Facebook et la promotion littéraire

J'ai supprimé l'intégralité de l'historique de ma page Facebook. De toute façon, des posts qui datent de trois ans, ça ne sert à rien de les garder.

Je ne veux plus subir le fonctionnement de FB qui change ses paramètres sans qu'on en soit averti par des utilisateurs eux-mêmes.

Je ne veux plus que des algorithmes décident de ce qui sera affiché sur ma page alors que je n'ai pas un nombre "d'amis" bien conséquent.

Je ne veux plus être une cible publicitaire.

Je ne veux pas que mes navigations sur la toile soit enregistrées par FB. C'est une atteinte à ma liberté. 

Si je n'ai pas supprimé totalement ma page Facebook après en avoir effacé l'historique, il y a une raison principale. Mon éditrice.
Mes romans sont édités et je sais combien c'est un privilège.

J'ai longtemps et assidûment travaillé pour y parvenir mais beaucoup d'autres auteurs en font tout autant et n'y parviennent pas malgré leur détermination.
Facebook reste une "vitrine" et je ne peux pas me permettre d'y balancer un pavé.

 

Par respect pour Anita Berchenko et les éditions du 38.
 

Cette page Facebook ne sera donc désormais que la possibilité de présenter mes romans et d'inviter les lecteurs et lectrices à y poser un commentaire, un avis, une note, une critique, une diatribe, un hommage, un coup de gueule ou un coup de cœur.
Je n'ai pas accès aux "grand médias" et j'ai cessé de distribuer gratuitement mes ouvrages en espérant un article. Et je comprends très bien que la maison d'édition ne puisse se le permettre. David est seul contre une armée de Goliath.

Les ententes entre les médias, les journalistes littéraires et les "grandes maisons d'édition" sont connues de longue date.
 

Le seul moyen pour qu'une maison d'édition régionale voit son aura s'étendre, ce sont les lecteurs et les lectrices. La multiplication des avis et commentaires apparaissant dans les moteurs de recherche contribue à accentuer sa reconnaissance.

Je le vois aujourd'hui avec mon blog. Avec 850 000 visites et plus de 2 millions de pages lues, il arrive, lorsque je tape un mot clé dans un moteur de recherche qu'un des 4000 articles de mon blog me soit proposé. C'est toujours la dictature des algorithmes mais c'est le seul moyen dont dispose un auteur inconnu ou une maison d'édition régionale. La Toile. Et ce sont donc les lecteurs et lectrices, par le temps qu'ils prendront à écrire un commentaire, qui tisseront le nombre de fils.

Il s'agit d'amplifier la petite toile qui nous concerne afin qu'un autre lecteur vienne s'y coller. Il n'y mourra pas...Peut-être même y découvrira-t-il un trésor qu'il pourra emporter.

Thierry Ledru

Thierry Ledru vit en Savoie. Après un BAC litté/philo, il est tout de suite entré à l’école Normale, en Bretagne. Passionné par l’escalade et l’alpinisme, il est allé vivre dans les Alpes.

« J’ai eu la chance immense d’avoir un prof de français et une prof de philo extraordinaires. J’adorais lire et écrire et peu à peu ils m’ont permis d’avoir avec eux une relation privilégiée, des échanges extrêmement enrichissants, non seulement d’un point de vue cognitif mais surtout sur le plan humain. Krishnamurti, Ouspensky, Platon, Gurdjieff, Camus, Sartre, Saint-Exupéry, Lanza del Vasto, Gandhi, Koestler, Conrad, Steinbeck, Heminghway, Prajnanpad, Vivekananda, Sri Aurobindo, London, Moitessier, Arséniev, tout ce qu’ils m’ont fait connaître ! Tout ce que je leur dois ! J’écrivais des nouvelles, ils les lisaient, les critiquaient, m’encourageaient. Ils disaient tous les deux qu’un jour je serai édité. »

Dans ses romans, Thierry Ledru pousse ses personnages à l’extrême d’eux-mêmes, il les confronte à des questionnements et à des événements qui les font avancer, leur ouvre un cheminement intérieur que le lecteur emprunte à leur suite avec un grand bonheur.

 

Son blog : Là-Haut

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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