Hernie discale : confirmation

J'ai vu mon médecin généraliste ce matin.

Sciatique très forte sur la jambe gauche.

Défaussement du genou à la marche.

Raideur invalidante du mollet avec perte de sensations.

Fourmillements et irradiations dans toute la jambe.

Sensation très forte de froid dans tout le pied.

Tests de mobilité très restreints.

Douleurs à la pression sur les vertèbres du bas du dos.

Diagnostic

Hernie discale sur L5/S1

 

Bon, ça c'est fait. On en est à la sixième quand même, je devrais peut-être postuler au livre des records...

Longue discussion avec mon médecin. On se connaît bien et il sait qu'avec moi, dans le domaine médical, rien n'est vraiment prévisible à part le fait qu'il est probable que les prévisions se révèlent fausses... Donc, on ne sait pas où on va. Il me plaît de penser que mon âme le sait. Et ça me suffit.

Sur un plan essentiellement mental, je remarcherai normalement et je retournerai en montagne. A 42 ans, j'avais trois hernies d'un coup et un an plus tard, j'étais là-haut.

Je recommencerai.

Mon médecin dit la même chose que moi à propos du sport : si je n'en avais pas fait, je serais dans un état pitoyable et j'aurais souffert toute ma vie de la première opération (boucherie) de mon dos à 24 ans. C'est le sport qui m'a remis debout et qui a suffisamment musclé mon corps pour protéger les faiblesses du dos. Je ne me suis jamais fait mal en courant dans les descentes et bien au contraire, cette pratique contribue au bon état de ma sangle abdominale et des dorsaux. J'utilise toujours des bâtons en descente et du coup, le haut du corps travaille beaucoup également.

Je me suis fait mal en montrant aux enfants de la classe ce qu'il ne fallait pas faire et non pas en courant en montagne. Il n'y a pas non plus "d'usure" de mon dos étant donné que la masse musculaire le protège. Quand mon médecin me dit que des hommes de mon âge avec cette musculature, il n'en voit pas beaucoup, j'entends surtout que c'est le sport qui me protège et qu'il n'est certainement pas la raison de cette hernie.

Alors, justement, quelle est la raison ? Car il y en a une. Nécessairement. Il y en a toujours eu.

J'en ai identifié une et elle est de taille : tout ce que j'écris sur l'instant présent et le lien entre la pensée et la matière, je dois le vivre.

Physiquement, psychologiquement, émotionnellement.

Ne pas suivre simplement une démarche intellectuelle mais expérimenter réellement ce que j'ai exploré depuis des années sur le plan cognitif.

Entre "avoir une connaissance" et "être dans la connaissance", la nuance est considérable. 

C'est donc un projet enthousiasmant.

 

 

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