaxation, aussi bien pour le corps que pour l’esprit. Ainsi, lorsqu’on ne se trouve pas dans une situation de lutte ou de fuite, l’ocytocine se libère. Cet équilibre diminue la pression artérielle et débloque les sens.


“La méditation et la prière alimentent l’âme.”

– Og Mandino –


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L’exercice physique

L’exercice physique ne sert pas seulement à garder un corps sain. L’exercice et l’activité physique permettent d’augmenter l’endorphine et aussi l’ocytocine et favorisent l’arrivée de l’oxygène dans le cerveau et dans d’autres parties du corps. La quantité d’hormones qui se libèrent dans le cerveau sont aussi bénéfiques.

Pour faire de l’exercice et bénéficier de tous ses bienfaits, il ne faut pas aller à la salle de sport ni sortir courir ou faire du vélo si on ne veut pas ou si on ne peut pas. Sortir marcher ou faire de l’exercice modéré à la maison suffit pour libérer de l’ocytocine et pour se sentir mieux rapidement.

Les pleurs

Les études ont démontré que le contrôle défensif de nos émotions diminue notre niveau d’ocytocine. L’accumulation d’énergie que produit l’emprisonnement de nos sentiments fait que le stress s’installe dans nos vies et que les problèmes physiques commencent à apparaître.

Les pleurs sont précisément un acte de libération de cette énergie. Pensez à comment vous vous sentez après ces fois où il semblait que vous ne pouviez pas vous arrêter de pleurer, aussi relaxé que si vous aviez fait une heure de méditation ou d’exercice modéré. C’est pourquoi les effets que l’on a décrit sur les niveaux d’ocytocine seraient similaires à ceux décrits dans les paragraphes précédents.


“Les larmes désinfectent la douleur.”

– Ramón Gómez de la Serna –


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Etre généreux-se en donnant quelque chose aux autres

Nous nous sentons bien quand nous donnons aux autres et quand les autres nous donnent. Etre généreux-se et charitable, de même qu’offrir de notre temps aux autres de façon désintéressée fait fleurir la gratitude et la connexion avec les autres, libérant de grandes doses d’ocytocine.

Un autre geste généreux qui libère de l’ocytocine est de faire un cadeau à une personne de coeur. Un détail pour lequel il n’est pas nécessaire de compter sur l’excuse d’une grande réussite ou la célébration d’un anniversaire. Ce qui déclenche réellement la libération d’ocytocine est le fait de penser à l’autre personne avec affection et envie de lui plaire.

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KUNDALINI

"

                                                                          XIV  

Il s’installa à ses côtés, versa un peu d’huile dans les mains, ferma les yeux, inspira profondément et posa les paumes sur la nuque de Maud.

Les mains immobiles. Comme s’il attendait que le corps les accueille et s’abandonne.

Une fréquence immédiate, des ondes qui remontèrent dans ses bras avec une intensité qui le surprit. Il en sentit les effluves comme un flux sanguin dans l’effort. Un contact qui relevait d’une prise de courant, un émetteur d’une puissance jamais rencontrée, un concentrateur d’énergie.

Inspirations, longues et profondes. Rétablissement de l’intention. Il voulait rester dans la maîtrise et il devinait déjà l’impossible tâche. Le trouble pendant la méditation guidée au bord du torrent, tout était là, comme une marée poussant sur la digue, une force plus puissante que ses années d’apprentissage, une énergie inconnue qu’il ne pouvait contrôler.

Il commença les mouvements. Lents et circulaires, symétriques parfois, plus libres à d’autres endroits, du haut de la colonne jusqu’au creux des reins, une pression suffisante pour qu’il ne s’agisse pas d’une caresse et une retenue suffisante pour que ça ne soit pas qu’un simple massage médical.

Elle avait fermé les yeux.

Des déversements continus de frissons dans son dos.

« J’aimerais Maud que vous vous concentriez uniquement sur mes mains, que vous visualisiez l’endroit où elles se trouvent, comme si cette zone concernée représentait l’intégralité de votre corps, comme si toute la vie en vous était lovée là où sont mes mains, j’aimerais que vous honoriez chacun de ces endroits, chacune des particules, non pas dans la surface mais au plus profond. Regardez la vie en vous et remerciez-la. »

Un murmure, un débit très lent, comme une mélodie tendre.

Elle lui avait parlé des désagréments de ses jambes et il massait son dos.

Pas question de s’en plaindre. Elle chercha le regard intérieur, elle s’efforça d’oublier que les mains appartenaient à Sat, qu’elle était nue sur son lit, qu’il la massait et projetait de parcourir l’intégralité de son corps, de la couvrir d’une huile tiède et parfumée. Elle tenta de s’extraire de l’émotion. Suivre les mains de Sat.

Il ne s’agissait plus de naturisme. Mais de nudité spirituelle. Il ne s’agissait plus d’une expérience corporelle mais de l’exploration de son être intérieur.

Cette impression d’avoir basculé dans un autre espace, un autre temps, de voir émerger une autre Maud, une femme inconnue.

 

Il contemplait l’offrande.

Les reflets des lumières sur son dos, comme des haleines solaires en fin de journée, ces coulées pâles qui révèlent chaque relief, l’huile scintillante comme des rosées aimantes.

Ses deux mains en arabesques circulaires, de la nuque à la base de la colonne.

La douceur de sa peau. Un effet stupéfiant. Une émotion si puissante qu’il  perdit de nouveau le fil de son attention. Le flux qui émanait du corps de Maud. Un parfum électrique, une expansion exquise, un rayonnement qui l’emplissait. Comme au bord du bassin le premier jour. Il n’avait plus aucun doute.

Maud.

Elle était bien plus que ce qu’elle pensait, bien plus que ce qu’elle imaginait, bien plus qu’une patiente.

Jamais, il n’avait éprouvé une telle confusion intérieure.

Même avec Lison.

Une révélation, un choc, une rupture. Il réalisa que ses mains avaient suspendu leur tâche. Il reprit aussitôt les circonvolutions et les accompagna de mouvements de son torse, un balancement lent et appliqué, rythmé par la profondeur de ses respirations.

Le chaos de ses pensées.

Avait-il aimé Lison sur un plan émotionnel et intellectuel sans que la dimension énergétique ne soit présente ? S’était-il trompé en illuminant son bonheur à ses côtés ? Se mentait-il depuis douze ans sur la réalité de cette passion perdue? Maud venait-elle lui montrer sans le savoir ce qu’était réellement l’unité amoureuse ?

Mais pourquoi elle ?

Un champ vibratoire d’une telle intensité que son corps entier semblait aimanté. Deux pôles irrémédiablement attirés. Il ne parvenait pas à rester concentré sur ses mains, il ne parvenait pas à nourrir ses gestes d’une attention libre, juste le don, juste le bien-être, l’exploration intime des cellules. Il savait parfaitement ce qu’elle pouvait expérimenter, cette Terra Incognita qui ouvrait ses horizons. Il ne voulait pas la détourner de cette voie, il ne voulait pas impacter la liberté de Maud par des ressentis qu’il ne comprenait pas.

Il versa de nouveau un filet d’huile dans ses mains et entama le massage des fesses et du haut des cuisses.

Le désir. Cette émotion si belle qui enflamme et arrache l’individu à sa morne quiétude.

Il y avait succombé trois fois depuis le départ de Lison et il n’en avait éprouvé qu’un infini sentiment de gâchis. Il avait fini par détester cette sensation d’abandon, cette perdition de soi, cette soumission aux émotions limbiques…Trois femmes en douze ans... Qui avaient disparu sitôt qu’elles avaient réalisé l’étrangeté de sa vie, cette intégrité morale au regard de ses choix d’existence, sa quête de la conscience cosmique, d’une sexualité sacrée, d’une vie spirituelle comme ligne de conduite, l’ésotérisme de ses paroles, l’importance considérable qu’il accordait à l’extension assidue et rigoureuse de ses savoirs.

Des convictions qui agissaient finalement comme des repoussoirs. Une fois assouvie l’aimantation charnelle, une fois éteint le flux émotionnel qui les avait enflammés, ce désir éphémère qui consume au lieu d’enrichir, il n’avait ressenti qu’un vide mêlé de honte, une culpabilité comme un tapis de cendres froides et puantes, comme une trahison envers lui-même, envers sa mission. Une fois… Deux fois… Trois fois… Et toujours le même dépit, le froid constat d’une vie salie, un désastre sur lequel il avait coulé une dalle de béton armé.

Il avait entouré de barbelés ses désirs primaires.

Sonia était restée huit mois avec lui. Bientôt trois ans qu’elle était partie. Il n’avait plus rien envisagé. Il refusait d’aimer une femme pour apaiser une douleur solitaire. L’amour ne méritait pas d’être détourné de la sorte.

Il l’avait fait. Ça n’arriverait plus.

Et de toucher le corps de Maud, de ressentir ce feu naissant dans son ventre, il voyait tomber en morceaux les fils de fer.

Haut de la cuisse. Les jambes légèrement écartées. Il ne pouvait empêcher ses yeux de plonger au creux du liseré étroit qui se dessinait. Cette soif de caresses à donner. Cette chaleur surprenante dans ses mains. Il n’en était pas l’unique émetteur. Une certitude.

L’impression que le fluide vital de Maud le pénétrait, glissait en lui, l’explorait, illuminait les lieux les plus retirés.

Il avait toujours rejeté l’idée que l’amour puisse se soumettre au comblement d’un manque. Il n’en souffrait d’aucun avant l’apparition de Maud. Et là surgissait une nuée ardente de désirs. Comme des élans spontanés, sans le moindre appétit à combler, le moindre vide à remplir. Les manques à la source des besoins, les désirs qu’on transforme faussement pour justifier nos propres dépendances, les fonctionnements pervers d’une société matérialiste jusqu’à souiller l’amour lui-même.

Des jours et des nuits à analyser ce chaos des sentiments et des inconsciences absorbées comme des poisons inévitables, des mois, des années pour se libérer des entraves, une cure de désintoxication solitaire. Il avait appris à identifier ses failles. Il ne se pensait plus si vulnérable.

Maud. "

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