TOUS, SAUF ELLE : Ecriture à tiroirs.
- Par Thierry LEDRU
- Le 31/07/2017
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Dans le roman en cours, TOUS, SAUF ELLE ( la suite de l'histoire : "Les héros sont tous morts") il va y avoir une flopée de personnages et c'est vraiment un critère inconnu pour moi...
"Vertiges" : trois personnages
"Là-Haut" une dizaine...
"Noirceurs des cimes" une dizaine...
"Jusqu'au bout" une dizaine...
"A cœur ouvert", une dizaine.
"Kundalini", une dizaine...
"Jarwal le lutin", une dizaine pour chaque tome
"Les héros sont tous morts" compte déjà plus de monde...Mais certains ne font qu'un bref passage :)
Par contre, dans "Tous, sauf elle", après 22 pages d'écriture, je compte déjà 16 personnages !
J'en suis réduit à tenir un cahier et à prendre des notes...
Ce qui est complexe, c'est de construire un scénario à tiroirs dans un meuble immense... On peut penser que les tiroirs ne communiquent pas entre eux et que les éléments insérés n'ont aucun lien, aucun contact entre eux, d'un tiroir à un autre... Mais ce qui m'intéresse, c'est justement de créer une "brèche", un étroit passage par lequel, quelques éléments se retrouvent, parfois, dans une situation commune, de montrer qu'un événement apparemment particulier peut avoir de grandes incidences sur l'ensemble. C'est la théorie de "l'aile de papillon" et les battements effrénés de l'animal restent toujours susceptibles de déclencher une tornade, n'importe où...
Je m'intéresse aussi aux motivations de chacun. La vérité de l'un est le cauchemar de l'autre. Les incompréhensions s'élèvent lorsque l'intérêt de chacun est atteint. La notion de "bien et mal" est dès lors très fluctuante et particulièrement sujective. Tellement subjective que certains fomentent ce qui dépasse l'entendement sans aucun problème moral. Dès lors, quelle est la validité et la justesse de cette "morale"? Est-elle donc inévitablement contaminée par les intérêts ? Toute forme d'éducation, intellectuelle, religieuse, culturelle, porte en son sein une intention et la morale en est l'étendard. Les esprits sont fascinés par l'étendard ou le rejettent. C'est un paravent destiné à limiter les analyses...
Il suffit pour en avoir une idée de lire l'actualité avec un regard en biais, non pas frontalement au risque de rester figé sur l'annonce mais de chercher au-delà de l'événement ce qu'il contient d'intérêts, d'intentions, de programmations, d'objectifs...
Et là, il faut s'engager dans un recoupement très vaste, le plus vaste possible, tous les articles, tous les développements, tous les points de vue, toutes les analyses, sans jamais omettre l'origine de la source.
Cette fois, j'ai décidé de ne pas limiter la taille du meuble, ni le nombre de tiroirs, ni le nombre d'éléments qui s'y trouvent...
Tout sera lié...
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