KUNDALINI : le Septième Ciel
- Par Thierry LEDRU
- Le 28/12/2015
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KUNDALINI
« La sexualité, pour moi, n'est pas un moyen de créer un lien amoureux. Elle est un chemin vers un objectif et le chemin lui-même est un but car l'objectif n'est même pas identifiable dans notre intelligence rationnelle, il n'est pas du ressort de notre intellect ou des autres dimensions. Les premiers hommes qui ont atteint le Pôle Nord savaient qu’ils arriveraient dans un environnement entièrement gelé mais ils ne pouvaient présager de la lumière, du vent, de la rudesse du froid, de l’absence d’odeur, de l’absence de bruits parfois, ils ne pouvaient imaginer toutes les émotions en eux et les ressentis et les pensées qui jailliraient… Ce qu’ils savaient était en fait dérisoire au regard du réel. C'est d'avancer par conséquent sur le chemin qui devient le but. Et peu à peu se dessinent des horizons à travers le brouillard de nos méconnaissances. Il ne s'agit donc pas d'une sexualité génitale mais d'une sexualité spirituelle, une sexualité sacrée, divine, une sexualité totale puisqu'elle s'éveille lorsque l'individu a unifié en lui les trois dimensions élémentaires, sensorielle, émotionnelle et intellectuelle. La dimension sexuelle est une dimension céleste. C’est sans doute de là que vient l’expression : le septième ciel. »
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