Coronavirus : Fermeture des écoles

On sait que des enfants et adolescents sont morts ces derniers jours après avoir été contaminés. Même s'il ne s'agit pas d'instaurer une hiérarchie dans le drame vécu au regard de la mort de personnes âgées, il est clair que la mort des enfants nous touche encore plus...

Je pense que le gouvernement ne réouvrira pas les écoles avant l'été et que le retour en classe ne se fera "au mieux" qu'en septembre.

Se pose dès lors l'impossible disponibilité des parents, mère ou père, chargés de la garde des enfants et dès lors le manque de salariés dans n'importe quel secteur économique, principalement, sur des postes majoritairement occupés par des femmes. 

On peut supposer que des "roulements d'enseignants" seront obligatoirement instaurés dans les écoles pour accueillir ces enfants dont les deux parents travaillent à l'extérieur. Cela se fait déjà mais il s'agirait de le rendre incontournable, ce qui signifie que les parents ne pourront pas user de leur droit de retrait pour garde d'enfants dès lors que les structures scolaires sont ouvertes. Cela impliquerait donc que tous les enseignants et les personnels scolaires et que tous les enfants soient porteurs de masques.

Mais il n'y en a pas assez...

Et chose plus invraisemblable, l'administration se révèle particulièrement "lourde" quand des solutions sont proposées.

Exemple : 

https://www.valeursactuelles.com/societe/un-entrepreneur-propose-15-millions-de-masques-par-mois-letat-bloque-lhomologation-118062

Un entrepreneur propose 15 millions de masques par mois... l'Etat bloque l'homologation

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valeursactuelles.com

 / Vendredi 10 avril 2020 à 09:1028

Image d'illustration © GILE MICHEL/SIPA

Une entreprise spécialisée dans la papeterie médicale s’est fait recaler par la Direction générale de l’Armement, habilitée à tester le matériel sanitaire, sous prétexte que les masques sont en papier. 

Depuis le début de la crise du coronavirus, la pénurie de masques de protection met en péril le personnel soignant et les forces de l’ordre, particulièrement exposés, mais aussi toute la population française. Dépassé par les événements, l’Etat a bien commandé des millions de protections à la Chine, mais ces dernières arriveront… d’ici fin juin. Pourtant, ce ne sont pas les solutions alternatives qui manquent. L’entreprise Damiron, par exemple, spécialisée dans la papeterie médicale, a proposé de fabriquer et de livrer 15 millions de masques par mois, rapporte Capital. Seulement, les services de l’Etat ont refusé de les homologuer… 

Rejetés par la DGA parce qu’en papier

Plutôt que de mettre son entreprise au chômage partiel, Laurent Chatin, le patron de Damiron, a voulu se rendre utile et mettre à profit les machines et le savoir-faire que son équipe possède pour fabriquer des masques et « en faire profiter le pays ». Avec ses huit salariés, il a donc travaillé pendant une quinzaine de jours pour concevoir un masque de protection anti-coronavirus qui réponde aux normes. Son produit, livrable en kit, se présente comme un cône en papier, parfaitement adaptable aux différentes formes de visages. Actuellement, l’entreprise est capable d’en produire 15 millions par mois, au prix unitaire de 50 centimes. Seulement, les prototypes n’ont, dans un premier temps, même pas été examinés par la Direction Générale de l’Armement (DGA), qui s’occupe (étrangement) de tester l’efficacité des nouveaux modèles. Débordés, les fonctionnaires de la DGA ont simplement envoyé un mail à Laurent Chatin, lui expliquant qu’ils ne testeront pas ses modèles parce qu’ils sont… en papier. Pourtant, comme l’explique Capital, les masques en papier sont plus intéressants que ceux en tissu, pour la simple et bonne raison que le virus ne survit que trois heures sur du papier, contre deux jours sur du tissu. 

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Rejetés par l’Apave parce que jetables

Devant l’insistance du patron de Damiron, la DGA accepte finalement de tester les masques. Deux jours plus tard, ils sont à nouveau refusés, cette fois parce qu’ils ne collent pas bien au visage. Pour justifier leur décision, les fonctionnaires envoient une photo d’un des cônes pendant, et ce devant la bouche d’un mannequin. Problème : « Ils n’avaient pas compris que c’était un kit et qu’il fallait fixer l’attache », explique Laurent Chatin, stupéfait. Il leur signale immédiatement leur bévue, leur demandant de refaire un test, mais sa requête reste sans réponse. Loin de se laisser abattre, le patron de Damiron se tourne alors vers le principal organisme privé de certification, l’Apave, sur les conseils de la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher. Mais il y reçoit le même accueil. Cette fois, on lui adresse un refus parce que son masque est jetable et à usage unique, et que « cela n’entre pas dans [leur] processus ». D’une ténacité à toute épreuve, Laurent Chatin écrit alors directement au directeur général de l’Apave. D’après Capital, ce dernier aurait, semble-t-il, débloqué la situation et les masques pourraient enfin être testés. 

 

 

 

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