"L'amor dans l'âme" Sandra Mézière
- Par Thierry LEDRU
- Le 09/05/2016
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Un beau texte de présentation pour une sortie aux éditions du 38, un livre dans les coulisses du cinéma, festival de Cannes.... Une belle rencontre avec Anita Berchenko, éditrice. Il ne reste plus qu'à rencontrer les lecteurs et lectrices. Sandra Mézière est à suivre dans ses rubriques, chroniques et analyses du cinéma. Et maintenant, dans son envol littéraire dans les sphères du roman. Longue et belle route à elles deux.
5 avril ·
Publication de mon 1er roman aux Editions du 38 le 31.03.2016 – Episode 1 : le titre et la couverture en avant-première!
A la fin du mois de mars, mon roman « L’Amor dans l’âme » sera disponible en papier en librairie mais aussi en numérique. Alors, il sera peut-être sous vos yeux et il ne m’appartiendra plus. Petite, mon rêve était déjà de publier un roman. Alors, vous comprenez, c’est un saut dans le vide et un rêve d’enfance. Très tôt, il y a eu des quantités de livres dévorés, et surtout, il y a eu le cinéma. Une autre passion de l’enfance. Qui a changé le cours de ma vie. Qui imprègne d’ailleurs ce roman. Un roman sinueux, labyrinthique, cinématographique. Dans les lieux où il se déroule, les références, la structure. Plus récemment, il y a un peu plus de deux ans, il y a eu le fracas de la réalité. Un fracas assourdissant. La mort. Ineffable. Impensable. La part de rêve que, malgré tout, elle ne sera pas (totalement) parvenue à annihiler.
L’écriture, la nécessité, viscérale, vitale même, d’écrire a été plus forte. Le chant fougueux des mots pour affronter le silence tétanisant de la disparition. Ecrire pour affronter l’indicible. Un cri de colère au départ. L’indifférence assassine. Des coups au cœur. Des bleus à l’âme. Un élan du cœur, aussi. Et les mots, rageurs ou langoureux, comme seul rempart, seule issue. Inéluctables.
Ce bonheur-là, rien ne peut le briser : inventer un univers, ciseler une phrase, me laisser être accompagnée par elle, hantée parfois, la tordre, la déchiqueter, la reconstruire, la modeler, se reconstruire, l’effacer, s’effacer devant les mots qui s’imposent. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à l’oubli de soi et de ses blessures. Un pansement. Une parenthèse. Fugaces et enivrants.
En dehors de ma maison d’édition, personne n’a encore lu ce roman. Un roman c’est une confiance, celle d’un éditeur, en l’occurrence une éditrice. Une confiance sans laquelle je ne pourrais et n’oserais vous le livrer. Grâce à son regard aiguisé, son empathie, sa confiance. Merci à elle à nouveau car écrire c’est aussi sans cesse repousser les doutes qui vous murmurent et vous assènent inlassablement que c’est une folie, une inconscience, une vanité. Et les miens savent être vindicatifs et bruyants.
Il faut une dose de folie sans doute aussi pour livrer une part de soi. Parce que si ce sont des personnages, si c’est une fiction, un roman, c’est toujours une part de soi. Une vérité légèrement mensongère. Un espace de liberté. De vérité. D’audace peut-être. Mais sûrement pas de courage. Le vrai courage, il a dicté l’envie et la rage et la nécessité d’écrire ce roman, et il lui est dédié.
J’ai hâte d’avoir le plaisir d’échanger avec vous sur ce livre et sur le sujet qui en a dicté l’écriture. Vos avis et commentaires seront toujours les bienvenus.
Son titre est donc « L’amor dans l’âme ». La mort dans l’âme, au départ. "L’amor" l’emporte sur la mort, peut-être, finalement. A vous de voir. Ce roman, je l’ai aussi écrit pour des bienveillants. Un « bienveillant », qui sait...
Il vous appartient désormais. Il va prendre son envol. Vivre sa vie. Je partagerai ici ses aventures, et celles qu’il me fera vivre (un débat dans un festival de premier roman auquel j’ai le plaisir d’être conviée et une séance de dédicaces dans une librairie sont déjà prévus, je vous en dirai bientôt plus).
En attendant, je vous en dévoile aujourd’hui le titre et la couverture. A suivre, très bientôt (ici et sur mon blog Inthemoodforcinema.com), le deuxième épisode, avec la quatrième de couverture qui vous en dira plus sur le sujet du roman.
Pour en savoir plus sur Les éditions du 38 par lesquelles je suis ravie et fière d’être publiée (en papier ET en numérique donc) : http://www.editionsdu38.com/
LES ÉDITIONS DU 38
Format papier
Broché 140 x 216
286 pages
18€
Disponible en librairie
Format numérique
7,99€
Le 24 mai 2014, à Cannes, l’avant-dernier jour du 67e Festival du Film, une jeune actrice est retrouvée morte dans la chambre d’un palace, une balle dans le cœur. Les preuves, flagrantes, ne laissent guère planer de doutes sur les circonstances du drame.
Et pourtant…
Que s’est-il passé dans sa vie pour que son existence s’achève dans ces tragiques circonstances ?
La clef du drame se trouve-t-elle parmi les personnes qui l’ont côtoyée ces quatre derniers jours ou dans son passé, dont les récits s’entrecroisent au fil de l’enfance et des festivals de cinéma ?
Dans ce théâtre des vanités, ce cénacle du 7e art, ce monde aussi fascinant que cruel, la vérité est complexe, bien éloignée de ce qu’elle semble être…
L’amor dans l’âme est un roman aux accents mélancoliques, magnifiquement romanesque, une histoire qui entremêle deuil et amour impossibles, et pose un regard plein d’interrogations sur nos comédies humaines.
Diplômée en droit, sciences politiques, médiation culturelle, et titulaire d’un Master 2 professionnel de cinéma à la Sorbonne, Sandra Mézière, Parisienne et native de Laval, est blogueuse et chroniqueuse cinéma notamment sur Inthemoodforcinema.com qu’elle a créé en 2003.
Dès l’adolescence, des concours d’écriture lui ont permis d’être une dizaine de fois membre de jurys de différents festivals où elle n’a jamais cessé de retourner depuis.
L’amor dans l’âme est aussi une déclaration d’amour à sa grande passion, le cinéma, et aux festivals qu’elle couvre depuis de nombreuses années et qu’elle connaît parfaitement, comme le Festival du Cinéma Américain de Deauville, le Festival de Cabourg et le Festival de Cannes où évoluent les personnages de ce premier roman.

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