JUSQU'AU BOUT : prémonitoire
- Par Thierry LEDRU
- Le 10/07/2019
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Rhône : l'avocat des gérants du Super U de l'Arbresle met en garde les auteurs de menaces de mort
Les gérants du Super U de l'Arbresle dans le Rhône qui ont dû démissionner mardi 9 juillet, suite à la diffusion de photos de chasse en Afrique où ils posent avec des animaux, sont menacés de mort ainsi que leurs proches.
"JUSQU'AU BOUT" est en quelque sorte prémonitoire, dans le sens où j'imagine que viendra un temps où les actes violents surgiront contre les individus qui ne respecteront pas la nature, dans son ensemble... Dans le roman, Pierre, le personnage principal, passe à l'acte. Il tue. Ceux qui vont à l'encontre de ses valeurs les plus profondes.
On peut bien évidemment condamner cet extrémisme.Et en même temps, si on y pense de façon "non-émotionnelle", et tout autant détachée de toute règle morale, est-ce que les animaux qui sont victimes de ces gens-là iraient nous reprocher quoi que ce soit, si on en venait à une chasse aux sorcières radicale ?
Beaucoup répondront que l'humain a une prédominance qui ne peut être contestée sur le règne animal et qu'aucune mise à mort animale par un humain ne peut appeler un retour de bâton tout aussi violent.
Eh bien, j'en doute de plus en plus fortement...Dostoïevski a écrit il y a longtemps qu'il ne voyait pas en quoi un assassinat perpétré avec une hache était plus monstrueux qu'un bombardement sur une population civile. On pourrait commencer à envisager que le fait d'égorger un cochon n'est pas moins monstrueux que d'égorger un humain.
La prédominance archaïque de l'humain sur la planète nous a conduit là où on en est. Soit on sort de ce concept foncièrement religieux tout autant que "scientifique", et on arrête d'égorger les cochons, les vaches, les poules, les poissons et tout le reste afin d'apprendre à honorer le vivant et non la viande morte, soit on continue à creuser la fosse commune de l'humanité.
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