Coronavirus : Inextricable

Je n'essaie plus de trier le vrai du faux, ni le faux partiellement vrai, ni le vrai autrefois faux, ni le faux qui deviendra vrai...Tout ça me dépasse, autant dans les conflits sur les méthodes scientifiques employées que dans les "révélations" d'éventuels conflits d'intérêt ou les dénonciations de "complots imaginaires". . 

Je crois que je pourrais lire des dizaines d'articles que ça ne serait pas plus clair. 

En lançant une recherche sur internet "conflits d'intérêt dans la recherche sur le covid", je tombe sur des articles qui après lecture me laissent une désagréable impression d'être noyé dans une nasse appartenant à deux entités radicalement opposées. Tout le monde détient la vérité mais ça n'est pas la même. 

Nous vivons donc dans un monde possédant plusieurs vérités. Le Bien et le Mal dansent ensemble dans une chorégraphie sans fin qui attire les adeptes de l'un et de l'autre mais dont chacun se place comme le détenteur de "LA" vérité. 

Finalement, on est est entré dans le même registre que les religions monithéistes. 

"Mon Dieu est le Vrai. Le tien est un usurpateur."

Bon courage pour ceux et celles qui se lancent dans la lecture de ce fatras...

 

 

 

Revenus versés par BigPharma. A partir de 12 on a un foyer épidémique de conflits d’intérêts?

 

 Publié le 24/06/2020 à 17:12 - Mise à jour à 17:31

Et pour quelques dollars de plus...

 

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La crise récente a fait ressortir les polarités ainsi les décisions parfois surprenantes de médecins qui tiennent aussi des rôles consultatifs ou exécutifs dans les hautes instances (Conseil Scientifique, Haut Conseil de la Santé Publique)

Le Professeur Perronne a rappelé avoir mis en place un système de déclaration des conflits d’intérêts avant toute prise de décisions, allant jusqu’à exclure les personnes des décisions ou débats si besoin est.

Début 2020, le collectif Data+Local recoupait les données de la base Transparence Santé, mise en place après le scandale du Médiator. Les 30 000 praticiens répartis en 32 CHU du territoire se sont partagés plus de 92 millions, auxquels s’ajoutent quelque 78 millions d’euros versés au titre notamment de conventions passées entre les CHU et les laboratoires. Tout cela ne prend bien sûr pas en compte les aides versées aux associations de victimes et ou patients.

Voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique

N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.

N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).

N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris - Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.

N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris - Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).

N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.

N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil* au papier toilette.

N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.

N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).

N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.

N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.

N°12François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.

N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.

A partir de douze, ça commence à faire un foyer épidémique !

De coincidences en coincidences, la Boston connexion au service du Remdesivir

 Publié le 04/06/2020 à 22:28 - Mise à jour à 22:29

http://www.francesoir.fr/politique-monde/de-coincidences-en-coincidences-la-boston-connexion-au-service-du-remdesivir

De coincidences en coincidences, la Boston connexion au service du Remdesivir

FranceSoir

 

Auteur(s): Xavier Azalbert et Eric Gyssler pour FranceSoir

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Chaque jour apporte son lot de rebondissements dans ce qui est maintenant communément appelé le « LancetGate ». Le dernier volte-face de l’OMS relayé par les nombreux médias qui s’étaient empressés de sauter sur les résultats à charge contre l’HCQ dans l’étude publiée le 22 mai en est une parfaite illustration. Et celui de ce soir annoncant que The Lancet retire l'étude Mehra tant décriée.

FranceSoir, loin de suivre la meute des médias, interpellé par ces résultats pour le moins troublants, avait dès le 23 mai obtenu et publié une interview exclusive du Dr Mehra, principal auteur de cette étude.

Les réponses, notamment évasives, du Dr Mandeep R. Mehra, médecin spécialiste en chirurgie cardiovasculaire et professeur à la Harvard Medical School, n’ont pas rassuré et ont au contraire alimenté les doutes sur l’intégrité de cette étude rétrospective et de ses résultats.

Nous avons déjà publié le fruit de premières investigations dans plusieurs de nos publications. Cependant, l’information communiquée selon laquelle le Dr Mehra avait participé début avril à une conférence sponsorisée par Gilead – producteur du Remdesivir, médicament en concurrence directe avec l’HCQ  – invitait à poursuivre les investigations.

Il est important de garder en mémoire que le Dr Mandeep Mehra exerce au Brigham Hospital and Women Health (BWH°) de Boston.

L’étude publiée le 22 mai dans The Lancet, basée sur la collecte, le traitement et l’analyse de mégadonnées issues de dossiers médicaux partagés de 96 032 patients répartis dans 671 hôpitaux à travers le monde par la société Surgisphère, avait été précédée par une autre étude publiée le 1er mai dans le New England Journal of Medicine.

Cette étude publiée le 1er mai, avec déjà comme auteur principal le Dr Mehra, était également basée sur la collecte, le traitement et l’analyse de mégadonnées issues de dossiers médicaux partagés de 8 910 patients répartis dans 169 hôpitaux à travers le monde, par la société Surgisphère.

Le financement de l’étude a été « Soutenu par la Chaire William Harvey en médecine cardiovasculaire au Brigham and Women's Hospital. Le développement et la maintenance de la base de données collaborative sur les résultats chirurgicaux ont été financés par Surgisphere ».

Pour de plus amples informations sur cette société ainsi que sur son Président le Dr Sapan Desai, médecin et spécialiste de la chirurgie vasculaire, nous vous renvoyons à nos précédentes publications

L’étude publiée le 1er mai cherchait à «… évaluer la relation entre les maladies cardiovasculaires et la pharmacothérapie avec le décès à l'hôpital chez les patients hospitalisés avec Covid-19 qui ont été admis entre le 20 décembre 2019 et le 15 mars… ».

L’étude publiée le 22 mai cherchait, elle, à évaluer l’efficacité ou non de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine, prises seules ou en association avec un antibiotique de la famille des macrolides.

Il est donc à noter qu’en 3 semaines, 2 études rétrospectives observationnelles de grande ampleur sur des populations conséquentes – 96 032 et 8 910 patients - répartis dans le monde entier ont été publiées dans deux revues différentes par le Dr Mehra, le Dr Desai et d’autres co-auteurs et ce grâce à la base de mégadonnées de Surgisphère, société du Dr Desai. 

Ces deux médecins et chirurgiens en exercice semblent donc avoir des capacités de travail exceptionnelles associées au don d’ubiquité.

La date du 22 mai est elle-aussi à noter car ce jour là, date de la publication dans The Lancet de l’étude très à charge contre l’HCQ, une autre étude était publiée dans le New England Journal of Medicine concernant les résultats d’un essai clinique du…remdesivir. 

En conclusion de cet essai randomisé en double aveugle, contrôlé contre placebo, « Le remdesivir s'est révélé supérieur au placebo en ce qui concerne le raccourcissement du délai de rétablissement chez les adultes hospitalisés avec Covid-19 et des signes d'infection des voies respiratoires inférieures ».

En conséquence, le même jour, 22 mai dernier, une étude « descendait » l’HCQ dans une revue quand une autre présentait un signal positif de récupération de certains patients grâce au remdesivir dans une autre revue.

Concernant cette étude, il est à noter que parmi les principaux co-auteurs – Elizabeth « Libby » Hohmann - représente un des hôpitaux participants, le Massachusetts General Hospital de Boston, affilié lui aussi à la Harvard Medical School, tout  comme le Brigham and Women’s Hospital de Boston où exerce le Dr Mandeep Mehra.

Coïncidence, probablement.

En poussant l’investigation, nous découvrons que les 3 premiers essais cliniques majeurs sur le remdesivir de Gilead ont été réalisés par ces deux hôpitaux :

« Alors que COVID-19 continue de parcourir le monde avec des scientifiques sur ses traces, le Massachusetts General Hospital (MGH) et le Brigham and Women's Hospital (BWH) mènent la recherche d'un traitement efficace ».

« Les deux hôpitaux mènent des essais cliniques sur le remdesivir ».

« MGH a rejoint ce que les National Institutes of Health décrivent comme le premier essai clinique d'un pays d'un traitement expérimental pour COVID-19, parrainé par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, une partie du NIH. MGH est actuellement le seul hôpital de Nouvelle-Angleterre à participer à cet essai, selon une liste de sites partagés par l'hôpital ».

« C'est une entreprise gigantesque, avec des patients inscrits dans jusqu'à 50 sites à travers le pays, prenant du remdesivir ».

« L'essai NIH, qui peut être adapté pour évaluer d'autres traitements, vise à déterminer si le médicament soulage les problèmes respiratoires et les autres symptômes de COVID-19, en aidant les patients à quitter l'hôpital plus tôt ».

Pour rappel, le NIAID/NIH est dirigé par Antony FAUCI, fervent opposant à l’HCQ.

Coïncidence, probablement.

« Au Brigham ( BWH), deux essais supplémentaires lancés par Gilead, le développeur du médicament, permettront de déterminer s'il atténue les symptômes chez les patients atteints d'une maladie modérée à sévère au cours de cours de cinq et dix jours. Ces essais seront également randomisés, mais non contrôlés par placebo, et comprendront 1 000 patients dans des sites à travers le monde. Ces patients, a noté Francisco Marty, MD, médecin de Brigham et co-investigateur de l'étude, seront probablement recrutés… »

En conséquence, les premiers essais cliniques majeurs sur le remdesivir lancés le 20 mars dernier, dont les résultats sont extrêmement importants pour Gilead,  sont dirigés par le MGH et le BWH de Boston, précisément là où exerce le Dr Mehra auteur principal de l’étude à charge contre l’HCQ du 22 mai.

Que le monde est petit. Coïncidence, encore, probablement.

Le Dr Marty du BWH avait prévu des résultats deux mois plus tard. En effet, ces derniers jours, plusieurs médias US ont relayé les annonces de Gilead de résultats positifs sur le remdesivir…résultats issus des essais cliniques réalisés à Boston :

« Résultats encourageants d'une nouvelle étude publiée mercredi sur le remdesivir pour le traitement des patients atteints de COVID-19.

Brigham et le Dr Francisco Marty ont travaillé sur cette étude, et il dit que les résultats montrent qu'il n'y a pas de différence majeure entre le traitement d'un patient avec remdesivir pendant cinq jours contre 10 jours ».

« Notre compréhension du spectre de la gravité de l'infection par le SRAS-CoV-2 et des présentations de COVID-19 continue d'évoluer», a déclaré Francisco Marty, MD, médecin spécialisé en maladies infectieuses au Brigham and Women's Hospital et professeur agrégé de médecine à la Harvard Medical School ».

« Gilead annonce les résultats de l'essai de phase 3 du remdesivir chez les patients atteints de COVID-19 modéré »

- Une étude montre que le traitement de 5 jours du remdesivir a entraîné une amélioration clinique significativement plus importante par rapport au traitement avec la norme de soins seule

- Les données s'ajoutent à l'ensemble des preuves d'études antérieures démontrant les avantages du remdesivir chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19

« Nous avons maintenant trois essais cliniques randomisés et contrôlés démontrant que le remdesivir a amélioré les résultats cliniques par plusieurs mesures différentes ».« Gilead prévoit de soumettre les données complètes pour publication dans une revue à comité de lecture dans les prochaines semaines ».

Ces résultats annoncés par Gilead quelques jours après la publication le 22 mai de l’étude dans le Lancet démolissant l’HCQ, étude dont le principal auteur est le Dr Mehra, est probablement de nouveau une coïncidence.

Cependant, quand les coïncidences s’accumulent à ce point, est-il encore pertinent de parler de  coïncidences ?

 

Liens vers d'autres articles :

https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/26/cette-professeur-critique-des-methodes-de-didier-raoult-est-elle-en-conflit-d-interet-avec-les-labor_1782911

https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/05/24/hydroxychloroquine-les-auteurs-de-letude-publiee-par-le-lancet-ont-tous-un-conflit-dinteret/

https://www.afrik.com/comment-le-remdesivir-a-traverse-l-atlantique-un-efficace-traitement-mediatique?fbclid=IwAR2-FaQciROoQ8bN3l2RuqeI-hbN0sQ93_HFbsEkhlr0tzkqZM_YTX3bOEw

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/l-agence-europeenne-des-medicaments-recommande-d-autoriser-la-mise-sur-le-marche-du-remdesivir-pour-les-patients-atteints-de-covid-19_4021635.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1593090349&fbclid=IwAR1eYLiRkPMm6_TuZJS4IEtNK7OKMKHmKTadzaDt99y_pkJJFp8kASbLrDg#xtor=CS1-746

Evidemment, on pourrait me dire que cette sélection n'est pas impartiale, pas objective, parcellaire etc etc...

Oui, on peut tout dire sur tout. La seule solution, en fait, c'est de chercher soi-même en essayant de diversifier les sources. Au risque, par conséquent, de finir par s'y perdre...

 

 

 

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