"Le voyageur contemplant une mer de nuages"

 

Un tableau de Casper David Friedrich, "le voyageur contemplant une mer de nuages"

Lorsque j'étais au collège, la professeure d'arts plastiques nous l'avait fait étudier.

Et j'avais été fasciné.

Je m'étais imaginé à la place de cet homme. C'est un des points de départ qui m'a poussé à aller vivre en montagne.

<em>Le Voyageur contemplant une mer de nuages</em>, tableau du peintre romantique allemand Caspar David Friedrich

 

Voilà ce que ça donne aujourd'hui.

 

 

Peut être une image de 1 personne et plein air

Lorsque je lis les réseaux sociaux à la suite d'articles sur l'état de la planète, je suis effaré par le niveau d'ignorance d'une bonne partie de la population. Le déni est d'une puissance incommensurable.

Un déni primaire qui consiste à nier en bloc les problématiques et un autre déni, tout aussi grave : celui de reconnaître les faits mais de ne rien faire, soi-même, pour tenter de freiner cette dévastation, cette épouvantable attitude qui revient à considérer que c'est à l'état ou à tous les autres de se bouger. Combien de gens reconnaissent les faits mais n'ont strictement rien changé de leur mode de vie ? Consommation, avion, voiture, loisirs avec une empreinte carbone conséquente. Oui, bien sûr, il y a les riches qui prennent leur jet privé, les joueurs de foot qui prennent l'avion, les yachts, les voitures de luxe etc etc etc etc, la liste est infinie. Et donc ? Cela nous autoriserait, nous le bas peuple, les sans dents, à continuer à vivre comme avant ? Et qu'en est-il de la conscience, qu'en est-il du fait de se regarder dans la glace et de se dire : tu n'es pas riche mais tu participes à la destruction, sans rien vouloir changer de ta routine. Combien ici, lecteurs et lectrices, sont parents ou grands-parents ? Est-il acceptable de ne rien faire ? 

Est-ce donc le seul horizon que nous allons laisser ? 

 

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Commentaires

  • Laura Millaud
    Très beau tableau en effet d'où tu peux tirer une grande inspiration !

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