L'homme bon.

"Statistiquement, l'homme est majoritairement bon et une minorité qui tient le devant de la scène et fait un bruit d'enfer, le pervertit. "

Michel SERRES.


J'adhère totalement à cette réflexion.

Il suffit d'aller lire les "actualités" sur la page google pour s'en apercevoir. Guerres, meurtres, viols, agressions, dilapidations de l'argent public, crise, chômage, infanticides, catastrophes...

Quel intérêt de mettre tout ça en avant, systématiquement, à outrance, quotidiennement?

La peur.

Tout simplement la peur que les gouvernants entretiennent parce qu'elle vient valider leurs discours de "sauveurs".

Et sont ignorés les millions de gens qui dans le même temps auront oeuvré à leur bonheur et au bonheur de leurs proches, voire de l'humanité entière.

Ceux qui vivent en paix, intérieurement et socialement et qui ne peuvent dès lors aucunement servir les Puissants qui ont besoin de cette peur.

La peur engendre également le besoin de se divertir et de l'oublier et dès lors, il est facile de vendre des ersatz de bonheur, des choses futiles, instables et provisoires. Le marché en regorge. La croissance se nourrit de la peur, c'est son moteur. Les Puissants ne souhaitent pas notre bonheur. Ils souhaitent uniquement notre pouvoir d'achat. La crise les dérange car elle réduit leur propre richese.

Les nouveaux milliardaires travaillent d'ailleurs, soit dans l'armement, soit dans les marchés du "loisir", soit dans les matières premières volées aux pays envahis par les "Sauveurs"...

Le bonheur se nourrit de plénitude, pas d'accumulation de biens. Les biens nourrissent juste votre peur de les perdre et par conséquent votre désir d'être "protégés" par les Puissants. Et la boucle est bouclée. 

Les actualités sont au service des Marchands et des Puissants qui les servent et qui sont rénumérés pour les services rendus.

L'Islam est une vache à lait. Le terrorisme est une mamelle qui coule sans fin. Les manipulations médiatiques entretiennent la traite. Et nous sommes les consommateurs. Ou alors, il convient de tout éteindre et d'allumer sa conscience. Pas une conscience formatée mais celle qui est tournée vers le Bien et le Beau.

Lutter soi-disant contre le Mal en l'exploitant à des fins mercantiles entretient le Mal et l'insère dans les esprits. Les enfants en sont les premières victimes, il s'agit de construire les futurs consommateurs. Intégrer en eux les processus de peur et créer déjà les appels au secours. "Sauvez-nous, par pitié". Et ne jamais comprendre qu'ils appellent à l'aide les créateurs des conflits.

"Votez pour moi, je vous sauverai. "

"Achetez le dernier ipod, achetez la dernière BMW, achetez les produits qui garderont votre beauté."

Ceux-là sont morts déjà. Ils font partie de la masse et n'ont plus d'existence propre. 

Je me souviens de ce berger rencontré dans les Pyrénées, cet été. Loin des hommes et près des humains.

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