Rendre des comptes

"Il est impératif que les responsables rendent des comptes"

 

On pourrait en rire si ce n'était si grave. Jamais, aucun gouvernement, n'attaquera les multinationales responsables des atteintes à la vie de la planète. Personne ne touchera jamais à la croissance même si cette croissance accélère d'autant le processus de dévastation. Et je ne limite bien évidemment pas cette dévastation à l'humanité mais bien à l'ensemble du vivant. Et le jour où l'ensemble de l'humanité prendra conscience que l'atteinte à l'ensemble du vivant condamne l'humanité toute entière, il sera trop tard. Et il ne sera plus temps de trouver des coupables. 

 

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme dénonce les résultats "faibles" de la COP30 et déplore "l'inaction fatale" des dirigeants

 

La 30e conférence des Nations unies sur le climat s'est achevée samedi à Belem au Brésil par l'adoption d'un accord a minima.

Article rédigé par franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 24/11/2025 13:40

Temps de lecture : 2min Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, à Genève, en Suisse, le 8 septembre 2025. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, à Genève, en Suisse, le 8 septembre 2025. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Il ne mâche pas ses mots. Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a déploré, lundi 24 novembre, les "faibles résultats" de la COP30 au Brésil. L'inaction fatale" des dirigeants pourrait un jour être considérée comme un "crime contre l'humanité", prévient-il. (C'est déjà le cas, dans les faits.)

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Lors d'une intervention au Forum des Nations unies sur les entreprises et les droits de l'homme à Genève, Volker Türk, a mis en lumière un arrêt récent de la Cour internationale de Justice stipulant que
"les gouvernements doivent prévenir toute atteinte grave à notre climat, notamment en réglementant les entreprises".

La Cour interaméricaine des droits de l'homme a également reconnu le droit à un climat stable et a appelé les pays à "imposer aux entreprises le devoir de diligence et à prévoir des réparations pour les préjudices liés au climat", a-t-il rappelé.

"Il est impératif que les responsables rendent des comptes"

La 30e conférence des Nations unies sur le climat s'est achevée samedi à Belém, au Brésil, par l'adoption d'un accord a minima, sans évocation explicite des énergies fossiles, mais salué par certains comme une preuve que le multilatéralisme fonctionnait encore. Volker Türk a estimé pour sa part que les "maigres résultats" illustraient comment "les déséquilibres de pouvoir des entreprises se manifestent dans l'urgence climatique". "L'industrie des combustibles fossiles génère des profits colossaux tout en dévastant certaines des communautés et des pays les plus pauvres du monde", a-t-il déclaré. "Il est impératif que les responsables de cette injustice, et de tous les autres préjudices liés au dérèglement climatique, rendent des comptes".

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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait salué samedi, l'adoption de plusieurs textes au terme de la COP30 au Brésil(Nouvelle fenêtre) tout en reconnaissant que "beaucoup peuvent se sentir déçus" par le résultat des discussions. "Les COP fonctionnent par consensus, et en période de fractures géopolitiques, parvenir à un consensus est plus difficile que jamais", a-t-il observé. En matière de lutte contre le changement climatique, "je continuerai à plaider pour une ambition plus élevée et une plus grande solidarité", a encore dit le chef de l'ONU.

 

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