Intelligence artificielle

Il s'agit d'un sacré problème tout de même.

L'intelligence artificielle apporte d'indéniables améliorations dans de multiples domaines.

Très bien. Il faut continuer.

Mais ce qu'on lit et que je découvre pour ma part sur Facebook et consoeurs me déplaît considérablement et je pense que l'impact sur la population sera négatif, qu'une crise de confiance s'installe et qu'il sera long et délicat d'en inverser le sens.

Le système de "défense" de Zuckerberg ne va pas améliorer les choses.

On se croirait dans une classe d'école primaire quand un enfant se fait prendre pour une bêtise :

"Y'a pas que moi, y'a les autres aussi..."

Comme si l'argument du "partage de la bêtise" pouvait la justifier. En même temps, avec cette mentalité, pas étonnant que Zuckerberg ait conçu le réseau social du "partage" en ligne...Il aurait dû préciser ce qu'il comptait "partager"...

Pitoyable. C'est le genre d'argument qui encourage le pire au lieu de proposer une voie d'amélioration.

Quant à l'aveu qui suit, personnellement, ça me laisse sans voix...

«Quand vous visitez un site ou une application qui utilise nos services, nous recevons des informations même si vous n'avez pas de compte Facebook», admet simplement l'entreprise."

 

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook LEAH MILLIS/REUTERS
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  • Le réseau social s'est de nouveau expliqué sur son modèle économique lundi soir, tout en signalant que Google, Twitter et Amazon avaient des pratiques similaires aux siennes.

N'allez pas dire à Facebook qu'il est le seul mauvais acteur du Web. Le réseau social a publié lundi soir un nouveau communiqué sur ses pratiques en ligne. Ce dernier se concentre plus particulièrement sur la collecte d'informations en dehors du réseau social. Intitulé «Quelles données collecte Facebook quand je n'utilise pas Facebook, et pourquoi?», il détaille ses différents outils utilisés pour suivre les habitudes des internautes en ligne, y compris ceux qui ne disposent pas de comptes. Néanmoins, dans un paragraphe, Facebook insiste qu'il n'est pas le seul à faire ce genre de choses.

«De nombreuses entreprises proposent ce genre de services et, comme Facebook, elles récupèrent des informations d'applications ou de sites qui les utilisent», écrit le réseau social. «Twitter, Pinterest et LinkedIn ont des outils similaires aux boutons j'aime ou partager, qui permettent aux gens de publier des choses sur leurs plateformes. Google dispose d'un service d'analyse très populaire. Et Amazon, Google et Twitter proposent des outils d'identification. Ces entreprises, et bien d'autres, disposent de régies publicitaires. D'ailleurs, la plupart des sites et des applications mobile envoient vos informations à plusieurs entreprises à chaque fois que vous les consultez.»

Facebook mentionne aussi le cas de YouTube, la plateforme de vidéos de Google, en parlant de son utilisation de cookies [un programme qui permet à un service de reconnaître un internaute, NDLR], qui lui permet de récupérer les adresses IP et des informations sur le navigateur Internet de personnes naviguant sur d'autres sites. «Quand vous regardez une vidéo YouTube sur un site qui n'est pas YouTube, votre navigateur envoie une requête à YouTube.»

Des modèles économiques similaires

Depuis le début de l'affaire Cambridge Analytica, la plupart des géants du Web sont restés très discrets. Pour cause: leur modèle économique repose, pour la majorité, sur la publicité et des outils de ciblages similaires à ceux de Facebook. Les PDG de Twitter et de Google, Jack Dorsey et Sundar Pichai, devaient d'ailleurs témoigner aux côtés de Mark Zuckerberg devant le Congrès américain, la semaine dernière. Néanmoins, les dirigeants ont finalement échappé à une convocation formelle. On leur a simplement demandé de répondre à des questions par écrit. Leurs réponses doivent être transmises au comité du Sénat en charge de la justice avant le 25 avril.

Exception notable: Tim Cook, PDG d'Apple, s'en est pris à deux reprises à Mark Zuckerberg et son entreprise. «Nous pourrions nous faire beaucoup d'argent si nous monétisions nos clients, s'ils étaient notre produit. Mais nous avons choisi une autre voie», avait expliqué le dirigeant, lors d'une interview accordée à la chaîne télévisée MSNBC et au site Recode. Mark Zuckerberg avait répondu qu'il trouvait ces critiques «ridicules». «Si l'on veut construire un service qui n'est pas seulement utilisé par les riches, il faut le rendre abordable», avait-il ajouté. Mark Zuckerberg avait d'ailleurs prévu d'évoquer Apple lors de ses entretiens devant le Congrès américain. Il n'a finalement pas été interrogé sur le sujet.

Même si Facebook n'est effectivement pas la seule entreprise à faire de la publicité en ligne, il n'empêche que le réseau social manque toujours de clarté dans certaines de ses pratiques. Interrogé sur l'existence de «profils de l'ombre» («shadow profiles»), des données récoltées sur des internautes qui n'ont pas de comptes Facebook, Mark Zuckerberg était resté très vague. Le communiqué publié lundi soir ne donne pas davantage d'informations. «Quand vous visitez un site ou une application qui utilise nos services, nous recevons des informations même si vous n'avez pas de compte Facebook», admet simplement l'entreprise.

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