Nature writing

 

J'aime beaucoup ce genre littéraire et finalement, au regard de ses caractères propres, je me dis que "JUSQU'AU BOUT" en fait partie. Loin de moi l'idée prétentieuse de me ranger aux côtés des maîtres mais sur le fond, ce que je cherche à traduire, rejoint les éléments incontournables de ces romans. 

 

Nature writing

Walden ou La vie dans les bois de Henry David Thoreau, ni roman, ni autobiographie, éloge de la nature et critique de la technologie, ouvrage fondateur du genre.

Le genre littéraire du nature writing1,2,3 (littéralement « écrire sur la nature » ou « écriture de la nature ») est né aux États-Unis dans une certaine tradition politico-philosophique remontant à Henry David Thoreau, mêlant observation de la nature et considérations autobiographiques.

 

Définition et historique

Les éditions Gallmeister, fondées en 2005, ont fait connaître ce genre en France, s’en faisant une spécialité éditoriale4,5. Mais on trouve des ouvrages se rattachant au genre depuis des années chez divers éditeurs.

Pour la Revue française d’études américaines, c’est d’abord « écrire la nature »6. Le fondateur du genre serait le philosophe Henry David Thoreau, également considéré comme le père de l'écologie politique.

Bien que la catégorie soit américaine, on peut y rattacher d’autres écrivains comme le Polonais Mariusz Wilk, avec La Maison au bord de l'Oniégo (Éditions Noir sur Blanc, 2007), ou le Suisse Blaise Hofmann avec Estive (Zoé, 2007).

Les Américains considèrent ce genre littéraire comme de la non-fiction mais en France les œuvres, romanesques ou non, se côtoient : Prairie, fiction de James Galvinparue chez Albin Michel 2004, et Les Bisons du Cœur-Brisé (Au diable vauvert, 2007), récit de Dan O'Brien, en sont de parfaits exemples. Pour ce dernier, romancier, fauconnier et éleveur de bisons, « L'avenir du monde est dans la beauté sauvage »7.

Pouvant s’apparenter à l’écologie, le récit de voyage ou la littérature des grands espaces (Légendes d'automne, de Jim Harrison), ce genre s’accommode aussi du thriller (comme la série de William G. Tapply) ou du roman historique (Danse avec les loups de Michael Blake).

Le genre nature writing comporte suffisamment de caractères propres pour qu’il soit considéré dans le monde francophone comme un genre littéraire à part entière, cf. l’étude très influente de Lawrence Buell, The Environmental Imagination. Thoreau, Nature Writing, and the Formation of American Culture. Ainsi, pour lui, les quatre éléments-clés, qui constitueraient le « texte environnemental » et qui seraient rassemblés dans certains classiques du genre et notamment dans Walden ou La vie dans les bois, sont, pour l’essentiel, les suivants :

  • l’environnement non-humain est évoqué comme acteur à part entière et non seulement comme cadre de l’expérience humaine ;
  • les préoccupations environnementales se rangent légitimement à côté des préoccupations humaines ;
  • la responsabilité environnementale fait partie de l’orientation éthique du texte ;
  • le texte suggère l’idée de la nature comme processus et non pas seulement comme cadre fixe de l’activité humaine8.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Nature_writing

 

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