Obligation scolaire et fermetures d'écoles
- Par Thierry LEDRU
- Le 16/02/2019
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Alors donc, Blanquer fait passer une loi d'obligation de scolarisation à 3 ans et limite autant que possible la scolarisation à domicile...D'autre part, l'état demande de limiter les déplacements en voiture pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout ça est d'une logique ubuesque. Il y a de moins en moins d'écoles mais il faut y mettre les enfants. Conclusion : "allez tous vivre en ville..." Ça fait 37 ans que je vois leurs conneries mises bout à bout et au final, c'est une vraie muraille de Chine qu'ils ont constituée.
D'un côté il y a le bon sens et de l'autre côté "le raisonnement politique".
Ce qui est clair en tout cas, c'est que les gens qui ont les compétences, le courage, l'envie, la foi et le financement pour ouvrir une école privée dans les petites communes, la voie pour eux est en train de se libérer à grande vitesse...
Tout bénef pour l'état : pas de construction d'école, pas d'entretien, de rénovation, pas de fournitures à payer tous les ans, pas de sorties scolaires, pas d'intervenant extérieurs à payer etc etc etc... des enseignants en moins à payer quand ils s'en vont eux-mêmes dans le privé ou quand ils démissionnent (il y en a de plus en plus), moins de retraites à reverser, on écrème le "public" à tout va.
Je ne sais pas quand ça arrivera mais un jour, dans ce pays, il y aura davantage de classes privées que de classes publiques. Il est même possible que je vois ça avant que la mort ne m'invite si jamais elle veut bien patienter encore quelques temps.
PARTAGES
L'annonce a été faite par le rectorat de Charente. A la rentrée prochaine, il y aura douze fermetures d'écoles et vingt trois fermetures de classes notamment en milieu rural. Une annonce qui ne sera pas sans conséquence pour les écoles ou les villages. Les parents d'élèves et les élus protestent.
Par Luc Barré
Exemple à la fin de cette année scolaire le regroupement pédagogique qui comporte deux écoles l'une à Voulgezac et l'autre à Plassac-Rouffiac disparaîtra. Les parents des vingt deux élèves devront s'organiser.
Pour l'une des enseignantes, titulaire de son poste et qui sera réaffecté dans une autre école c'est un petit pincement au cœur de se séparer de ses élèves et des habitants de la commune."Normalement, ma fille devra aller sur Mouthiers, je n'ai pas trop le choix. J'aurais préféré qu'elle reste à l'école de Vougezac, c'est une très bonne commune et une très bonne école. Ca va être compliqué, je travaille, et déjà je dois emmener mon autre fille sur Blonzac, je travaille sur Plassac et donc il faudra que je fasse des trajets en plus pour aller sur Mouthiers", explique un parent d'elève.
Même s'ils s'y attendaient, les élus déplorent cette décision de l'Education Nationale. La fin d'une très longue histoire pour leurs communes et des inquiétudes pour l'avenir.
"La crainte c'est qu'il y est ( le journaliste aurait dû réfléchir deux secondes..." ait" et non "est"...) de moins en moins d'habitants qui soient tentés de venir habiter ici. Il y avait une attractivité pour l'école, le fait qu'il y ait un ramassage scolaire porte à porte. Et donc la crainte c'est que ça devienne une commune dortoir, que la désertification se développe, bien que l'on soit dans le Grand Angoulême", déplore Georges Dumet, le maire de Plassac-Rouffiac
Une autre conséquence, les six salariés cantinières ou encore la chauffeuse du bus à qui il faudra trouver un autre emploi au sein des communes concernées ou dans le Grand Angoulême.
Charente : Le rectorat annonce 12 fermetures d'écoles et la fermeture de 23 classes
L'annonce a été faite par le rectorat de Charente. A la rentrée prochaine, il y aura 12 fermetures d'écoles et 23 fermetures de classes notamment en milieu rural. Une annonce qui ne sera pas sans conséquence pour les écoles ou les villages. Les parents d'élèves et les élus protestent. Intervenants : Sandrine Pennetau, parent d’élève - Céline Lacressonniere, Enseignante - Georges Dumet, maire de Plassac-Rouffiac. Un reportage de Bruno Pillet, Christophe Guinot et Christophe Pougeas.
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