Fête du travail
- Par Thierry LEDRU
- Le 01/05/2015
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C'est la "Fête du travail" qu'ils disent mais dans quel sens doit-on le prendre ? Se réjouir de ne pas aller travailler quand 3 millions de personnes cherchent un emploi ? C'est étrange finalement....Ou alors, doit-on se réjouir d'avoir un travail et l'honorer par ce jour de fête ? .....En tout cas, je travaille depuis 6 h ce matin à l'écriture de mon roman. Mais est-ce un travail ou un bonheur ? Les deux termes peuvent-ils être associés ou la notion de travail comporte-t-elle un frein au bonheur ? Mais si bonheur, il y a, est-ce encore un travail ? La notion de travail implique-t-elle l'idée d'une corvée puisqu'inversement on a fait d'un jour "chômé" un jour de fête ?
J'aime "travailler" l'écriture et je suis donc récompensé instantanément. Je n'ai donc rien à fêter puisqu'à chaque fois que je travaille à écrire, je suis heureux. Je travaille à mon bonheur. Et je n'ai nullement envie d'arrêter.
..On passe donc quarante ans de notre vie à travailler et on devrait se réjouir d'une journée annuelle de pause.....C'est totalement fou et si les Indiens Kogis nous voyaient faire, ils n'y comprendraient rien. J'aimerais pouvoir remonter à la source de ce fonctionnement qui a un jour considéré que les humains pouvaient s'enfermer dans quarante ans de vie de travail en se réjouissant de quelques jours de pause.
Voilà mon brin de muguet......
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