Hôpital : une urgence programmée.

Et ça continue, encore et encore...Et de l'autre côté, l'UE commence fortement à envisager une vaccination obligatoire. Ubuesque.

L'hôpital public, tout comme l'Ecole publique sont voués à dépérir, année après année.

Les cliniques privées et les écoles privées prendront la relève. 

Il y a plusieurs années déjà, j'étais tombé sur des textes émanant de l'OCDE. Tout est programmé. Sur tout le service public. Pas seulement l'hôpital ou l'éducation nationale. Ces textes datent de 2001. On voit bien où on en est vingt après. 

Lorsque je suis entré en désobéissance civique et que j'ai refusé de prendre ma classe à la suite de la réforme Peillon, j'avais écrit directement au Ministre. Ca m'a valu d'être convoqué devant l'inspecteur académique. Ca n'a pas plus du tout que je diffuse ça. Ceux qui suivent ce blog depuis sa création savent ce que j'ai enduré pendant trois ans et je sais ce qu'endurent aujourd'hui tous les rebelles qui défendent becs et ongles le service public. 

 

OCDE, c'est du long terme...

Cahier numéro 13 de l'OCDE

 

Les urgences de l'hôpital de Guéret en Creuse débordées à cause de fermetures de lits

 

Jeudi 2 décembre 2021 à 17:17 - 

Par France Bleu Creuse

Guéret

Le chef des urgences de l'hôpital de Guéret et le responsable du Samu 23 alertent sur la crise aux urgences. Le service est saturé depuis la fermeture brutale de quinze lits début octobre.

Le responsable du Samu et celui des urgences de l'hôpital de Guéret alertent sur la crise aux urgences.

Le responsable du Samu et celui des urgences de l'hôpital de Guéret alertent sur la crise aux urgences. © Radio France - Justine Maurel

A Guéret, les urgences sont saturées. Depuis fin novembre, entre dix et quinze patients attendent chaque jour dans les couloirs de l'hôpital sans pouvoir être pris en charge, selon le chef des urgences de l'hôpital de Guéret et le responsable du Samu 23.

Ils dénoncent le manque de lits dans les services de médecine. La direction de l'hôpital a décidé d'en fermer quinze le 1er octobre. Depuis, aucun lit n'a été rouvert.

La situation inquiète les soignants, alors que le nombre d'arrivées liées au coronavirus ne cesse d'augmenter ces derniers jours. D'après Pour le docteur Bruno Verguet, responsable du Samu 23, la santé des patients est mise en danger.

La direction mettra en place une cellule de crise ce vendredi matin à 8h pour trouver des solutions au problème.

 

EN 2019

Face à la fermeture de lits, le personnel de l'hôpital de Guéret ne veut rien lâcher

 

Publié le 23/05/2019 à 19h56

Face à la fermeture de lits, le personnel de l'hôpital de Guéret ne veut rien lâcher

Le personnel entend mener d'autres actions. © BARLIER Bruno     

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La direction du centre hospitalier de Guéret n’a pas l’air disposée à retropédaler sur la fermeture d’une cinquantaine de lits sous trois ans. Au grand dam du personnel.

Le personnel de l’hôpital de Guéret l’a appris formellement ce jeudi 23 mai. Dix lits du service cardiologie fermeront à partir du 14 juin. Et le 1er juillet, ce sont 14 lits du service endocrinologie qui fermeront. En parallèle, six lits de Soins de suite et de rééducation, ouvriront. Pas de quoi satisfaire le personnel, qui s’inquiète.

La population soutient le personnel

Jeudi, à l’initiative de la CGT, plusieurs membres du personnel sont restés devant l’hôpital une bonne partie de la journée pour faire signer une pétition. Pétition qui exprime le refus du projet de l’Agence régionale de santé (ARS) qui comprend la fermeture de 53 lits dans les trois ans à l’hôpital de Guéret. Avec les premières fermetures de lits à venir, le processus est lancé. Alors même que Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse, préconisait un moratoire sur la question.

Enfin des propositions pour sortir l'hôpital de Guéret de son déficit ?

« On veut réaffirmer la lutte contre ces fermetures, laisse entendre Nathalie Teste, secrétaire de l’USD CGT. On voit que la population adhère. On sent un vrai soutien, et c’est rare. » Toute la journée, les gens se sont rassemblés autour du petit stand de fortune, installé à l’entrée de l’hôpital. Pour signer la pétition et dire quelques mots pour la cause. Dans la journée, le personnel a recueilli plus de 400 signatures. « Si on fait ça, ce n’est pas que pour nous, c’est aussi pour l’offre de soins en Creuse », valide Nathalie.

La pétition a été signée à de nombreuses reprises toute la journée.
Les agents  ont également mis en place des bâches dédiée à l’expression libre. « On a posé la question de savoir comment les gens voyaient un hôpital en bonne santé. » Et les réponses ont été nombreuses avec des « c’est en Creuse que je veux être soigné », ou encore « du sourire pour le personnel ».

Les agents hospitaliers se sont succédé autour du stand. Il y a ceux qui travaillaient toute la journée et qui ont profité de leur pause pour soutenir. « Comme on est réquisitionnés, c’est difficile d’être présent sur un temps long, mais on a vu des personnes de l’administration, des urgences et même les cuistots », se félicite Nathalie Teste. En clair, la majorité du personnel fait bloc et va multiplier les actions.

Difficultés à l'hôpital de Guéret : le dialogue social a tourné court entre la direction et le personnel

Les agents mobilisés espèrent qu’une discussion sera ouverte, même s’ils décrivent le dialogue social comme  « compliqué » avec Frédéric Artigaut, le directeur de l’hôpital. « Il faut que l’on pense à la population et à la manière de la soigner, plutôt que de parler de rentabilité », tranche la secrétaire de l’USD CGT. Elle espère que les élus, qui siégeront au conseil de surveillance le 7 juin, voteront contre le plan proposé par l’ARS. Même s’il n’a qu’une valeur consultative. « S’ils votent contre, ce serait déjà un pas en avant. »

Eric Correia, président de la Com d'Agglo du Grand Guéret est venu apporter son soutien.
En parlant d’élus, seul Éric Correia, président de la Communauté d’agglomération du Grand Guéret, s’est rendu sur place jeudi. « C’est indispensable d’être là au niveau politique. Quand on voit qu’on a le Plan particulier pour la Creuse à 80 millions d’euros et qu’on ferme des lits à l’hôpital sans projet global de l’autre côté, il y a une incohérence. »

L'harmonisation public-privé au coeur du débat

Et de remettre sur la table l’idée de combiner les forces entre public et privé. « Il faut finir d’opposer les deux. L’offre de soin, ce n’est pas que l’hôpital. Il y a aussi le CMN de Sainte-Feyre et la Clinique de la Marche à Guéret, précise Éric Correia. Il faut remettre le patient au centre. Il ira se faire soigner chez le médecin le plus compétent et le plus proche. » Une phrase avec laquelle, Nathalie Teste n’est pas d’accord. « Les patients, qui n’ont pas forcément les moyens, doivent avoir le choix et se faire soigner sans sortir la carte bleue. »

Le député Moreau prépare le rapprochement des établissements hospitaliers publics et privés de la Creuse

Mais tous les deux se sont rejoints sur la nécessité d’une harmonisation fiscale entre le privé, aujourd’hui défiscalisé, et le public,  pour que le rapprochement entre les trois établissements se fasse plus facilement. « Ca ne se fera pas du jour au lendemain, estime Éric Correia. Mais il faut y réfléchir et inclure le personnel dans les décisions. Moi, je serais pour une loi, qui force les directeurs d’hôpital à se faire soigner dans leur propre établissement. Ca changerait beaucoup de choses. »

Romain Conversin

 

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