Ils ont peur (politique)
- Par Thierry LEDRU
- Le 08/03/2016
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Il n'y a dans cette interview que diverses sources de peur chez ce politicien (je n'emploie pas le terme d'homme volontairement)
Peur du Peuple.
Peur de perdre sa place.
Peur d'une force d'informations qui lui échappe : internet.
Peur du rejet de ses confrères s'il n'intervenait pas pour soutenir leur système.
Vient s'ajouter à ces peurs, les arguments habituels :
révolution, anarchie, culpabilisation des "rebelles"
valorisation du systéme actuel qui signifie que le Peuple a besoin de Maîtres.
ILS ONT PEUR.....
Pour le secrétaire d'État écologiste, la pétition anti-loi du travail qui a récolté plus d'un million de signatures ne doit pas influencer la politique
Jean-Vincent Placé, secrétaire d'État écologiste à la Réforme de l'État, s'impose comme centriste. Interrogé lundi matin sur France Info, l'ancien président du groupe écologiste au Sénat n'a pas mâché ses mots au sujet de la pétition lancée contre la réforme du travail :
"Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui font la loi de la République, c'est le gouvernement qui présente des textes, c'est le Parlement qui va les voter, ce sont aussi les partenaires syndicaux qui vont les discuter, les renégocier".
Selon lui, le texte proposé par Myriam El-Khomri est "nécessaire" :
"Je défends tout à la fois le texte, parce qu'il est nécessaire, et la négociation syndicale, (...) en particulier avec celles et ceux qui veulent discuter".
Jean-Vincent Placé va même plus loin, estimant contre-productive la mobilisation citoyenne "permanente" :
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"Est-ce que dans ce pays, à chaque fois qu'on est mécontent, parfois même très légitimement, on peut éviter de hurler, de jeter l'opprobre ? (...). Il y a beaucoup de choses à faire et on ne pourra pas le faire avec cette façon un peu révolution permanente, manif permanente, critique permanente. Moi je suis un réformiste radical, j'assume, et écologiste".
Réformiste radical d'une part, mais aussi centriste de l'autre. Jean-Vincent Placé n'hésite pas à citer des politiques dont les idées sont rarement associées à celles du gouvernement actuel.
"Je crois que j'ai toujours été centriste mais peut-être moins assumé. Je pense que nous devrions avoir une vision commune. J'ai cité souvent Jean-Pierre Raffarin, Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Fréderic Lefebvre. Moi je vois que ce sont des gens qui, dans le cadre de ce que nous faisons, font des propositions, parfois même sont à nous soutenir
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