Moteur à eau

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Moteur à eau pour économiser jusqu’à 50% de carburant.

 ♦ 24 FÉVRIER 2015 ♦ POSTER UN COMMENTAIRE

Un Papin moderne invente le moteur à eau

Corine Sabouraud

.. PHOTO/Ph. C. S

Trois fois médaillés d’or du prestigieux concours Louis-Lépine, Jacques Bristiel sort enfin du secret pour le moteur à eau, sa 4e invention. La machine à vapeur dont rêvait Denis Papin.Le

radar routier parlant, c’est lui. L’ordinateur extincteur de feux à bord des avions, c’est encore lui. Le joint marin révolutionnaire c’est toujours lui. Jacques-Franck Bristiel, 68 ans, ingénieur aéronautique en retraite et ancien pilote d’essai, est un inventeur né. Un créateur dans l’âme qui a déjà décroché trois médailles d’or au concours Lépine de 2001, 2002 et 2011, ainsi que le prix Léonard de Vinci. Mais ça, c’était avant. Bardé de diplômes de hautes écoles, ce fils d’ouvriers lorrains, installé depuis 2005 sur un voilier au Barcarès, sort aujourd’hui sa quatrième création, digne d’un nouvel or Lépine. Le moteur à eau. Inspiré de la machine à vapeur de Denis Papin ? « Non, c’est surtout la pollution qui m’a guidé », répond l’esprit fécond. « Petit, on était pauvre mais je n’étais pas trop bête et je suis devenu un scientifique imaginatif. Mes innovations me viennent toutes seules, par l’observation du quotidien », explique le savant. Le don lui permet aisément de mettre ses théories en pratique en construisant des prototypes dont il dépose ensuite les brevets à

l’INPI.

Des inventions au secret

« Et à chaque fois, l’INPI me met au secret un certain temps avec interdiction d’exploiter et de divulguer mes projets », poursuit-il. Le moteur à eau n’ayant pas échappé à la procédure, son concepteur a été obligé de garder le silence jusqu’à la récente parution de l’information au Journal Officiel. Impatient de lever voile, le passionné en révèle désormais tous les détails et avantages. « Il s’agit d’un système équipé de deux réservoirs de capacité variable, en fonction de l’autonomie désirée, dont un contient 60 % d’eau tombée du ciel et l’autre 40 % de carburant. Il est également doté d’une alimentation, d’un compresseur et d’un vaporisateur reliés au moteur du véhicule ». Testé sur un tracteur agricole, le processus hydraulique hybride transforme l’eau en particules qui augmentent le taux de compression et réussit à développer jusqu’à 500 CV. « Idéal pour améliorer le rendement des moteurs thermiques et réduire la consommation de carburant de 60 %, diminuant d’autant la pollution résiduelle dans l’air », affirme Jacques-Franck Bristiel. Concrètement son prototype, d’un coût prévisionnel de 1 000 €, est destiné aux moteurs à essence ou diesel, de 100 à 500 CV, pour poids lourds, gros engins de chantier ou agricoles, groupes électrogènes. Lui, il lui aura fallu 5 000 € et deux ans pour le mettre au point. Un espoir de commercialisation à la clé ? « J’ai signé une convention avec une société allemande pour une fabrication à grande échelle. La France n’a pas été intéressée car l’eau n’est pas chère », confesse l’inventeur qui souhaiterait malgré tout rester maître ou au moins partie prenante de l’aventure. Une vraie première . Le radar ? « Je l’ai offert au président Bush et depuis les blindés US en sont armés ». Le joint marin ? « Il a été copié et récupéré »… Fataliste, Jacques-Franck Bristiel ne jugule pas son imagination pour autant. Sa prochaine machine infernale, au bonus écologique à nouveau garanti, réside dans un procédé de rechargement de batteries pour voitures électriques qui seront capables alors de rouler sur un Perpignan-Paris sans un sou déboursé. Dans ses cartons également, le vœu de fonder un Lépine régional en Languedoc-Roussillon et celui d’obtenir la création d’un brevet européen. En rêve. Le triple lauréat en or du concours Lépine pense à des inventions plus grand public.

Ajoutée le 13 févr. 2015

Ce procédé consiste à injecter de l’eau dans le moteur via l’installation d’un kit pour économiser

jusqu’à 50 % de carburant sur tous types de moteurs, diesel ou essence.
L’installateur fixe un réacteur au collecteur d’échappement du moteur ou « précatalyseur ». Il le relie à un « bulleur » d’une capacité d’un litre contenant de l’eau de pluie (ou déminéralisée) et à un diffuseur installé à la prise d’air. L’aspiration du moteur génère la formation de bulles d’air. L’air humide obtenu passe par le réacteur, dont la température et la composition vont permettre sa transformation moléculaire avant son injection.
Depuis un an, Marc Renaudin, Lorientais de 64 ans, expérimente ce procédé développé par Laurent Baltazar, un fournisseur installé à Plounéour-Ménez (29).
Le reportage d’Yves Madec.
Voir aussi les voitures « à moteur à eau » au lien:

https://www.youtube.com/watch?v=DJqlu…

moteur-a-eau

https://www.youtube.com/watch?v=PMA1TwzmJM0

http://carfree.fr/index.php/2007/09/05/le-moteur-a-eau/

http://www.generateurhho.com/ca-existe-ou-pas/le-moteur-a-eau-est-il-une-arnaque

http://gerald.abt.free.fr/ecolo/moteur-a-eau.htm

KIT:

http://samuel.benoit.online.fr/fr/arnaques-economiseurs-carburant-combustible-aimant-fuel-saver

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