Cuba : le secret de l’île bio

Ce qui m'intéresse dans ces deux vidéos, c'est de mettre en parallèle l'histoire de Cuba et l'avenir qui se profile pour nous et tous les pays industrialisés et dépendants du pétrole. 

Cuba a subi un blocus monumental pendant des années de la part des USA et la disparition de l'aide apportée, à l'époque, par l'URSS a obligé le pays à changer radicalement son agriculture. Le résultat aujourd'hui est exceptionnel. 

Lorsque nous regardons l'avenir de nos sociétés au regard de la dépendance envers le pétrole, il est clair, que dès aujourd'hui, les pays occidentaux devraient anticiper. Ce qui n'est pas fait dans le registre de l'agriculture. La guerre en Ukraine et les restrictions imposées à la Russie mettent d'ailleurs, déjà, en exergue, les manques dans l'approvisionnement de denrées telle que le blé et autres céréales. 

C'est vers une autonomie la plus grande possible que les pays doivent se tourner et la France a une terre particulièrement propice à ce développement. Ce sont les méthodes qu'il faut changer.

 

Pic de pétrole et décroissance.

Pétrole et sables bitumineux

Mathieu Auzanneau : Pic de pétrole

A propos du pétrole

 

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Aujourd'hui, plus de 4000 exploitations agricoles urbaines produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides ni engrais chimiques. Au début des années 1990, lors l'effondrement de l'Union soviétique, Cuba perd brutalement son principal fournisseur de pesticides. Pour éviter la famine, Cuba n'a d'autre choix que de développer des alternatives naturelles réduisant quasiment à zéro le recours aux produits chimiques. Résultat : les abeilles sont en pleine forme. Partout dans le monde, les apiculteurs se plaignent de perdre 20 à 30% de leur population d'abeilles chaque hiver. Ce n'est pas le cas à Cuba. L’île produit un miel garanti sans pesticide, qui s'exporte dans le monde entier. Cuba, malgré ses pénuries, fait figure d’exception... Trente ans sans pesticides démontrent, avec éclat, qu’une autre voie est possible. Dans les prochaines décennies, peut-être ne viendra-t-on plus à Cuba pour ses cigares, mais pour son miel… Disponible jusqu'au 06/06/2023

 

Dans trente ans, Nathalie et moi serons probablement morts. On pourrait donc se dire que ce problème ne nous concerne pas. Le pétrole viendra à manquer et bien avant ça, son coût, pour chacun, sera exorbitant.

Le terrain que nous avons acheté est destiné à nous nourrir mais également à nourrir ceux qui prendront notre suite. Sans aucun outil mécanisé ni aucun engrais chimique. 

Le proverbe dit que "tu ne te reposeras pas à l'ombre de l'arbre que tu viens de planter." Et pourtant, il faut le faire. 

Pour nos enfants, nos petits-enfants et tous ceux qui ont le droit de naître sur une Terre viable. 

 

 

 

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