Intervention d'une généticienne.

Pour écouter cette généticienne, allez sur le site de Sud-radio.

Je cherche des informations sur le vaccin ARN et voir quelles sont les études qui ont été menées sur les effets. Le problème, c'est que ces éventuels effets ne sont étudiés qu'à court terme, voire très court terme. Il est d'ailleurs très difficile de trouver des articles donnant la parole à des interlocuteurs méfiants, voire réticents.  

Je ne parle pas de discussions de réseaux sociaux mais d'intervenants émanant du milieu scientifique. Donc, je poste celui-ci.

Il n'en reste pas moins que cette période est considérablement perturbante au regard des discours contradictoires émanant du milieu scientifique et c'est vraiment très compliqué de se faire une idée...Pour ma part, en tout cas. 

 

https://www.sudradio.fr/societe/alexandra-henrion-caude-jai-limpression-quon-est-revenu-au-temps-des-devins/

Alexandra Henrion-Caude : "J'ai l'impression qu'on est revenu au temps des devins"

Par 

La Rédaction

lundi 16 novembre 2020 à 16:16

SOCIÉTÉ

Alexandra Henrion-Caude, généticienne, directrice de recherche à l’Inserm à l’Hôpital Necker, créatrice du site internet science-en-conscience.fr, était l’invitée d’André Bercoff, lundi 16 novembre sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

Alexandra Henrion-Caude invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Après avoir participé au documentaire contesté, Hold Up, Alexandra Henrion-Caude s'estime particulièrement "choquée que l'on nous traite de complotistes". Une accusation "très grave", selon elle, tout en précisant n'avoir "aucun conflit d'intérêts et aucun lien avec un laboratoire".

"On ne peut pas parler d'un problème de santé publique"

Si le pic de la seconde vague de l'épidémie du Covid-19 est annoncé comme atteint, la généticienne entend rappeler quelques chiffres, notamment sur les excès de la mortalité. "Il y en a eu un en mars-avril, il n'y en a pas de notable depuis", affirme-t-elle, s'appuyant sur ces chiffres pour avancer que "l'on ne peut pas parler d'un problème de santé publique, d'urgence sanitaire", avance Alexandra Henrion-Caude.

"Il suffit de regarder les taux de létalité qui sont indiqués par CDC [centres pour le contrôle et la prévention des maladies]", invite la fondatrice du site science-et-conscience.com. Une institution américaine qui précise que le taux est tombé à 0,2%, après avoir atteint les 0,5% au plus fort de la crise. "Ils font un calcul global en dissociant les institutions de santé et là on tombe à 1 pour 1.000", souligne-t-elle. "On est vraiment sur une autre histoire", conclut la généticienne.

Des chiffres sans justification qui servent à la projection

"Au moment où on est en train de continuer sur une lancée sur la trajectoire d'un pic épidémique qui avait toute la justification de précautions, là on n'a plus de justification", note Alexandra Henrion-Caude, regrettant de voir "qu'on parle de 400.000 morts". "Même si on a un taux de létalité de 0,5%, ça voudrait dire qu'on serait au total plus de 80 millions de personnes infectées en France", souligne non sans ironie la généticienne, soulignant qu'en France "il n'y a que 67 millions d'habitants".

Des prévisions qui donnent l'impression "qu'on est revenu au temps des devins, des oracles". "On était en plein pic épidémique, avec un nouveau virus, une nouvelle maladie, qu'on nous parlait déjà d'une deuxième vague. Là on entend une troisième, une quatrième", déplore Alexandra Henrion-Caude. Des chiffres qui servent de projection, qui jusqu'à présent, "ont montré les grandes limites de la projection".

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

 

https://www.midilibre.fr/2020/10/07/coronavirus-manipule-vaccins-forces-qui-est-cette-chercheuse-complotiste-rejetee-des-scientifiques-9123139.php

La généticienne Alexandra Henrion-Caude a pris des positions aux accents complotistes en ce qui concerne le Covid-19 et s'est fait connaître du public via des vidéos publiées sur YouTube.

Plébiscitée par toutes les personnes qui pensent que tout ce qui concerne le coronavirus est un complot, et rejetée par la communauté scientifique, la généticienne Alexandra Henrion-Caude continue pourtant de faire des millions de vues sur YouTube. 

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Cette ancienne directrice de recherche à l'Inserm a accordé beaucoup d'entretiens diffusés sur internet sur le coronavirus et sur tout ce qui s'y rapporte.

Un virus manipulé par l'homme selon elle

Sur l'hypothèse de la manipulation du virus, elle annonce qu'elle n'a pas la réponse sur l'origine de ce virus, mais n'exclut pas la manipulation humaine, bien au contraire. "Il a eu bon dos le pangolin."

"Quand on étudie ce virus on est interpellé par les séquences comme des petites signatures sur ce virus, il y a une petite séquence qui est unique, avec des mutations opportunes et elle donne une fonction chez l'homme"

Pour elle, il ne faut jamais exclure une évolution naturelle mais "quand on regarde la séquence c'est ce qu'il y a de plus probable une manipulation que l'homme aurait faite."

En totale opposition avec la communauté scientifique

Elle est en totale opposition avec tous les travaux scientifiques qui ont été publiés sur le Covid-19 et sur le consensus mondial des experts.

Mais elle précise que ce n'est pas forcément pour créer une pandémie que ce virus a été manipulé. Elle avance l'hypothèse d'une erreur humaine qui aurait fait "s'échapper" le virus d'un laboratoire.

Elle accuse également les chercheurs chinois, mais aussi les experts qui auraient "interdit" de pratiquer des autopsies chez les personnes décédées du Covid-19 en Italie. "Ce qui aurait pu permettre d'avoir plus de connaissance du virus et d'éviter beaucoup de morts en France."

Contre le confinement, réticente au masque

Elle s'est positionnée contre le confinement, mais aussi avec réticence au port du masque. Des positionnements qu'elle a justifiés en prônant le bon entretien du système immunitaire. Le masque comme le confinement empêchaient son bon fonctionnement. 

Les tests PCR aux écouvillons trop longs

Elle aurait également énoncé son étonnement sur la longueur des écouvillons qui sont utilisés lors des tests PCR pratiqués.

Comme le rapporte LCI, il s'agirait, selon elle d'atteindre la "plaque cribiforme pour permettre de passer des nanoparticules, des nouveaux modes de thérapie directement au niveau du cerveau".

Une théorie encore une fois aux accents complotistes qui inquiète au plus haut point les scientifiques.

Vaccins "forcés"

Cet été, elle confiait qu'elle portait un regard "terrifié" vis-à-vis des vaccins en cours de développement.

"C'est une aberration de développer un tel vaccin en quelques mois, dans une urgence absolue, sans connaître les effets secondaires du vaccin". Elle avance même que des "vaccins forcés ont été pratiqués en Afrique du Sud."

Alexandra Henrion-Caude fait référence à un essai clinique pour tester le vaccin le 24 juin dernier. 

Mené sous la supervision d’une université de Johannesburg, cet essai vaccinal se fait avec la participation de 2 000 bénévoles (dont 50 séropositifs) et sur la base du volontariat. Les personnes ne sont pas vaccinées contre leur gré, comme le précise Conspiracywatch.

L'Inserm et d'autres scientifiques s'opposent à ses prises de position

L'Inserm, dont elle a été l'une des directrices de recherche précise qu'elle a quitté l'institut en 2018 et a précisé à LCI que leur ex-chercheuse fait "fréquemment l'objet de prises de paroles inexactes, de désinformation ou de rumeurs."

Une de ses pairs, Ségolène Aymé, directrice de recherche émérite à l’Inserm a expliqué à LCI qu'elle craignait que ce type de discours alimentent "la défiance pour la démarche scientifique. Il est très regrettable qu’elle se soit exprimée sur des sujets aussi loin de son domaine de compétence". 

L'Inserm comme beaucoup de ses collègues ne cautionnent en rien son discours et ses thèses. Et ils les rejettent. 

Complosphère, secte et extrême droite

Toujours est-il qu'Alexandra Henrion-Caude  réfute les "affirmations péremptoires" et  s'exprime toujours avec prudence sur les sujets. 

Cependant son discours est relayé très largement sur la complosphère alimentée par des sites qui propagent des fake news, comme le rapporte Conspiracywatch.

TV Libertés qui a diffusé le 31 juillet, l'entretien d'Alexandra Henrion-Caude qui a fait quelque1 369 093 vues est une chaîne créée par un ancien cadre du Front national et qui est dirigée par Philippe Milliau, un ex-dirigeant du Bloc identitaire.

D'après des témoignages recueillis par LCI, elle aurait totalement changé après avoir reçu le titre de Eisenhower Fellow qui comportait un séjour aux États-Unis en 2013 pendant quelques mois.

Elle aurait eu des comportements et des discours qualifiés de "sectaires" après son retour. 

 

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