Corps et âme

Une cellule de peau a  une durée de vie de 3 à 4 semaines avant d'être renouvelée. En fonction de son endommagement (blessure, coup de soleil...), ces cellules peuvent être recyclées toutes les 2 semaines.

Un globule rouge vit lui quelque 120 jours soit 4 mois.

Une cellule de la rétine ne dépasse pas 10 jours.

Les cellules tapissant la surface de l'intestin ne «tiennent» que 5 jours, elles comptent parmi celles dont la durée de vie est la plus courte de tout l'organisme. À l'exception de celles-ci, l'âge moyen des cellules de l'intestin est de 15,9 ans.

Quant au foie, chargé de détoxiquer l'organisme humain, la durée de vie de ses cellules est assez courte - une cellule du foie d'un humain adulte se renouvelle tous les 300 à 500 jours.

De même pour le pancréas, la rate et les poumons dont les cellules ont une durée de vie de 300 à 500 jours.

Les cellules du squelette vivent un peu plus de 10 ans.

Celles des muscles des côtes durent en moyenne 15,1 ans.

Nous sommes par conséquent spirituellement figés dans un organisme incessamment transformé. 

L'illusion de transformation psychologique est entretenue par une Histoire nourrie par l'évolution matérialiste de l'Humanité.

Oui, l'Humanité, ou en tout cas une part conséquente, a considérablement progressé dans ses conditions d'existence. Il n'est qu'à observer les graphiques de l'espérance de vie.

Mais ne peut-on pas voir également dans l'époque actuelle et les difficultés que nous rencontrons, les prémices d'une nécessaire transformation du "grand corps de l'Humanité" ? Il semble de plus en plus clair que nous allons devoir vivre avec une menace constante, une menace mondialement contagieuse. Nous ne sommes pas malades" individuellement, mais "collectivement".

La recherche et la diffusion d'un vaccin ne restera à long terme qu'un pis-aller, une rustine sur une roue qui ne cessera de se percer, ailleurs et encore ailleurs, et toujours sans prévenir. Ce qu'il faut observer, c'est le pourquoi de l'usure. 

L'usure.

N'est-ce pas là l'analyse fondamentale que nous devons mener ? Sommes-nous parvenus au bout de la route ? Non pas dans l'idée d'une disparition mais dans la façon de cheminer.

Si l'Humanité se voit confrontée désormais à de multiples "crevaisons", ne doit-elle pas changer de voie ?

Tout ça paraît "déshumanisé" puisque derrière ces mots, il y a des milliers de morts. Et si justement ces milliers de morts survenaient maintenant parce que les alertes précédentes n'avaient pas été considérées comme elles l'auraient dû ? Et si nous n'avons pas su écouter les alertes, ne sommes-nous pas également responsables par nos comportements de ces milliers de morts ? Les atteintes dévastatrices à la biodiversité, le développement frénétique de nos activités, nos comportements vis-à-vis de notre propre santé, l'indifférence planétaire envers nos actes, ce déni de nos dégâts, le refus de changer, l'attachement à nos modes de vie, ne serait-ce qu'alimentaire, n'y a-t-il pas dans tout cela un fonctionnement individuel qui a conduit à des effets planétaires ? 

Je lis toutes les critiques formulées envers le gouvernement sur la lenteur du plan de vaccination. Mais il s'agit de critiques formulées par les acteurs mêmes de la crevaison. C'est comme si nous étions en train de crier sur le colleur de rustine. C'est immature. C'est une vision court-termiste et c'est justement ce genre de vision étroite et immédiate qui contribue à l'usure. Car même si le gouvernement parvient à accélérer le processus de vaccination, ça ne changera rien à l'usure. Un autre trou surviendra. Ailleurs, un peu plus loin.

Nous demandons des actes urgents alors que l'état d'urgence n'aurait jamais dû arriver.

Je sais que j'ai vécu les trois-quarts de mon existence dans une certaine indifférence, dans une grande naïveté, avec l'idée de "profiter" de tout ce qui était disponible. Et je n'en suis pas fier.

J'ai participé à l'usure.

Avec Nathalie, nous tentons de nous extraire du processus. Nous n'y parviendrons pas intégralement puisque nous consommons toujours de l'essence, de l'électricité, de l'eau, du gaz etc etc...

Ce qui a changé, c'est que nous en avons conscience. Et que cette conscience alimente désormais notre spiritualité. Tout en nous désormais est engagé dans la transformation. Corps et âme. 

 

 

"Un être humain est une partie du tout, que nous appelons Univers, une partie limitée par l'espace et le temps. Il expérimente lui-même ses pensées et ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Cette illusion est pour nous une forme de prison, nous limitant à nos désirs personnels et à l'affection pour les quelques personnes proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser dans leur beauté toutes les créatures vivantes et l'ensemble de la nature. "

Albert Einstein.

 

 

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