Aucun intérêt

Voilà, aucun intérêt.

La plupart des gens s'en fiche. Oh, peut-être qu'ils vont avoir deux ou trois secondes d'émotion, du genre, "c'est triste quand même" et puis ça passera aussi vite que c'est venu. 

Voilà pour quelles raisons, je n'ai absolument aucun espoir et que j'espère juste vivre assez longtemps pour assister à l'effondrement de l'espèce humaine. C'est même sans doute la dernière chose qui me motive à rester encore en vie. 

 

Les poussins de manchots empereurs sont les premières victimes de la fonte de la banquise en Antarctique

 

La totalité des poussins de quatre des cinq colonies surveillés par l'étude sont morts à cause de la fonte trop précoce de la banquise.

Article rédigé parfranceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 24/08/2023 17:50

 Temps de lecture : 2 min.

Une employée du parc Marineland prend soin d'un manchot d'une semaine, à Antibes, le 12 janvier 2003 (JACQUES MUNCH / AFP)

Une employée du parc Marineland prend soin d'un manchot d'une semaine, à Antibes, le 12 janvier 2003 (JACQUES MUNCH / AFP)

Les manchots empereurs seront-ils la première espèce polaire à disparaître en raison du réchauffement climatique ? Une étude scientifique, parue jeudi 24 août, constate une mortalité totale et "sinistre" des poussins dans plusieurs colonies de l'Antarctique, à la suite de la fonte record de la banquise ces derniers mois. "Nous le prévoyions depuis un certain temps, mais le voir réellement se produire est sinistre", a déclaré à l'AFP l'auteur principal Peter Fretwell, chercheur au British Antarctic Survey.

Sur cinq colonies surveillées dans la région de la mer de Bellingshausen, à l'ouest de l'Antarctique, toutes sauf une ont subi une perte "catastrophique" de 100% de poussins, qui se sont noyés ou sont morts de froid lorsque la glace a cédé sous leurs minuscules pattes. Ils n'étaient pas assez matures pour affronter de telles conditions, rapportent les chercheurs dans Communications: Earth & Environment, une revue du groupe Springer Nature. "Il s'agit du premier échec majeur de la reproduction des manchots empereurs dans plusieurs colonies en même temps en raison de la fonte des glaces de mer, et c'est probablement un signe de ce qui nous attend à l'avenir", ajoute Peter Fretwell.

La fonte précoce de la banquise menace leur reproduction

Lors du printemps de l'hémisphère sud de l'année dernière, de la mi-septembre à la mi-décembre, la banquise antarctique, qui se forme par congélation de l'eau salée de l'océan, avait atteint des vitesses de fonte record, avant de chuter en février à son plus bas niveau depuis le début des mesures satellitaires, il y a 45 ans. Or cette fonte précoce est intervenue au beau milieu de la période de reproduction des manchots empereurs, déjà complexe et fragile.

Ces oiseaux marins se reproduisent en plein hiver austral, lorsque les températures sont les plus rudes, un processus qui s'étale sur de longs mois, entre l'accouplement, le couvage et le moment où les poussins sont autonomes, grâce notamment à la formation de plumes imperméables, en général vers janvier-février.

Les manchots pourraient disparaitre d'ici à 2100

Les manchots empereurs sont certes capables de trouver des sites alternatifs, mais les records de fonte depuis 2016 menacent de dépasser leurs capacités d'adaptation, estiment les scientifiques. "Une telle stratégie ne sera pas possible si l'habitat de reproduction devient instable au niveau régional", conclut l'étude.

Le manchot empereur a récemment été classé comme espèce menacée par l'autorité américaine de protection de la faune. Outre la mise en péril de ses lieux de reproduction, il est également fragilisé par l'acidification des océans, autre effet du réchauffement climatique, qui menace certains crustacés dont il se nourrit. Le British Antarctic Survey estime qu'au rythme actuel du réchauffement climatique, la quasi-totalité des manchots empereurs pourraient avoir disparu d'ici à la fin du siècle.

 

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