4) La GTMC, vallée de la Haute Truyère

Descente en vallée, passage à St Flour, une "grande" ville au regard de ce qu'on a connu jusque là. La circulation, départementales, le bruit des voitures et puis rapidement le retour à la nature. On s'engage dans la vallée de la Truyère. Il fait très, très chaud...On décide de changer l'itinéraire et d'aller dormir au bord de l'eau avant de monter dans le massif de la Margeride. On pousse l'étape à 77 km pour retrouver le silence.

Le château de Sailhant.

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Les gorges de la Truyère. On trouvera notre bivouac au bord de l'eau.

Une fraîcheur bienvenue après cette longue étape caniculaire.

Les lieux sont quelque peu fréquentés et on se heurte une nouvelle fois à la dégradation de la nature. Premier ennemi qui nous assaille à chaque fois dans ces sites de baignade ou de promenade : les excréments. Il y aurait de quoi écrire une thèse. "La psychologie du pipi-caca". Evidemment qu'on fait nos besoins dehors pendant un raid mais je mets au défi quiconque de retrouver une seule trace visible de nos excréments. Ils sont enterrés. Je ne comprendrai jamais ces gens qui posent leur étron ou leur pipi sur les bords des chemins, les affublent de monceaux de papier hygiénique et s'enfuient en courant.

On peut trouver plusieurs explications :

Ils ont peur d'être surpris les fesses à l'air dans une attitude qu'ils jugent honteuse. Mais alors, dans ce cas-là, il leur suffirait de faire comme nous : choisir un endroit hors de vue. C'est très facile à trouver en cherchant cinq minutes. Ils ont sans doute peur de faire une mauvaise rencontre, un serpent, un sérial killer, un voyeur, un moustique...Je ne sais pas trop en fait...La nature est dangereuse sans doute alors on pose ses besoins sur le chemin...

Ou alors, ils ont des problèmes d'encoprésie et d'énurésie...Et bien dans ce cas-là, la population française est très malade au regard des déjections que l'on trouve...

Il peut s'agir aussi d'une honte personnelle au regard de ses propres excréments. Dès lors, il leur est impossible de prendre le temps de les recouvrir ou mieux encore de les enterrer...Porter un simple regard sur un caca odoriférant les révulse, même s'il s'agit du leur et ils sont incapables d'imaginer ce qu'il en sera pour ceux et celles qui tomberont dessus.

Finalement, ils me font penser à ces vaches des hauts plateaux qui posent leur bouse sans se soucier le moins du monde de tout ce qui les entoure. On ne peut rien reprocher à ce bel animal. On ne va pas lui demander d'avoir mauvaise conscience...

Qu'en est-il de ces humains qui fuient cet acte de vandalisme et reprennent leur promenade ?

Personnellement, je leur tremperai bien le nez dedans comme on fait à un chaton ou à un jeune chiot.

"Dis-moi où tu fais caca et je te dirai qui tu es".

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