Gandhi

Le texte que nous étudierons demain matin avec les enfants de ma classe.


"La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les limiter volontairement.

C'est le seul moyen pour connaître le vrai bonheur et nous rendre plus disponible aux autres.

Il faut un miminum de bien-être et de confort mais passé cette limite, ce qui devait nous aider devient source de gêne.

Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent.

Ce faux idéal n'est qu'un traquenard.

Il faut savoir imposer une limite à nos propres besoins, physiques, matériels et même intellectuels. Sinon, la nécessité de les satisfaire devient recherche de la volupté.

Nous devons nous arranger pour que nos conditions de vie, sur le plan matériel et culturel, ne nous empêchent pas de servir l'humanité, mission qui doit mobiliser toute notre énergie."

GANDHI


Le monde moderne s'est laissé embarquer dans une voie opposée. Les "marchands", encouragés par les financiers ont créé les besoins et se sont débrouillés pour que les peuples éprouvent des manques. 

Nous avons tous des besoins. Mais si ces besoins sont assouvis, les "marchands" sont démunis. Il fallait donc créer des manques. C'est le marketing.

Il est impossible pour le commun des mortels d'assouvir les désirs générés par ces manques artificiels et certains finissent par en être malheureux. Désespérant.

Le seul choix qui reste à notre portée est d'analyser chacun de nos besoins et de repousser tous les manques qui n'ont pas de réelles valeurs.

Certaines nuits, j'essaie d'imaginer l'humanité dans dix mille ans. Et je n'en dors plus...

Alors, je pense à Gandhi. Il a existé. C'est donc que c'était possible. Peut-être qu'un jour, un autre homme de cette envergure apparaîtra. Et là, j'essaie de rejeter l'idée que personne ne l'écoutera...

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