La cause de tout
- Par Thierry LEDRU
- Le 27/01/2025
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Tant que le coût des dégâts et des reconstructions ne sera pas pharaonique, les dirigeants, où qu'ils soient, resteront figés et obnubilés par un seul critère, un seul objectif, une seule cible : les points de croissance.
Les assureurs l'ont déjà compris d'ailleurs en augmentant considérablement les contrats où même désormais en les refusant. Ils savent bien qu'à un moment, ils ne pourront plus suivre au risque de déposer le bilan. Il va être intéressant dans les prochaines années de lister les zones géographiques où il ne sera plus possible d'être assuré. Une carte appelée à évoluer rapidement.
Climat: l'adaptation au dérèglement pourrait entraîner un ralentissement "transitoire et modéré" de la croissance, selon un rapport
AFP •27/01/2025 à 20:39
Les adaptations au changement climatique pourraient entraîner un "ralentissement transitoire et modéré" de la croissance économique et coûter près d'un point de PIB en 2030, selon un rapport de la Direction générale du Trésor diffusé lundi.
Les agents de la Direction générale du Trésor se sont penchés sur les enjeux économiques de la transition vers la neutralité carbone en fonction de différents scénarios.
La France s'est fixé l'objectif de réduire de 50% ses émissions brutes de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, et vise à réduire fortement la part d'énergies fossiles dans sa consommation finale d'ici 2030.
Et "la transition qui est réalisée de manière ordonnée et coordonnée représenterait un coût économique (…) qui resterait modéré et transitoire", a indiqué Nathalie Georges, cheffe du service des politiques macroéconomiques et des affaires européennes à la Direction générale du Trésor.
Les auteurs du rapport relèvent qu'une augmentation de la tarification carbone et des coûts liés aux émissions de gaz à effet de serre --par la fiscalité carbone, des subventions ou des réglementations-- pourrait entraîner un double choc négatif, de demande pour les ménages, et d'offre pour les entreprises.
Cela pourrait se traduire par une baisse du niveau d'activité qui pourrait coûter un peu moins d'un point de PIB à la France en 2030 (-0,9 en 2030), par rapport à un scénario sans mesures de décarbonation supplémentaires.
La perte se résorberait partiellement à partir de 2040 et la France pourrait atteindre "-0,6 point de PIB en 2050", a détaillé Nathalie Georges.
Décarboner nécessitera d'importants investissements privés et publics qui pourraient atteindre 110 milliards d'euros en 2030 en France, peut-on lire dans le document de la Direction générale du Trésor, "et dépendront au-delà de cet horizon de l'évolution des technologies".
Mais ces coûts sont "bien inférieurs aux coûts des dommages des changements climatiques", relève Nathalie Georges. Selon une estimation du réseau des banques centrales, l'inaction pourrait coûter "environ 6 points de PIB pour la France et l'Union Européenne", et "9 points de PIB au niveau mondial" en 2050, a-t-elle indiqué.
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