La sagesse de Pythagore

Présentation du livre

 

"Quoi qu'il m'arrive, c'est pour mon bien.
Cet espace-temps est la dimension que mon esprit a choisi pour s'incarner.
Mes amours et mes amis me permettent de connaître ma capacité d'aimer.
Mes ennemis et les obstacles qui se dressent sur mon chemin servent à vérifier ma capacité de résistance et de combat.
Mes problèmes me permettent de mieux me connaître.
J'ai choisi ma planète.
J'ai choisi mon pays.
J'ai choisi mon époque.
J'ai choisi mes parents.
J'ai choisi mon corps.
Dès le moment où je prends conscience que ce qui m'entoure est issu de mon propre désir, je ne peux plus me plaindre, je ne peux plus avoir de sentiment d'injustice.
Je ne peux plus me sentir incompris.
Je ne peux qu'essayer de percevoir pourquoi mon âme a besoin de ces épreuves pour avancer.
Toutes les nuits, durant mon sommeil, c'est ce message qui m'est rappelé
sous forme de rêves au cas où j'en viendrais à l'oublier.
Tout ce qui m'entoure est là pour m'instruire.
Tout ce qui m'arrive est là pour me faire évoluer."

Sagesse pythagoricienne

La Sagesse de Pythagore

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par le Dr. Ekkirala Krishnamacharya

 

La Sagesse de Pythagore

Brève description : 
La sagesse pythagoricienne se développe d'elle-même au travers des initiés fonctionnant en tant qu'âme. Elle ne peut être apprise en classe via l'intellect. Elle a besoin d'être vécue dans la vie et requiert une ferme résolution. Maître E.K. fait partie des initiés qui vivait la sagesse intemporelle de diverse manière. En 1983 il donna à Paris un aperçu de la sagesse de Pythagore à un groupe de chercheurs de la vérité. Il s’ensuivit huit ans plus tard, la version anglaise de ce livre. 
Les enseignements contenus dans ce livre aideront le lecteur à comprendre l'unité de la Sagesse Immémoriale exprimée différemment, en différents lieux et époques. Le but est d'accomplir la fusion spirituelle entre l'Occident et l'Orient. Il donne aussi une approche de la sagesse par un initié. 

 

Contenu : 
Préface; Scènes de la vie de Pythagore; Les enseignements de Pythagore; Les clés pythagoriciennes; Les triangles pythagoriciens; Le Tetraktys; Les chiffres pythagoriques et les cycles de création; Le Seigneur des chiffres et le Seigneur de la forme; Commentaire sur les aphorismes de Pythagore; La communauté pythagoricienne. 

Le livre n’est pas encore publié en français, seulement en anglais, allemand et espagnol. 

Kulapathi Book Trust, Visakhapatnam, India 1991 
ISBN 84-88011-02-4 


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Concernant l'Auteur 
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Échantillon

Chapitre 2 : Les enseignements de Pythagore

Observons de façon plus détaillée quelques aspects de la vision de Pythagore, ainsi que sa manière particulière d'exprimer la vérité. Aujourd'hui, pénétrons ses enseignements, qui étaient de nature essentiellement humoristique, néanmoins très très profonds. 
1. Il est du devoir de chaque élève, avant qu’il ne meure, de soulager la création du poids d'un imbécile. Cet imbécile, c'est lui-même. Il devrait de même veiller à ce qu’il y ait un sage de plus sur cette terre et là aussi, c'est lui-même.

Il peut faire ensuite ce qu’il veut. C’est le minimum à attendre d’un élève spirituel.

2. Celui qui n’est pas maître de son temps, de sa raison, des ses sens, pensées et idéaux est l’esclave de chaque créature de ce monde.

Tant que nous ne sommes pas maîtres de notre temps, n’importe quel sot dans la rue peut profiter de nous. C’est ce que voulait dire Pythagore par ce précepte qui comprend pas mal de choses auxquelles nous devrions réfléchir. 10 ans suffisent à peine pour en saisir pleinement le sens, car tout dépend de la compréhension que nous avons de notre temps et de notre durée de vie. Nous ne reconnaissons pas la signification de notre durée de vie : combien agissons-nous de manière inconsidérée envers elle, comme elle est vite révolue et combien nous la laissons passer sans en profiter. Tant que nous n’en sommes pas conscients, nous ne pouvons pas comprendre complètement cette affirmation.

Nous passons beaucoup de temps sans but. Nous nous attardons des soirées et des nuits entières dans notre association. Les joueurs de cartes y restent même jusqu’à l’aube. Le week-end passe de cette façon et qu’en résulte-t-il? Ainsi, Pythagore signifie que la sagesse est contentement. Toute activité incapable de causer notre satisfaction n'est qu'une activité mécanique.

La machine humaine a son propre mode d'usure.. Nous ne pouvons compenser le temps perdu car notre durée est dépensée, que ce soit une minute, une heure ou un jour, cela ne peut revenir pour que l'on fasse quelque chose de mieux. Nous pouvons utiliser que le temps qui nous reste et chaque moment mal dépensé est à jamais perdu. Lorsque nous dépensons de l’argent, nous pouvons en regagner. Si nous perdons nos biens, nous pouvons les retrouver. Si nous ratons une occasion, nous en aurons peut-être une autre. Mais si le temps est écoulé, notre vie touche alors à sa fin et aucune montre ni horloge ne peut nous le ramener. Plus nous essayons de comprendre la signification de la vie et plus nous prenons cette affirmation de Pythagore au sérieux.

3. Chercher la connaissance c'est courir après vous-mêmes; votre ombre court après vous.

Lorsque vous marchez dans le soleil, votre ombre vous suit. Si votre visage est tourné vers le soleil, votre ombre est dans votre dos et vous suit. En revanche, si vous faites face à votre ombre, vous avez le soleil dans le dos et vous devez suivre l’ombre. L'ombre court devant vous. Votre ombre est votre corps et vos besoins. Voila ce qu'enseignait Pythagore.

 Il nous faut offrir cette pensée à notre mental et vivre une vie avant de pouvoir en comprendre l'entière signification. Le corps est composé de chair et de sang, a ses propres désirs et envies, a besoin de nourriture et de boissons, exige le repos, le sommeil, la sexualité etc. Les désirs qui dépassent ces besoins sont complètement faux. Le corps a besoin par exemple de nourriture, mais il existe également un désir de manger, il y a un besoin de boire et un désir de boire, un besoin de sommeil et un désir de dormir, un besoin de travailler et un désir de faire un travail que l'on aime, un besoin de sexe et un désir sexuel. Nous devrions être capables de saisir la ligne de démarcation.

Le besoin est vrai. Le désir est faux. Lorsque vous vous conduisez au regards de vos besoins, vous faites face au soleil. Le soleil représente l’esprit, la lumière, la source de l’illumination, la source initiale en nous, qui est le contenu de l’âme. L’âme et la lumière forment ensemble la lumière en nous. Faire face au soleil signifie vivre dans la conscience de l’âme et de l’esprit. On l'appelle Conscience de Dieu permanente.

Pythagore dit que lorsque nous vivons dans notre propre conscience, nous faisons face au soleil.. Les désirs et le corps se trouvent alors derrière nous. Lorsque nous vivons en tant qu’âme et esprit, lorsque nous sommes identifié à l’esprit, nous ne nous identifions plus avec le corps. Le corps n’est qu’une ombre. Mais parce qu'il nous a été donné par la nature pour nous servir de véhicule, il a quelques besoins auxquels nous devrions répondre. Tout ce qui va au-delà est désir. Si nous y répondons nous nous tournons vers l’ombre. Nous essayons de servir notre corps du matin au soir. Nous prenons soin par exemple de notre peau et de nos cheveux avec des parfums et des produits cosmétiques, nous veillons particulièrement à la peau jusqu'au moindre cheveux de notre tête et jusqu'aux chaussures, nous nous faisons reluire. Ainsi, de la tête aux pieds, nous lui offrons un service de 24 heures. Il en résulte que nous vivons comme un serviteur à vie de nos cheveux, de notre peaux, de nos habits et chaussures. C'est ce qu'on appelle courir après l'ombre; et dans ce cas votre soleil sera dans votre dos. Cette explication ne recouvre qu’une partie de la déclaration de Pythagore. Chacun devrait la méditer et en trouver plus pour soi-même.

4. Qu'il y ait un midi pour chacun. Il n’y a qu’à midi que l'on ne projette pas d’ombre, ni devant ni derrière.

Pythagore dit : “Qu'il y ait un midi pour toi” et explique ensuite ce qu’il entend par midi. Lorsque le soleil se trouve au-dessus de votre tête, ceci est appelé le point d'initiation. C'est appelé aussi techniquement le “Douze Supérieur”. Pythagore avait deux termes particuliers : “Douze Supérieur” et “Douze Inférieur”. Debout sur cette Terre avec le soleil au-dessus de votre tête est appelé le “Douze Supérieur”, c’est le midi. Lorsque le soleil est sous vos chaussures, c’est appelé le “Douze Inférieur” ou le temps zéro.

Il y a encore deux points : l’Est où le soleil se lève et l’Ouest où le soleil se couche.

En tout ce sont les quatre points cardinaux du jour. Même durant le “Douze Supérieur”, la formation de l’ombre ne peut être évitée que si nous sommes debout. Cela signifie que tant que vous n'êtes pas érigé mentalement et moralement, cette ombre existe. C'est ce qu'on appelle une vie droite. Pythagore le qualifia de Verticales.

Les Verticales représentent une nature droite : droiture dans la pensée, la parole et l’action. Par exemple, si vous appréciez quelqu'un, vous devriez dire : “je vous aime bien.” A défaut, vous devriez dire “Je ne vous aime pas”. Mais ne dites pas à quelqu'un que vous n'aimez pas un tiers. Au lieu de cela, dites le directement à la personne concernée. Si vous parlez négativement de quelqu'un en son absence, cela n'est pas appelé droiture ou vie verticale. Les verticales représentent les vertus personnelles et l’auto discipline.

Pythagore définissait aussi les Horizontales comme les vertus sociales ou comme notre comportement social envers la société. Par exemple, l'amour ou la tolérance sont appelées les vertus horizontales ou sociales requises pour l'interaction avec la société. Il qualifiait également les Verticales de fil à plomb et les Horizontales de niveau d'esprit. On les appelle les instruments, même chez les francs-maçons, bien qu'ils ne soient utilisés comme symboles vocaux qu'une heure par mois dans les loges. A moins que le vertical du fil de plomb et l'horizontal du niveau de l'esprit ne soient pratiqués dans la vie quotidienne, on ne peut se revendiquer comme franc-maçon ou constructeur.

L'usage oral de symboles demeurent une farce s'ils sont dénués d'application pratique dans la vie.. Les pratiquants de ces symboles dans la vie sont les constructeurs de la société qui ne réclament rien. Lorsque Pythagore les désignait comme outils de la franc maçonnerie, il se référait aux francs-maçons opératifs et non aux spéculatifs. On est fier dans une société maçonnique d’être franc-maçon spéculatif et non opératifs. Ainsi, nous sommes aussi utile que la poussière tant que nous ne sommes pas des franc-maçons opératifs et que nous n’appliquions ces vertus au quotidien. Nous pouvons être membres d'une société ritualiste pendant de nombreuses années. On peut tenter d'observer le rituel uniquement dans la salle du rite et non dans la vie. Nous ne sommes alors qu'un maçon spéculatif. Absolument inutile car nous ne construisons aucun temple sur le plan solide.

 

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