"Des animaux pour rester des hommes"

 

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Des animaux pour rester des hommes

19.90 €

Ce n’est ni un roman, ni de la poésie, juste un partage de ma passion de l’humain et de l’animal à travers mon action de médiation animale en milieu carcéral. Des photos prises pendant notre travail, des moments « volés », un zoom sur ce lien entre deux êtres vivants, presque invisible à première vue mais bien réel.

Je voudrais donner une autre image de la prison et de ses occupants, mettre la lumière sur un milieu qui fait peur, que l’on ne connaît que par « extraits de films », un univers totalement déshumanisé, que l’on veut oublier, cacher… L’animal permet d’y entrer de manière douce, naturelle et permet de croire en l’humanité qu’il y a en chacun de nous. Il est important pour moi également de partager ma collaboration avec mon partenaire depuis 11 ans, un golden retriever, nommé Sunny. C’est lui qui prend la parole et raconte notre parcours, nos rencontres, notre histoire…

Catégories : . Mots clés : . Auteur :.

Extrait du livre

« Je m’appelle Sunny, je suis un golden retriever de 11ans, fidèle compagnon de ma maîtresse Patricia. Voilà 6 ans que je la suis à la prison de Strasbourg, jour après jour, saison après saison. J’arpente avec elle les longs couloirs froids, les innombrables escaliers de cet univers métallique et presque inhumain. »

« Ma seule présence suffit-elle à rendre plus humain cet enfer ? »

« L’homme aux tatouages s’avance vers moi, une balle de tennis à la main. Il me parle, me chuchote à l’oreille des confidences que je suis le seul à entendre. Il est marqué, meurtri, mais sa voix est douce. J’ai conscience de l’importance de ce moment, c’est un échange privilégié, je lui fais sentir que je suis là pour lui, que je le comprends. Je suis le lien vers l’extérieur, vers la vie, celle qu’il retrouvera d’ici quelque temps. Il me dit avoir attendu et compté les jours jusqu’à ma visite, il espérait que je viendrais et cela lui donnait un but. »

Intervenante en Médiation Animale formée à l'Institut de zoothérapie du Québec.

 

Professionnelle de l'accompagnement thérapeutique pratiquant la thérapie Brève. Approche systémique et stratégique formée à l'Institut Gregory Bateson Paris.

 

L’ANIMAL COMPAGNON DE VIE ET DE REINSERTION

2ème Prix Initiatives Justice 2011

Il est encore temps de voter, la partie n'est pas gagnée!!!
http://www.femina.fr/Prix-Solidarite-Version-Femina-Europe-1/2015
http://www.femina.fr/Prix-Solidarite-Version-Femina-Europe-1/2015/Alsace-Les-Dernieres-Nouvelles-d-Alsace/ARNOUX-Patricia

Merci pour votre soutien

A  partir d'aujourd'hui dans le journal l'Alsace en collaboration avec Europe 1, je refais partie des finalistes pour le prix "Fémina" . 7000 Euros à la clef pour mon association Evi'dence !!! Cela n'est vraiment pas négligeable vu la charge de travail actuelle !! Alors n'hésitez pas à prendre vos téléphones ou vos ordinateurs pour voter si vous voulez soutenir mon action en place depuis maintenant  7ans à la maison d'arrêt de Strasbourg.

Vous pouvez appeler dès aujourd'hui et jusqu' au 13 octobre 2015 au 0 897 043 753 ou par SMS envoyer PRIX au 73916 ou connectez vous sur fémina.fr et europe1.fr rubrique "Prix Solidarité Version Fémina- Europe 1. Mon  code sera le : 0801

L'info est à partager sur vos réseaux et connaissances sans modération bien entendu! Merci pour votre soutien précieux!

MEDIATION ANIMALE EN MILIEU CARCERALROUTE 67

PASSAGE à RTL LE 07.07.15

Avec un peu de retard....

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/les-pouvoirs-du-chien-7779029143

NUIT DES TROPHEES ROUEN 2014

Une nouvelle belle reconnaissance pour l'association Evi'dence lors de la nuit des trophées à Rouen le 24 février 2014... En espérant un jour pouvoir enfin être reconnu par le ministère comme un mode de prise en charge à part entière et de pérenniser l'action à Strasbourg mais aussi de pouvoir l'essaimer... Je crois toujours autant en ce que je fais et aux "pouvoirs des animaux" même si nous n'avons pas la prétention de faire des miracles mais j'espère mettre ma pierre à l'édifice au même titre que les autres professionnels accompagnant..

 

Des animaux abandonnés trouvent refuge en prison.

 

En prenant soin d’un animal en souffrance

le détenu apprend la maîtrise de soi et la responsabilité,

il prépare sa réinsertion.

 

Les animaux, quant à eux, se reconstruisent en retrouvant la confiance en l'humain et une nouvelle joie de vivre...

 

Comment un homme et un animal réunis dans l’isolement

peuvent s’offrir mutuellement une nouvelle vie.

 

 


GÉNÉRIQUE
Réalisation : Inthemood...
Son : Dominique Ciekala, Christophe Motte
Montage : Hugues Landry
Etalonnage : Paul Champart
Production : Inthemood... / The Animal Affinity Club

 
 
Magazine » Enquêtes

SANTÉ & BIEN-ÊTRE

Des animaux thérapeutes

 

On connaissait l’effet bénéfique d’une présence animale sur les êtres humains. De là à imaginer nos amis les bêtes faire leur entrée dans les hôpitaux français... Pourtant, depuis près de trois ans, la zoothérapie, testée dans certains établissements, permettrait d’améliorer la santé physique et mentale des patients atteints de troubles cognitifs, de la mémoire ou de psychomotricité.

Un thérapeute pas comme les autres a débarqué, il y a six mois, à l’hôpital gériatrique des Charpennes à Lyon. Réformé de l'école de chiens d'aveugles « parce qu'il avait peur des camions dans la rue », Eliott, un jeune labrador de 3 ans, a été accueilli à bras ouverts par l'Unité neuro-vasculaire de la personne âgée (UNV), pour assister ergothérapeutes et kinésithérapeutes pendant les exercices de rééducation des patients atteints d’Alzheimer ou ayant subi un accident vasculaire-cérébral (AVC). Contrairement au concept de chiens visiteurs, mis en place dans de nombreuses maisons de retraite pour divertir les anciens, cette technique thérapeutique vise à améliorer le langage, la mémoire, l’état dépressif, les problèmes relationnels et/ou la psychomotricité des patients, par la médiation animale. On appelle cela la zoothérapie. « Le plus original et le plus innovant ici, souligne le Professeur Krolak-Salmon, neurologue, médecin-chef et heureux propriétaire du labrador, c'est le travail du chien dans les exercices de rééducation de personnes âgées, après un accident vasculaire cérébral (AVC). »« Andrée, 79 ans, a été victime d’un AVC fin 2011, explique Philippe Bonnet, kinésithérapeute du service. A raison de deux ateliers par semaine, Eliott a très vite favorisé l’élargissement de son champ de vision. Ne pouvant plus se repérer dans l’espace, la présence du labrador lui permet de ne plus rester fermée sur elle-même, et de relever la tête. Le regard est le premier sens qui permet l'ouverture vers l'extérieur. Au début, elle se concentre sur l’animal pour le suivre puis ce sera sur l'environnement. Le chien lui sert de repérage visuo-spacial. » Ainsi, obéissant aux ordres du thérapeute, Eliott se déplace de gauche à droite pour « ouvrir le champ perceptif visuel » de l'octogénaire qui, appuyée sur sa canne, parvient à mieux se repérer dans l’espace et à faire quelques pas. 
Le chien n’est pas le seul animal utilisé en zoothérapie. Le cochon d’Inde, les équidés ou encore les dauphins peuvent eux aussi avoir un rôle de médiateur thérapeutique.

Si la zoothérapie, contrairement aux Etats-Unis, est encore peu répandue en France, les bienfaits thérapeutiques des animaux sur l’homme sont reconnus depuis des siècles. En 1792, en Angleterre, l’homme d’affaires philanthrope William Tuke fonde le York Retreat. A cette époque les malades mentaux, traités très durement, sont enfermés, enchaînés et battus. En leur proposant de s’occuper d’animaux, il va s’apercevoir que ces malades vont se responsabiliser, développer un lien d’attachement, et reconstruire une estime d’eux-mêmes. Après la première guerre mondiale, les infirmières du Pawling Army Air Force Convalescent Hospital de New York utilisaient des chiens comme aide à la thérapie pour les soldats traumatisés. Au 19ème siècle, durant la guerre de Crimée, Florence Nightingale, fondatrice des techniques infirmières modernes, et pionnière dans l’emploi d'animaux à titre thérapeutique, gardera une tortue à l’hôpital après avoir remarqué que ceux-ci avaient le pouvoir de réconforter les gens et de diminuer leur anxiété. En 1953, c’est Boris Levinson, psychiatre américain, qui va véritablement développer les possibilités de l’animal en thérapie après avoir découvert par hasard l’influence positive de son propre chien sur un jeune patient autiste. L’enfant, emmuré dans son mutisme, refusait toute communication avec le monde extérieur. Resté par inadvertance dans le cabinet, son chien s’approcha du garçon, le renifla, le lècha. Et là, comme par miracle, l’enfant, pour la première fois, s’exprimera avec le chien. Il demandera même à revenir pour le revoir. C’est ainsi qu’est née la « Pet Facilitated Psychotherapy » (psychothérapie facilitée par l’animal). D’autres thérapeutes comme Friedmann, Katcher, Lynch ou Thomas vont mettre en évidence les effets de l’animal sur la santé. Par exemple, le simple fait de caresser un animal fait baisser la tension artérielle et permet de diminuer la mortalité chez les sujets cardiaques. Le Dr Serpell de Cambridge a même démontré que l’animal familier permettait aux patients de vivre plus vieux et en meilleure santé avec, chez les personnes âgées, une diminution des fractures du col du fémur. Phénomène assez récent, les animaux font leur entrée dans certains services hospitaliers. Selon François Beiger, fondateur et directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie, une trentaine d’hôpitaux en France auraient aujourd’hui adopté cette technique thérapeutique. « Depuis 2009, de plus en plus d’établissement de santé nous envoient des thérapeutes, des infirmiers, des kinés ou encore des psys en formation, explique-t-il. Je suis ravi de cet engouement mais il ne faut pas qu’il soit uniquement induit par un effet de mode ! Je constate que, depuis deux ans, beaucoup de jeunes gens veulent devenir zoothérapeutes et me contactent pour me demander de les former. Mais attention, ce n’est pas un métier ! Seuls les professionnels du milieu médical déjà familiarisés avec ces types de pathologies peuvent y accéder. »

Objectif 2013 du Professeur Krolak-Salmon et de son Unité neuro-vasculaire de la personne âgée du CHU de Lyon : établir, pour la première fois en France, un programme de travail pour démontrer l’efficacité de la zoothérapie, au moyen d’une étude clinique sur deux groupes de patients ayant la même pathologie - l’un aidé du chien, l’autre non.« Pour l’instant, les résultats restent considérés comme plus ou moins subjectifs et abstraits, concède Philippe Bonnet. Alors même si cette rééducation très spécifique ne doit pas se substituer aux autres, cette étude peut offrir à la science une autre ouverture ».

Suite à un AVC, Marie, 77 ans, avait récupéré une bonne partie de sa motricité. Subsistait une héminégligence à gauche. « Après plusieurs contacts physiques réguliers avec Eliott, elle est parvenue à reprendre conscience de ce côté gauche et à retrouver progressivement l’utilisation de sa main », raconte Philippe Bonnet, qui s’est occupée d’elle. Si cette expérimentation au sein du CHU de Lyon en est encore « aux balbutiements, on a déjà pu constater que la présence de ce chien était une vraie valeur ajoutée dans le travail de rééducation. Et un énorme facteur de motivation pour les soignants comme pour les patients. ».

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