Désintoxication

« Si notre conscience a la possibilité de grandir à l’intérieur de notre espace clos, c’est sans doute que nous ne l’avions pas développée auparavant et qu’il reste de la place. Mais se pourrait-il aussi que cette conscience soit extérieure à nous-mêmes, comme une conscience commune dans l’univers et qu’il s’agisse simplement de la saisir pour l’inviter à occuper notre espace intérieur ? La plupart des hommes vivrait sans conscience, ce qui pourrait expliquer aussi les déviances de l’humanité. A la place de cette conscience universelle jamais rappelée, l’esprit s’emplirait de valeurs intrinsèquement humaines, totalement détachées de la source commune. Et ces valeurs, nombreuses et variées, incessamment renforcées pour le maintien du mensonge, donneraient l’impression à l’humanité entière qu’elle est sur la bonne voie…La manipulation de la masse par la masse elle-même nous a entraînés sur une fausse route. Nous ne sommes pas sur la voie de l’univers. Nous ne sommes plus en expansion avec lui. Nous sommes perdus. »

UNE ETRANGE LUMIERE

 

Nécessité de la désintoxication. Voilà où en est l'humanité.

Je m'efforce d'éveiller chez mes élèves cette sensation qu'en eux vibre une création qu'ils ignorent, que l'identification et l'assemblage constant des rôles qui s'enchaînent contribuent à cette intoxication. Et qu'il s'agit bien d'une drogue. Avec les effets redoutables que l'ont peut voir, à chaque instant, partout, sur la planète.

Meurtres, guerres, viols, attaques à main armée, maltraitance, souffrance psychologique, douleurs physiques, extermination, famine, disparition de la biodiversité... Si on passe une heure à parcourir des sites d'informations, cette drogue du conditionnement et de ses dégâts collatéraux prend une dimension insupportable. A en croire que l'amour, la beauté, la plénitude, le bien et tout ce qu'il contient n'existent plus.

Une certitude aussi, c'est que cette intoxication est contagieuse. On est dans le même registre qu'un virus comme le sida. Contamination des egos et mort de la dimension spirituelle. Il ne s'agit pas de la décrépitude des corps mais de celle des âmes. Elle n'intéresse pas les laboratoires bien évidemment. Quoiqu'ils seraient bien capables un jour de nous sortir une pilule du Bien... Lobotomie chimique. Non, les anti dépresseurs ne sont pas des pilules du Bien mais juste un moyen de rattraper au passage les âmes détruites par la guerre des egos. Les Français sont les plus gros consommateurs d'anti-dépresseurs et je ne vois aucune amélioration de la population depuis que cette drogue chimique a été mise sur le marché. Je ne condamne pas pour autant cette aide dès lors qu'elle est accompagnée par un travail spirituel, psychologique. Il est des situations où l'urgence prédomine et le travail spirituel n'a jamais eu d'effets immédiats. C'est un long chemin. Il conviendrait bien davantage d'agir à la source et de ne pas laisser s'installer les errances psychologiques. C'est là que le partage spirituel avec les enfants prend toute son importance. Agir avant que la cure de désintoxication devienne indispensable. Principe de précaution. 

Mais le principe de précaution n'est pas rentable. Une population bien portante est économiquement inintéressante. Aucun laboratoire n'irait envoyer un visiteur médical chez les Kogis...Une population bien portante n'est pas manipulable. Elle ne porte aucun intérêt envers le matérialisme étant donné que sa dimension spirituelle la comble. Elle n'a pas peur de l'avenir étant donné qu'elle ne se projette pas au-delà de l'utile dans une dimension temporelle qui n'existe pas.

Que pourrait bien vendre TF1 à une population bien portante ?

Bon, je sens que je vais m'énerver là...

Et que je vais tomber dans les travers de l'ego drogué.A croire que je resterai toujours en cure de désintoxication. Jusqu'à la fin de mes jours.

Le monde humain est dangereux. Le reste du monde est d'une beauté ineffable. Et ce soir, il neige sur les montagnes. 

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