Boycott

TRICOT Toujours non au mercredi

Les Gilets jaunes continuent de boycotter certains mercredis matins. Ils dénoncent également l’absence de périscolaire le vendredi après-midi.

À Tricot, les Gilets jaunes continuent à voir rouge. Motif de leur colère : encore et toujours la controversée réforme des rythmes scolaires. Pourtant, si le mouvement né dans l’Oise en 2013 avait gagné l’ensemble du territoire, il s’essouffle. Mais à Tricot les parents d’élèves font de la résistance.

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TRICOT Toujours non au mercredi 
 
Les Gilets jaunes continuent de boycotter certains mercredis matins. Ils dénoncent également l’absence de périscolaire le vendredi après-midi.
    
À Tricot, les Gilets jaunes continuent à voir rouge. Motif de leur colère : encore et toujours la controversée réforme des rythmes scolaires. Pourtant, si le mouvement né dans l’Oise en 2013 avait gagné l’ensemble du territoire, il s’essouffle. Mais à Tricot les parents d’élèves font de la résistance.

Une maman en convient néanmoins, « si ça n’aboutit à rien, il faudra bien s’arrêter ». En attendant, ce mercredi, trente-quatre élèves manquaient à l’appel de leur maîtresse. Vingt à l’école élémentaire, quatorze autres à la maternelle.« On continue de boycotter certains mercredis matins » explique Virginie Rogues, membre actif de l’association des Gilets jaunes.

« Une fatigue morale et physique s’est installée chez nos enfants, dénonce-t-elle, ils sont énervés et deviennent intenables. Les enseignants et nous, parents, en pâtissons ! » Un constat a priori corroboré par un ophtalmologiste. Qui aurait remarqué chez une jeune patiente, « une grande fatigue » explique la maman, qui elle aussi défend l’idée d’un seul mercredi matin par mois travaillé par les enfants.

Un accueil périscolaire qui sera payant ?

Depuis la réforme, à Tricot, les enfants se rendent à l’école le mercredi matin et sont libérés le vendredi après-midi. Problème : aucune activité périscolaire n’a été mise en place pour assurer l’encadrement des enfants l’après-midi du vendredi. « Heureusement, explique Virginie Rogues, la cantine scolaire a été maintenue. Mais pour certaines familles, il est difficile de trouver un dispositif de garde. D’autant qu’on doit faire face au manque d’assistantes maternelles ». 

Pour contenir la grogne, une consultation visant à sonder les attentes des parents d’élèves en matière d’activités périscolaires a été lancée. Car la grogne n’en finit pas. Et selon les parents d’élèves, elle a d’autres motifs d’exister. « On parle d’un tarif compris entre 2 et 5 euros par demi-journée, soutient une maman, la mairie est prête à proposer un accueil périscolaire, mais n’a pas les moyens financiers d’en supporter le coût. C’est ça, ou les impôts qui augment nous a-t-on répondu ». 

Pour le maire, Jacques Bocquet, «  il n’y a pas lieu de polémiquer » assure-t-il presque surpris de voir le mouvement se poursuivre. « La municipalité n’a aucune obligation en matière d’organisation des temps d’activités périscolaires. Et nous avions essayé d’en mettre en place. Or, le nombre d’inscrits est trop aléatoire. Problème auquel il faut ajouter le manque de personnel qualifié et, c’est vrai, un manque de moyens financiers. L’argent ne tombe pas du ciel et beaucoup de petites communes font face à la même situation ». 

Bref, que ce soit du côté des enseignants, des parents d’élèves ou des élus, cette réforme n’arrive décidément pas à convaincre

Région > Clermont, Plateau picard 

 Publié le 16/11/2014 
Courrier picard

Les Gilets jaunes appellent toujours au boycott de la demi-journée travaillée du mercredi. 

http://www.courrier-picard.fr/region/tricot-toujours-non-au-mercredi-ia188b0n469565

TRICOT Toujours non au mercredi

Les Gilets jaunes continuent de boycotter certains mercredis matins. Ils dénoncent également l’absence de périscolaire le vendredi après-midi.

À Tricot, les Gilets jaunes continuent à voir rouge. Motif de leur colère : encore et toujours la controversée réforme des rythmes scolaires. Pourtant, si le mouvement né dans l’Oise en 2013 avait gagné l’ensemble du territoire, il s’essouffle. Mais à Tricot les parents d’élèves font de la résistance.

Une maman en convient néanmoins, « si ça n’aboutit à rien, il faudra bien s’arrêter ». En attendant, ce mercredi, trente-quatre élèves manquaient à l’appel de leur maîtresse. Vingt à l’école élémentaire, quatorze autres à la maternelle.« On continue de boycotter certains mercredis matins » explique Virginie Rogues, membre actif de l’association des Gilets jaunes.

« Une fatigue morale et physique s’est installée chez nos enfants, dénonce-t-elle, ils sont énervés et deviennent intenables. Les enseignants et nous, parents, en pâtissons ! » Un constat a priori corroboré par un ophtalmologiste. Qui aurait remarqué chez une jeune patiente, « une grande fatigue » explique la maman, qui elle aussi défend l’idée d’un seul mercredi matin par mois travaillé par les enfants. (Ruffo dirait que c'est une enfant "dépressive", honte à la famille en quelque sorte...CONNARD !!!!!!!!!!!! cf : remarque personnelle)

Un accueil périscolaire qui sera payant ?

Depuis la réforme, à Tricot, les enfants se rendent à l’école le mercredi matin et sont libérés le vendredi après-midi. Problème : aucune activité périscolaire n’a été mise en place pour assurer l’encadrement des enfants l’après-midi du vendredi. « Heureusement, explique Virginie Rogues, la cantine scolaire a été maintenue. Mais pour certaines familles, il est difficile de trouver un dispositif de garde. D’autant qu’on doit faire face au manque d’assistantes maternelles ».

Pour contenir la grogne, une consultation visant à sonder les attentes des parents d’élèves en matière d’activités périscolaires a été lancée. Car la grogne n’en finit pas. Et selon les parents d’élèves, elle a d’autres motifs d’exister. « On parle d’un tarif compris entre 2 et 5 euros par demi-journée, soutient une maman, la mairie est prête à proposer un accueil périscolaire, mais n’a pas les moyens financiers d’en supporter le coût. C’est ça, ou les impôts qui augment nous a-t-on répondu ».

Pour le maire, Jacques Bocquet, « il n’y a pas lieu de polémiquer » assure-t-il presque surpris de voir le mouvement se poursuivre. « La municipalité n’a aucune obligation en matière d’organisation des temps d’activités périscolaires. Et nous avions essayé d’en mettre en place. Or, le nombre d’inscrits est trop aléatoire. Problème auquel il faut ajouter le manque de personnel qualifié et, c’est vrai, un manque de moyens financiers. L’argent ne tombe pas du ciel et beaucoup de petites communes font face à la même situation ».

Bref, que ce soit du côté des enseignants, des parents d’élèves ou des élus, cette réforme n’arrive décidément pas à convaincre

Région > Clermont, Plateau picard

Publié le 16/11/2014 
Courrier picard

Les Gilets jaunes appellent toujours au boycott de la demi-journée travaillée du mercredi.

http://www.courrier-picard.fr/…/tricot-toujours-non-au-merc…

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