De la part de Léo

Léo est le dernier enfant de la fratrie. 

Aussi "engagé" et radical que son grand-frère et sa grande-soeur.

Sur la souffrance animale, il n'y a pas de demi-mesure possible. On ne peut pas dire qu'on aime les animaux et les manger.

"J'adore le poulet" est une phrase sidérante puisqu'il s'agit d'une adoration qui a condamné l'animal. 

Prévert l'avait magnifiquement écrit.

 J'ai peur quand tu m'aimes.

 

 

"Je reste toujours un minimum perplexe sur l'efficacité de ces images pour promouvoir l'éthique animal mais jusqu'à preuve du contraire je me dis qu'il y a plus de chance que ça ait un effet positif que négatif.
Si tu vois cette publication et que tu as encore de la viande (et aussi du poisson !) dans ton alimentation, ça peut être intéressant de se confronter à ces images.

Normalement après ça le cerveau est en forte dissonance cognitive et fait un gros effort de rationalisation.

"Les animaux que je mange n'ont pas été tués comme ça, ils ont eu une belle vie, je n'en mange pas tant que ça, c'est exagéré". 


Après avoir bien rationalisé, il est toujours possible de passer au round 2 :

 https://www.youtube.com/watch?v=LQRAfJyEsko&t=5476s
 

Puis après avoir encore rationalisé pour s'en sortir indemne, passer au round 3 : 

https://www.youtube.com/watch?v=BrlBSuuy50Y

 

Pour la sempiternelle rengaine "je mange des animaux élevés chez un éleveur gentil qui leur donne une belle vie" : l'animal qui a une "belle vie" (aussi subjectif et bancal que ce terme soit) est probablement encore plus désespéré et paniqué à son arrivée à l'abattoir que l'animal qui a eu une vie horrible sans jamais voir le jour et qui va enfin être libéré de ses souffrances par la mise à mort (c'est "anthropomorphé" mais l'argument de la belle vie est anthropomorphé aussi). Une vie consciente c'est une vie consciente."

 

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