L'épigénétique.

Voilà une des problématiques liées à notre alimentation et aux conséquences que cela peut avoir. Il est évident également que la pratique du sport, la méditation, le yoga contribuent à régler ou même à empêcher des problèmes conduisant à des dérèglements susceptibles d'aboutir à des atteintes génétiques. 


Aujourd'hui la définition la plus courante de l'épigénétique est : “l'étude des changements héréditaires dans la fonction des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence de l'ADN”. Pour prendre une métaphore, la génétique renvoie à l'écriture des gènes, l'épigénétique à leur lecture.

http://forums.futura-sciences.com/biologie/471125-lepigenetique.html

 

L'Epigénétique . 

Résumé très succinct : 
La génétique, c’est ce que la cellule peut faire une fois pour toute (c'est-à-dire bien souvent tout et son contraire),mais qu’elle ne fait pas réellement . 
La génétique est quasi stable dans le temps . 
L’épigénétique, c’est ce que la cellule peut tirer de son bagage génétique en fonction des circonstances . 
L’épigénétisme est fort variable dans le temps en fonction des circonstances . Il peut passer de génération en génération, il peut au cours du temps et chez un même individu progresser dans un sens puis dans un autre (y compris le retour en arrière) .

Quelques exemples d’expression de l’épigénétisme : 
• La chenille qui se transforme en papillon (le bagage génétique est exactement le même ,mais l’un est une chenille et l’autre un papillon) . 
• La masse graisseuse qui détermine le sexe chez le Merou . 
• La température qui détermine aussi le sexe chez certaines grenouilles . 
• Deux jumeau vrais ont exactement le même bagage génétique tout au long de leur vie ,et on à la naissance exactement le même bagage epigenetique. 
En début de vie ils sont identiques . 
Au cours de leur vie, ils peuvent différer sur bien des points en fonction du milieu dans lequel ils vivent ,et l’indice de méthylation du bagage épigénétique en est le reflet direct . 
• Jusqu’au stade blastula de l’organogénèse,, les cellules sont omnipotentes mais à partir du stade blastula elles sont prédéterminées . 
• Certaines graines doivent être vernalisées (surgelées) pour pouvoir germer . Sans le gel par de germination. 
Quand on fait la synthèse « de tout » ,les conclusions sont assez surprenantes : 
• La génétique ne code finalement pas grand chose, mais ce qu’elle code est essentiel un peu comme les grandes bases de données en informatique . Elle est en cela « irremplaçable ». 
• L’épigénétique est responsable de la quasi-totalité de la différence entre les individus et ce sont des caractères acquis suite aux pressions de l’environnement . 


L’échec économique du séquençage génétique . 
Le séquençage génétique est actuellement terminé . 
Il a duré des années et n’a aboutit à presque rien de « palpable » ; il n’explique qu’une toute petite partie des affections dont on sait pertinemment qu’elles sont génétiques . 
La régulation (et donc la dérégulation) doit forcément se trouver « ailleurs » . 


Le succès médical du séquençage génétique . 
A côté de l’échec économique du séquençage, ce même séquençage a été extrêmement productif en termes scientifiques sur ce qu’est un gêne . 

Le gène « théorique » est extrêmement facile à comprendre ,mais ce n’est qu’une vue de l’esprit …): 
Il fonctionne de la façon suivante : 
• Sur un seul chromosome 
• Il y a une séquence d’ADN 
• Qui code pour une seule protéine 
• Et qui contient juste avant ce codage, une séquence régulatrice permettant ou interdisant sa lecture 

Le gêne « réel » est assez différent …. 
• Il peut être constitués de multiples séquences dispersées sur les divers chromosomes pour produire toujours une seule protéine. 
• Les éléments régulateurs peuvent être situés « n’importe où » sur l’ensemble des chromosomes . 
• Des fragments de séquences (qui dans le schéma de base ne sont lus que pour faire un seul type de protéine) peuvent en fait être lus pour créer des protéines différentes (un peu comme si pour construire des voitures differentes,on se servait toujours d’une même séquence de base pour construire une voiture et ensuite,pour « personaliser la voiture », que l’on se servait de séquences différentes pour construire des voitures de marques différentes,et de modèles et de couleurs différentes ). 
Le nombre de gènes est assez petit : de l’ordre de 20.000. 
Le nombre de protéines différentes possibles est immense : de l’ordre de plusieurs millions 


Le support génétique et le support épigénétique : 
Le support génétique, c’est l’ADN . 
Sauf mutations (rare) ou altération des copies, le bagage génétique reste rigoureusement le même toute la vie de l’individu . 

Le support épigénétique,c’est les histones ; des protéines enveloppant l’ADN et pouvant permettre ou interdire de lire un segment d’ADN . 
Ces protéines peuvent changer de configuration assez facilement en cours de vie en fonction des circonstances extérieures , et donc rendre possible ou impossible quelque chose en cours de vie . 
Comme ces modifications sont en grande partie fonction de l’environnement, c’est en quelques sortes la mémoire de l’acquis . 

Le bagage génétique d’un individu est pour ainsi dire « fixe » tout au long de sa vie . 
Ce bagage est énorme mais pas infini . 
Il est possible de cartographier l’intégralité du génome, et cela a d’ailleurs été fait . 
Par contre le bagage épigénétique bouge tout le temps. Ce bagage est infini et il est impossible d’en dresser une base de données complètes . 


La génétique de l’épigénétique . 
L’épigénétique permet de changer la cellule, voire l’individu en fonction de circonstances extérieures 
Mais ces transformations si elles sont dues globalement à l’environnement au sens large, survivent à une nouvelle modification de cet environnement et se transmettent elles aussi génétiquement ! 
L’épigénome comme le génome peut avoir des mutations, mais ces mutations sont beaucoup plus fréquentes dans l’épigénome que dans le génome . 


"La survie génétique de l'acquis!" . 
D’une certaine façon l’épigénétique fixe des caractères qui ne sont pas héréditaires . 
Cette fixation est souvent très importante voire vitale pour la survie dans un milieu donné . 
L’épigénétisme est particulièrement important pour la survie des plantes qui ne peuvent survivre qu’en s’adaptant tandis que l’animal peut survivre en partant plus loin … 

On remarque cette variation dans le comportement différent des plantes en fonction de leurs lieux d’implantation : bord de mer, région humide, région sèche, etc .. 
C’est génétiquement la même plante mais elle peut être géante ici et naine là . 


Où se trouve la régulation ? 
La régulation se trouve à la fois dans le génome et dans l’épigénome . 
Le génome a des zones codant des activateurs ou des inhibiteurs . 
L’épigénome aussi . 
La régulation est faite par des enzymes qui peuvent ajoutent à la molécule d’ADN ou aux histones (les protéines d’enveloppe de l’ADN) divers types de radicaux : (groupes methyl,acétyl,phosphoryl …). 

Ceci a pour effet de changer la configuration spatiale de l’histone considéré et le faire masquer ou démasquer la s équence d’ADN nécéssaire . 
Mais le démasquage ce n’est que la première étape,il faut aussi que sur l’ADN il y ait autorisation de copie ,et cela aussi est donné via un groupe méthyl, acéthyl, phosphoryl… 


Comment fonctionne la régulation de l’épigénome ? 
Des modifications peuvent survenir dans l’épigénome et avoir un effet activateur ou inhibiteur sur un gène . 
Cet effet activateur ou inhibiteur est fonction de ce gène là bien précis et pas d’un autre ; la même modification peut avoir un effet activateur sur un gêne et inhibiteur sur un autre gêne . 


Darwin et l’épigénétisme . 
La théorie de Darwin bien que séduisante n’était pas « possible » en tous les cas telle qu’exprimée initialement pour des raisons de temps : il était impossible par exemple que le bec d’un oiseau change de forme en fonction des circonstances et de la pression génétique dans un laps de temps court (quelques dizaines d’années),si ce changement de bec était fonction des seules mutations (phénomène rare, rarement bénéfique et rarement transmissible (puisque le message devait être changé dans une cellule de la lignée sexuelle (spermatozoïdes ou ovules) si on voulait qu’il passe à la génération suivante) . 
Cela ne change en rien la théorie de Darwin qui reste totalement valable comme charpente de l’ensemble du raisonnement 



L’avenir de l’épigénétique . 
L’avenir est illimité point de vue médical : 
• Comprendre le vieillissement : pourquoi une cellule au départ pluripotente devient par la suite spécialisée . ; 
• Permettre la synthèse ou la régénération d’organes malades ou traumatisés . 
• Comprendre la cause intime des cancers ,éviter qu’ils surviennent ,créer de nouveaux médicaments pour renforcer le bagage génétique existant,et adapter les médicaments à la personne considérée en fonction de ses capacités génétiques et épigénétiques . 

Les complications politiques et juridiques aussi sont illimitées …il semble en effet établis que certains caractères soient dus aux conditions de vie au sens large :,et agisse non seulement sur l’individu mais aussi sur sa descendance 
• Pollution 
• Ambiance générale : quiétude, stress… 

• Alimentation 




Références : 

http://www.i-sis.org.uk/fromGenomicsToEpigenomics.php 
http://epigenome.eu:80/fr/1,1,0

 

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