Coronavirus et oppression

Il est clair qu'il faut se poser la question des conséquences de ce virus sur les libertés fondamentales. Avant qu'on ne m'accuse de "complotisme", je précise que je ne considère pas (pour l'instant), que ce virus a été volontairement disséminé mais qu'en tout cas, les états se sont servis et continuent à le faire de ses effets sur la population pour instaurer des mesures qui ne seraient pas passées en dehors de ce contexte.
L'exemple du Patriot act aux USA ne doit pas être oublié...

 

"Voici les principales informations sur le Patriot Act, voté par le Congrès américain suite aux attentats du 11 septembre.

Histoire du texte.
Le USA Patriot Act a été voté par le Congrès américain le 26 octobre 2001 afin de renforcer les pouvoirs des agences gouvernementales dans la lutte contre le terrorisme (
lire le texte complet en anglais).
De son nom complet "Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act" (Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme),
elle est d'abord considérée comme une loi d'exception dont les dispositions devaient initialement durer quatre ans. En juillet 2005, le Congrès a rendu permanentes 14 des 16 dispositions du texte. Après une longue bataille parlementaire au cours de l'hiver 2005-2006, la plupart des moyens accordés aux forces de l'ordre ont été pérennisés.
Le texte soulève depuis son adoption de vives critiques de la part des associations de défense des Droits de l'Homme et de juristes, qui dénoncent des atteintes aux libertés."

 

VICE TV

https://www.vice.com/fr_be/article/bvge5q/selon-snowden-le-coronavirus-sert-a-construire-une-architecture-de-loppression

Si l'avenir est imprévisible, les pandémies mondiales ne le sont pas. Il n'y a pas un seul gouvernement sur la planète qui n'ait pas été averti, à plusieurs reprises, qu’une pandémie virale allait balayer le globe à un moment donné, causant de nombreux décès et perturbations économiques. Et pourtant, la plupart d'entre eux n'étaient pas préparés au nouveau coronavirus.

Dans « En confinement avec Shane Smith », la nouvelle série de VICE TV, le cofondateur de VICE va questionner des personnalités et expert·es du monde entier pour comprendre l'origine de la pandémie de Covid-19 et anticiper l'avenir. Dans ce premier épisode, il s'entretient en visio avec Edward Snowden, le célèbre lanceur d'alerte qui a dévoilé le programme de surveillance de masse de la population américaine par le gouvernement américain en 2012. Les deux hommes abordent des sujets comme le manque de préparation face à une pandémie mondiale, la durée pendant laquelle celle-ci constituera une menace pour l'humanité et la question de savoir si le pouvoir que nous remettons aux dirigeant·es peut se retourner contre nous.

Shane Smith : Pourquoi étions-nous si mal préparés ?
Edward Snowden : Il n'y a rien de plus prévisible qu'une pandémie dans un monde où nous vivons les un·es sur les autres dans des villes surpeuplées et polluées. Et chaque universitaire, chaque chercheur·se qui s'est penché·e sur la question savait que cela allait arriver.

Les régimes autocratiques gèrent-ils mieux les choses que les régimes démocratiques ?
Je ne pense pas. Je veux dire, on fait valoir que la Chine peut faire des choses que les États-Unis ne peuvent pas faire. Cela ne veut pas dire que ce que font ces pays autocratiques est plus efficace.

Prenons le cas de la Chine, où les cas semblent s'être stabilisés : dans quelle mesure pouvons-nous croire à la véracité de ces chiffres ?
On ne peut pas y croire. Le gouvernement chinois a travaillé récemment à l'expulsion des journalistes étranger·es, précisément au moment où nous avons besoin de rapports indépendants crédibles sur la région.

Il semble que le coronavirus soit le plus grand problème de l'ère moderne en ce qui concerne les libertés civiles et le droit à la vie privée. Mais personne n'en parle.
À mesure que l'autoritarisme se répand, que les lois d'urgence prolifèrent, que nous sacrifions nos droits, nous sacrifions aussi notre capacité à empêcher le glissement vers un monde moins libéral et moins libre. Croyez-vous vraiment que lorsque la première vague, la deuxième vague, la seizième vague du coronavirus seront oubliées, il y aura marche arrière ? Que ces ensembles de données ne seront pas conservés ? Ce qui est en train de se construire, c'est une architecture de l'oppression."

 

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