Collusions contre le jeûne

On touche ici à un problème majeur au regard des multinationales agroalimentaires et de leurs comparses pharmaceutiques. Pas question de tirer la sonnette d'alarme au vu du "grand public" et sans une recherche personnelle touchant ce désastre, pas grand-chose ne sort...Les collusions sont très puissantes et profondes et le grand-public a un sacré chemin pour s'en extraire. 



"Le groupe d'experts britannique Global Panel a publié une étude, relayée par Le Point, détaillant les effets dévastateurs de l'obésité sur la santé publique et l'économie des Etats concernés. Les conclusions indiquent que le pourcentage de personnes en surpoids risque de passer de 1,33 milliard en 2005 à 3.28 milliards en 2030. D'après les chiffres de l'organisation mondiale de la santé (OMS), le surpoids est un fléau sanitaire qui concerne à l'heure actuelle plus de 1,9 milliard de personnes dans le monde, dont 600 millions d'obèses avérés.

Si la lutte contre le tabagisme, l'alcool et les relations sexuelles non-protégées sont au coeur des préoccupations de santé publique, le nombre de morts liées à ces trois facteurs seraient en réalité inférieur à celui lié à l'obésité. En cause, le grand nombre de conséquences sanitaires d'une mauvaise alimentation sur l'organisme (diabète, maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cholestérol)..."

 

Jeûne intermittent

Jeûner est une Hérésie selon le Corps Médical Français

Author Un article de Jérémy Anso   Comments 39 commentaires

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2 semaines plus tôt, j’étais sur mon ordinateur portable entouré d’amis pour participer à des batailles sanguinaires virtuelles, quand l’un de mes amis me signale la parution d’un article sur le jeûne dans le très célèbre journal Le Monde (en me faisant croire que j’y étais cité au passage, le fourbe).

Après la lecture de cet article, intitulé « Le jeûne, en vogue mais controversé, est-il si bon pour la santé ? », je suis finalement heureux de ne pas avoir été cité. Explications.

Le corps médical français contre le jeûne ?

 

Dans cet article signé de la journaliste Angela Bolis, nous apprenons que le corps médical français, représenté par un médecin et un nutritionniste, ne « croît guère aux vertus du jeûne ».

D’après notre journaliste du Monde, toute personne qui se soumet à un jeûne sur plusieurs jours (jusqu’à 7 jours) souffrira de « nausées, maux de tête et de ventre, crampes, essoufflements, palpitations […] » allant même jusqu’à l’évanouissement au bout de 2 à 3 jours nous dit-elle.

La journaliste a sollicité le Dr Laurence Plumey, un médecin nutritionniste, pour donner son avis sur le bienfondé d’un jeûne, thérapeutique ou non (intermittent ?). Le docteur est catégorique :

c’est une hérésie.

Mme Plumey considère que « le corps humain est conçu pour recevoir de la nourriture toutes les quatre heures » et qu’il faut privilégier « le bon sens alimentaire, la constance, l’équilibre ».

La 2ème personne contactée par Mme Bolis pour écrire cet article est M. Daniel Tomé, qualifié de « nutritionniste à l’INRA ».

M. Tomé, comme Mme Plumey, n’est pas franchement pour le jeûne, il pense d’ailleurs que cette pratique apporte des risques de carences et possède la « fâcheuse tendance à provoquer l' »effet yo-yo » ». Il conclut que « les bienfaits du jeûne peuvent en effet tout simplement s’expliquer par la perte de poids occasionnée », un « bienfaits de courte durée » nous rappelle le nutritionniste.

Pour résumer, d’après notre journaliste et les professionnels contactés, le jeûne rendrait malade (au moins au moment de sa réalisation), avec des maux de ventre ou de tête et même des évanouissements. Celui-ci serait également contre nature car l’Homme est conçu pour manger toutes les 4 heures, et finalement, il ne permettrait que de perdre du poids avec un effet « yo-yo » en bout de course !

Qu’en est-il réellement de cette question de jeûne ? Qui sont ces professionnels contactés par la journaliste ? Ont-ils des connaissances sur le jeûne, ces bienfaits et ces contraintes ? Faut-il réellement manger toutes les 4 heures ?

On va creuser un peu plus que M. Bolis, du moins, on va essayer.

…Réponse à l’article du Monde sur le jeûne…

L’article du Monde apparait vraisemblablement à sens unique. Les deux professionnels sollicités, et même la journaliste, n’apportent aucun élément positif sur le jeûne. Le billet d’aujourd’hui vise à défendre cette pratique très ancienne, à la défendre contre les idées reçues et les attaques sans réelles fondement.

1er Point : L’avis d’un seul médecin reflète celui du corps médical

Je vous le rappelle, « globalement, le corps médical ne croit guère aux vertus du jeûne », d’après notre journaliste du Monde. Dans notre situation, le corps médical mentionné est représenté par un médecin nutritionniste et un nutritionniste de l’INRA.

Un nutritionniste à l’INRA ? Vraiment ? Le terme nutritionniste et INRA (pour l’Institut National de la Recherche Agronomique) dans la même phrase pourrait en faire sourire plus d’un, car l’INRA est à vocation scientifique tandis que le nutritionniste est plutôt à vocation médical.

Malheureusement pour la journaliste du Monde, le terme de « nutritionniste » est contrôlé par la législation, et n’existe pas sous cette forme seule. En France il est impossible de détenir le titre de nutritionniste, seuls les médecins qui ont suivi une formation supplémentaire en nutrition (comme Mme Plumey) peuvent jouir du titre de « médecin nutritionniste ».

De façon plus général, les diététiciens sont aujourd’hui appelés diététiciens nutritionnistes, et jamais l’un sans l’autre !

Pour revenir sur notre « nutritionniste de l’INRA », l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) mentionne officiellement le parcours professionnel de M. Tomé, et ne met à aucun moment en évidence l’obtention d’un diplôme de diététicien nutritionniste, ou un parcours de médecin suivi d’une formation en diététique.

M. Tomé est en réalité un scientifique, il est le directeur d’une d’unité de recherche à l’INRA (Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire). Même si les recherches de M. Tomé peuvent avoir des implications dans le domaine médical, il n’est ni nutritionniste, ni médecin et n’appartient donc pas au corps médical.

Finalement, le corps médical mentionné par Angela Boris n’est représenté que par un seul médecin nutritionniste, et en matière de représentativité, on fait tout de même mieux.

2ème Point : Il faut manger toutes les 4 heures

Voici l’affirmation du médecin nutritionniste la plus intrigante dans cet article sur le jeûne. Nous avons l’impression ici qu’il faut absolument désintégrer l’idée de sauter des repas, ou de ne pas manger, car comme notre organisme serait fait pour manger toutes les 4 heures, il faudrait donc lui donner à manger toutes les 4 heures.

Si vous prenez votre petit-déjeuner à 7h du matin, votre prochain repas devrait se situer aux alentours de 11h. Toujours selon ce schéma, vous devriez manger à 15h (un goûter en somme) puis à 19h le soir. Si vous avez le malheur de vous coucher tard, un 5ème repas peut être envisagé à 23h juste avant de dormir.

J’ai eu l’occasion d’échanger quelques emails avec M. Plumey à propos de sa position dans l’article du Monde. Dans cet échange, très courtois et intéressant, M. Plumey m’explique pourquoi il faudrait manger toutes les 4 heures, et tiens le même discours que dans l’article du Monde.

Mais je me pose réellement la question…doit-on réellement manger toutes les 4 heures ou dès que notre ventre « grogne » ?

Non. Les évidences psychologiques.

Les progrès de l’agroalimentaire, dans la texture et le goût des aliments, mais également les progrès du marketing, avec des publicités toujours mieux ciblées et mieux conçues, participent à générer une « faim » psychologique omniprésente.

Aujourd’hui, il est bien difficile de faire la différence entre une vraie faim physiologique, le cri des cellules de notre corps, avec une faim psychologique, le cri des cellules de notre cerveau pour obtenir leur « shoot » quotidien.

La publicité participe activement à nous montrer en permanence les produits les plus attractifs (généralement les plus sucrés, salés, gras ou industriels) pour nous créer une envie de manger. Le chercheur américain Brian Wansik a démontré par le passé que le simple fait de voir (et d’en avoir accès) des sucreries déclenchent des fringales et augmentent dramatiquement le nombre de calories ingérées [1].

Il suffit de se promener dans la rue le matin, et d’humer les émanations idylliques des boulangeries pour avoir faim, même après avoir pris un petit-déjeuner (ces odeurs peuvent malgré tout en repousser certains).

Il est donc évident qu’à notre époque, nos sens n’ont jamais été autant sollicités, et agressés pour tenter de nous faire succomber à chaque instant. Rare sont donc les personnes qui parviennent à faire la différence entre une vraie faim physiologique (le besoin de manger) et une faim psychologique, induit par notre environnement.

Non. Les évidences biologiques

Est-ce que la science plaide en faveur d’une multitude de repas ou pas ? Justement, cela tombe bien car j’ai récemment critiqué une étude épidémiologique publiée par l’école de santé publique de Harvard qui s’est intéressée à la fréquence des crises cardiaques et la fréquence des prises alimentaires [2] (voire la note n°1 en bas de page).

Dans ce papier, les scientifiques n’ont pas pu établir de différence entre les risques de maladies coronariennes et la fréquence des repas, allant de 1 à 2 repas par jour à plus de 6. Autrement dit, manger entre 1 à 2 fois par jour ne changerait rien que de manger 4,5 ou 6 fois par jour pour la santé cardiovasculaire.

D’ailleurs les professionnels de la musculation avertis affrontent régulièrement ce mythe des multiples repas par jour censés maintenir un fort métabolisme. Ils citent fréquemment une méta-analyse datant de 1997 qui affirme que les études sérieuses et indépendantes sur ce sujet ne montrent aucun effet sur le métabolisme du nombre de repas pris dans la journée [3]

Conclusions et recommandations

Il est plutôt regrettable de voir dans l’article du Monde une seule position anti-jeûne de certains professionnels de la santé et du monde scientifique. Même si les longs jeûnes ne sont pas discutés en détail sur ce blog, nous défendons activement le jeûne intermittent (de 16h à 24h de jeûne, parfois plus) qui présente de nombreux avantages sur la santé.

L’article du Monde fait selon moi un terrible amalgame entre les jeûnes thérapeutiques commerciaux, à tendance spirituelles, avec les jeûnes alternatifs (intermittent ou non) qui se basent sur de la science, et de l’expérience. J’ai bien peur que les lecteurs de cet article classent, à tords, les jeûnes dans leur globalité dans la catégorie mystique et dangereux.

Et pourtant, au cours de mes recherches sur le jeûne et de mes expérimentations, une forme particulière (intermittente) présente de nombreux avantages, tant au niveau physiologique, cérébrale que corporel.

L’article du Monde vous parait-il objectif et juste ?


Note et références

Note 1. La critique de l’étude de Harvard est disponible ici. Cette critique démontre que les modèles complets des scientifiques ne mettent pas évidence un rôle protecteur des petits-déjeuner sur la fréquence des crises cardiaques.

1. Wansink, B., J.E. Painter, and Y.-K. Lee, The office candy dish: proximity’s influence on estimated and actual consumption. International Journal of Obesity, 2006. 30(5): p. 871-875.

2. Tucker, K.L., et al., Effects of beer, wine, and liquor intakes on bone mineral density in older men and women. The American Journal of Clinical Nutrition, 2009. 89(4): p. 1188-1196.

3. Bland, R.G. and L. Desutter-Grandcolas, An annotated list of Orthoptera from St Eustatius and Saba, Dutch West Indies, with descriptions of two new cricket species (Trigonidiidae, Mogoplistidae). Journal of Orthoptera Research, 2003. 12(2): p. 115-126.

 

 

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39 commentaires

  • michel PERRIER 10 septembre 2013 à 20 h 17 min

    http://www.arte.tv/fr/le-jeune-une-nouvelle-therapie/6412060.html
    tout est dit des milliers de cas en Russie en Allemagne recencés par des professeurs des medecins mais on est dans des pays ou le pouvoir des labos est moindre
    Vive la France:)
    continue a nous délivrer des réfexions de ce type
    merci
    Michel

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  • Mil 10 septembre 2013 à 20 h 32 min

    C’est vraiment d’la merde ce genre d’article..
    Ça fait 2 ans que je pratique le jeune intermittent (16h par jour), jmentraine 5 jours par semaine.
    82 kg de muscle , poids stable depuis des années..
    Aucune carence ni faiblesse quelconque…

    Le plus important est le total calorique apporté chq jour et non la frequence des repas…
    Car c’est clair que s’il se base sur une personne qui bouffe 3 repas de 500kcal chacun et fais un jeune intermittent avec 1 repas de 500kcal par jour…au lieu d’un repas de 1500kcal…il aura forcement les symptomes mentionnés plus haut

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    • Mil 11 septembre 2013 à 19 h 43 min

      Oui Sylvain, la marche ça peut aider à ameliorer tes capacités de proprioception du pied.
      La course à pied ( nus ou avc chaussures minimalistes) reste l’ideal , fais une recherche sur le « pose running » ya plein de site et video qui t’expliqueront comment aborder la course pied nu

      Regulierement, jai des remarques sur ma pratique du jeune intermittent, ou ma pratique sportive avec chaussure minimaliste type 5fingers,inov8,…

      Le corps humain a toujours ete habitué a jeuner, rappelez vous de nos ancetres, qui allait chasser tte la journée, et manger seulement le soir… Et couraient pied nu !!

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  • DanielleW 10 septembre 2013 à 20 h 53 min

    Et les crises curatives???
    Les malaises sont souvent dus aux toxines extraites des réserves diverses et variées que le le corps élimine à l’occasion du jeûne.
    Cela dit, même si je suis convaincue de longue date par ses bienfaits, je n’ai jamais réussi à faire un jeûne, mais je reste volontiers sans manger jusqu’en milieu d’après-midi.

    Dans le dernier magazine Nexus, un dossier est consacré au respirianisme, ou prânisme.
    Plus fort que le jeûne!!!

    http://www.nexus.fr/index.php?PHPSESSID=11f913a563238e7a5e1dba8c92dc9243

    Et bien sûr d’autres articles passionnants sur la pilule et les mensonges qu’on nous fait avaler depuis 60 ans, ainsi que sur les vaccins!

    Répondre

  • Cloclo 10 septembre 2013 à 21 h 05 min

    Quand les médias s’occuperont-ils intelligemment du contenu de leur colonnes « journalistiques » ?
    Depuis votre dernier article relatif au jeûne, je m’y suis mis et, sur les deux tests de 24 heures, aucun problème de quelque nature que ce soit. Je vais d’ailleurs continuer de jeûner une fois par semaine.
    Merci à vous pour vos articles.

    Répondre

  • Agnes 10 septembre 2013 à 21 h 50 min

    Bonjour,
    Je ne comprends pas bien votre article. Je suis allée lire celui du Monde, et je ne le trouve pas du tout à charge contre le jeûne. Bien au contraire.

    Vous démarrez votre article en déformant le texte : l’évanouissement dont parle la journaliste est celui des symptômes (nausées, étourdissements, etc), pas l’évanouissement du jeûneur. Ce qu’on peut d’ailleurs lire un peu partout dans les témoignages de jeûneurs, il paraît qu’une fois l’acidose du 3ème jour passée, on retrouve la pêche.

    Je suis d’accord sur le fait que la position du corps médical français concernant toute pratique n’incluant pas l’industrie pharmaceutique est, d’une manière générale, plus que déplorable et démontre une mauvaise foi évidente.

    Bref, je trouve quand même que l’auteur de l’article du Monde a une vision positive du jeûne, et minimise les contre-indications infondées des médecins.

    Répondre

    • Jérémy 11 septembre 2013 à 8 h 50 min

      Bonjour Agnès,

      Tu as tout à fait raison pour le début de l’article ! C’est une belle étourderie de ma part dans la lecture de l’article. Mea culpa pour la journaliste et les autres !

      Je te confirme bien qu’après le 3 jours, les symptômes dérangeants disparaissent (d’après le témoignage de Léa, une jeûneuse du blog)

      Merci de ton intervention. J

      Répondre

    • Léa 12 septembre 2013 à 2 h 29 min

      Bonjour Agnès et Jérémy

      Je me suis fait les mêmes réflexions que toi, Agnès, lorsque j’ai lu l’article du Monde en entier et finalement cet article me parait laisser une impression globale plutôt positive du jeûne (si l’on ne tient pas compte du titre), notamment en commençant par affirmer qu’  » il est possible de ne rien manger pendant une semaine sans dépérir, tout en marchant plusieurs heures par jour  » et en finissant sur une note plutôt positive qui invite à la réflexion avec la métaphore de Panacée et Hygie. Pour ce qui est de l’évanouissement, j’avais compris la même chose que Jérémy :-/ … Mais c’est finalement tout à l’honneur de la journaliste de parler du fait que les « effets secondaires » du jeûne disparaissent au bout de 3 jours et je confirme !

      En revanche, je suis d’accord toi, Jérémy, sur les 2 principaux points que tu soulignes.
      Du coup, pour répondre à ta question  » L’article du Monde vous parait-il objectif et juste ? « , l’article manque effectivement d’objectivité dans le fait de ne citer qu’1 médecin pour représenter le corps médical.
      Pour ce qui est de la nécessité de manger toutes les 4h, la journaliste ne fait que CITER le médecin en question donc je ne considère pas que cela soit un manque d’objectivité de sa part. On peut donc reprocher à la journaliste de ne citer uniquement les propos du Dr Plumey, qui, en plus, affirment une absurdité (à mon sens, mais je crois qu’on est d’accord sur ce point). En parlant d’absurdités, l’effet yoyo dont parle le « nutritionniste de l’INRA » est aussi selon moi une absurdité : les quelques personnes que je connaisse qui pratiquent ou on pratiqué le jeune n’ont jamais subit d’effet yoyo et les jeunes de plusieurs jours peuvent même être une solution à long terme pour perdre du (beaucoup de) poids (ma mère a réussi à perdre 18kg de manière régulière, sans effet yoyo, en un an grâce au jeûne, ce qu’elle n’avait jamais réussi à faire en faisant des régimes).
      Pour finir, ce qui m’a finalement le plus déçu dans cet article, c’est son titre ! Il me déçoit beaucoup car il fournit d’emblée une vision négative du jeûne en suggérant qu’il serait mauvais pour la santé et ne reflète donc pas, d’après moi, le message général du texte. Et c’est bien dommage car les personnes qui ne lisent que le titre sont beaucoup plus nombreuses que celles qui lisent l’article en entier !

      Léa

      Répondre

      • Léa 12 septembre 2013 à 2 h 35 min

        PS à Jérémy : je crois qu’il y a une erreur dans ta ref n°3 ;-)

        Répondre

  • Jerome 10 septembre 2013 à 21 h 59 min

    Bonjour Jérémy,

    Merci pour cette analyse juste et documentée contrairement à certains journalistes qui nous manipulent avec des informations à sens unique.

    La question serait de savoir si ces donneurs d’avis (ou de leçons) ont déjà essayé le jeûne pour pouvoir parler de ses effets, je n’en suis pas certains!

    Penses tu que la mono-diète (fruits ou légumes) peut être une alternative au jeune pour commencer?

    Répondre

  • Laponico 10 septembre 2013 à 22 h 55 min

    C’est intéressant.
    C’est comme la course (running) avec des chaussures dites « minimalistes » (oui, rien a voir avec le jeune, ou le repas). La majorité des médecins sont contres, et pensent qu’il faut courir avec des chaussures amorties sinon il y a des blessures.
    Mais les pro minimalistes insistent sur le fait que les blessures sont causées par une façon de courir, et qu’en minimaliste, on réapprend à courir. On ne se blesse donc pu…pareil, car le fait d’avoir habitué son pied a courir avec des chaussures avec beaucoup d’amortis (pour le sport et tous les jours, avec souvent des talons en plus) fait qu’on a tout à réapprendre : mollets a remuscler, pieds à fortifier…donc risques de blessures !
    Il suffit donc de faire une transition, indispensable et réapprendre à courir (j’ai écris un article sur mon site si vous voulez plus d’explications).
    Bref, pour faire le lien avec le jeune et cet article, c’est ce côté je donne mon avis, je suis sur de mon avis, mais au final je ne me suis pas renseigné plus que ça, et surtout je ne donne pas toute les informations…
    Bref, merci pour cet article (et ces articles en général), c’est génial de pouvoir avoir ces critiques !

    Répondre

    • Sylvain 11 septembre 2013 à 0 h 47 min

      Je m’intéresse justement à la transition vers la course à pieds (comme) pieds nus.

      Marcher pieds nus, très souvent, est-ce que ça peut aider ? Enfin, j’ai une paire de vibramFF pour la ville, que je mets pour aller au boulot.

      J’ai tenté de courir avec mes vibramFF 5 mn, j’arrive pas à chopper le coup sain, j’ai lu Born to run, le bouquin de Dubois et Brossard, mais dur dur d’y arriver.

      Répondre

      • Laponico 16 septembre 2013 à 23 h 17 min

        J’ai vu plusieurs fois qu’il fallait effectivement déjà commencer par marcher le plus souvent pieds nus. Chez moi, je ne met plus de chaussons, j’essaye un max d’être en chaussettes, et cet été dehors j’ai essayé de rester au maximum pieds nus, où en tongs.
        Après quand tu cours, il ne faut pas courir comme avec des chaussures: poser l’avant du pied et non le talon, faire des petites foulées. Un peu comme le font naturellement les enfants finalement ! perso, je courrais plus ou moins comme ça avec mes chaussures à amorti !
        Ne pas essayer d’aller trop vite, mais plutôt faire des petites séances avec les Vibram sur du macadam où tu ne devras penser qu’a tes pieds !

        Répondre

  • Bonnie Dubé 11 septembre 2013 à 5 h 27 min

    Intéressant ton article tout le monde devrais faire un jeune une fois par semaine de toute
    façon une bonne fois la nourriture va manquer et ils auront pas le choix.

    Ça rends pas malade même le pape François nous a demander de faire le jeune pour ce qui
    arrive en Syrie. Tout le monde seraient malade si on pouvait pas .

    Répondre

  • ANSO Monique de Plum 11 septembre 2013 à 11 h 15 min

    Je pense sérieusement que l’on est bien plus malade en mangeant trop que jeuner un ou plusieurs jours quand on jeûne on est bien on élimine toutes ses cochonneries accumulées par de la nourriture plus ou moins « saine » en fait le corps respire et se sent bien il devient plus léger mais dans mon cas ce n’est pas du tout pour mincir car de ce côté là ca va c’est une philosophie de la vie tout comme le naturisme la permaculture etc esprit sain dans corps sain c’est la devis n’est ce pas?

    Répondre

  • Françoise 11 septembre 2013 à 19 h 24 min

    Bonjour, je m’intéresse beaucoup à la nutrition et lis depuis peu vos articles. Concernant la préconisation de manger toutes les 4 h, elle s’adresse surtout à des personnes qui ne gèrent pas toujours bien les quantités ni leur sentiment de satiété. Il vaut mieux une collation protéinée en milieu d’après midi, plutôt que de grignoter n’importe quoi à 18h, de préférence du gras et du sucré, ou manger trop au repas suivant.
    Votre blog s’adresse surtout à des personnes qui sont à l’écoute des signaux de leur corps , ce qui n’est malheureusement pas le cas de la majorité des gens.
    S’il vous plaît, prenez un peu de recul. A être trop excessif, vous risquez de vous décrédibiliser.
    Cordialement

    Répondre

    • Jérémy 11 septembre 2013 à 19 h 55 min

      Bonjour Françoise,

      Je comprends bien vos remarques, et je dirais que non, mon blog et mes articles ne s’adressent pas uniquement aux personnes à l’écoute de leur corps. Le blog s’adresse à n’importe qui capable de se poser des questions sur son alimentation, son comportement ou autre.

      Je suis surpris de lire la recommandation de prendre une collation protéinée en milieu d’après-midi.. Un oeuf ? De la viande ? Je ne pense honnêtement pas qu’il y est beaucoup de personnes qui souhaitent et qui voudraient bien prendre « une collation protéinée ». Avez-vous des exemples en particulier ?

      Le sentiment de satiété se travaille comme tout. Apprendre à manger lentement, reposer une fourchette entre deux bouchés, prendre au moins 20 minutes pour manger… Ce n’est pas quelque chose d’insurmontable, mais qui peut se réaliser progressivement, et par tout le monde. Quand je dis tout le monde, je parle bien entendu de la majorité, et non des cas exceptionnel qui ne pourront jamais surmonter ces obstacles à cause de problèmes psycho, profonds, multiples et que sais-je encore

      Répondre

      • Françoise 11 septembre 2013 à 22 h 03 min

        Il n’y a pas que dans la viande et les œufs qu’il y a des protéines! On peut prendre du fromage blanc si on consomme des produits laitiers ( entre 7 et 8 g pour 100g) ou bien 3 ou 4 noix…
        On peut aussi prendre des encas Herbalife qui apporte 10g de protéines par portion.
        Je suis coach nutrition et je suis assez surprise et consternée du manque de connaissance des personnes concernant l’alimentation. Et assez peu sont en demande de comprendre, la plupart souhaite surtout un resultat, càd une perte de poids. Il y a un grand travail d’information à faire. L’industrie agro-alimentaire a encore de beaux jours devant elle.

        Répondre

        • Jérémy 12 septembre 2013 à 9 h 44 min

          Françoise,

          Un fromage blanc au travail, en pleine après-midi ? Est-ce réalisable par la majorité des personnes qui travaillent en France ?

          Mon blog se place, ou tente, de s’ancrer dans la réalité que vivent les consommateurs au quotidien. J’ose vous rappeler que les noix ne contiennent que peu de protéines, c’est principalement un apport gras et faut-il encore que ces noix soient nature,

 

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