Les survivalistes dans le collimateur.

Les médias mainstream se lâchent beaucoup en ce moment sur la mouvance "survivaliste". On pourrait parler tout autant d'une mouvance appelée également celle du "citoyen prévoyant". Mais les médias ont besoin de l'audimat et le terme "survivalistes" contient davantage d'images, de projections, de suppositions.

Je poste ici un message écrit par une personnalité connue de ce milieu. Qui n'est pas un "milieu" d'ailleurs avec ses réunions secrètes et ses "leaders" mais juste une communion de pensées dans laquelle un nombre grandissant d'individus trouvent des valeurs qui leur parlent. 

Si nous sommes venus nous installer dans la partie Sud de la Creuse, c'est en réponse à de multiples interrogations depuis des années, de multiples états des lieux, analyses, observations. Ici,nous pensions pouvoir trouver un lieu de vie qui répond à nos valeurs. Et depuis un mois que nous sommes là, nous pouvons dire sans aucune hésitation que nous ne nous sommes pas trompés. 

J'ai longuement étudié les graphiques météorologiques, les graphiques de pluviométrie, les cartes du réseau hydrologique, les graphiques de températures, les vents dominants, l'ensoleillement, les graphiques historiques sur les gelées printanières, j'ai lu des articles sur l'agriculture de la région, écouté des vidéos sur des adeptes de la permaculture qui parlaient de la qualité du sol, sur les plantes sauvages disponibles, sur la présence des arbres fruitiers plantés tout autant que les ressources sauvages (châtaignes, noyers, cerisiers, pommiers, cerisiers, poiriers, noisetiers...

Les graphiques sur l'évolution démographique, sur le maillage économique, sur le développement des centres urbains, j'ai lu de multiples ouvrages historiques et sociologiques, étudié la carte des risques "Seveso". 
Puis nous sommes venus sur place, particulièrement sur le plateau des Millevaches, on a discuté avec des gens du terroir, on a cherché à ressentir les choses, l'aspect relationnel, l'accueil, la curiosité, l'envie de connaître l'autre, "l'étranger". Nous avons vu la bienveillance, nous avons entendu les paroles qui nous réjouissaient. Ce goût de la vie de terriens, ce goût de l'anticipation, de la préparation, le sens de la communauté, le désir d'autonomie, le désir de résilience, de débrouillardise, de partage.

Qui y a-t-il de "malsain" dans tout cela ? En quoi devrions-nous êtres assimilés à des individus qui se mettent "hors la loi" ?

Encore faudrait-il d'ailleurs connaître tous les paramètres de l'histoire en cours...mais bon, passons. On ne saura jamais tout. Donc, je n'en pense rien du tout.  

Sans doute ne faudrait-il se donner aucune étiquette ? J'en connais effectivement les dangers. Les gens sont friands des étiquettes.

Alors disons que nous ne sommes pas survivalistes, ni citoyens prévoyants, ni rebelles, ni anti mondialisation, ni adeptes de la décroissance. Nous ne sommes rien dautre que deux individus qui aspirent à vivre au mieux avec nos valeurs et nos convictions. 

 

Mouvance survivaliste : réalité et propagande politico-médiatique

 

https://www.resilience-urbaine.com/survivalisme-resilience/mouvance-survivaliste-realite-vs-propagande/

Publié par  | 17/04/2021 |  |  |     

Mouvance survivaliste : réalité et propagande politico-médiatique

Que vous soyez un curieux de passage ou un de mes lecteurs assidus, il ne vous aura pas échappé que le survivalisme en France commence à sentir le soufre. La « mouvance survivaliste » fait couler de plus en plus d’encre, et pas pour chanter nos louanges.

Ces derniers temps, les survivalistes ont été associés à des actes atroces en contradiction totale avec nos valeurs : prévoyance sereine, solidarité, respect de son prochain, de la loi et des forces de l’ordre.

Il est indéniable qu’il y a des fous partout et que certains se disent « survivalistes ». Mais si un écologiste décide d’abattre des automobilistes au hasard, parlera-t-on alors de « mouvance écologiste » dans les médias ou le traitera-t-on comme un événement isolé ?

La mouvance survivaliste française

J’ai abordé l’essence du survivalisme dans cet article où j’explique longuement les fondements de la démarche survivaliste.

Dans les médias, on parle désormais de « mouvance survivaliste » au moindre fait divers pour mieux nous associer à une idéologie dangereuse. Les mots ne sont pas choisis au hasard et sonnent comme il faut pour être sûr de faire de nous un nouvel ennemi identifié et identifiable.

« Survivaliste » semble être l’étiquette parfaite pour un nouveau vivier de boucs-émissaires : globalement personne n’est vraiment d’accord sur la définition, c’est vague, le public visé n’est pas la cible électorale et détient souvent des armes (légalement, mais ça fait l’affaire).

Sauf que…

Il y a un problème de taille : la mouvance survivaliste n’existe pas. Nous sommes tous dans une démarche individuelle : la protection de nos familles.

Et par protection, on parle essentiellement de résilience familiale, alimentaire et matérielle, n’en déplaise à ceux qui souhaitent nous faire passer pour des paranoïaques en crise ou des milices paramilitaires suprémacistes.

Nous n’animons aucun débat politique public, nous n’avons pas de revendications politiques autre que de jouir de nos droits constitutionnels, nous ne nous réunissons pas en parti ni en associations, nous n’avons pas de représentants.

Je ne parle au nom de personne et personne ne parle en mon nom. Comme vous, je suis totalement indépendant et je ne suis affilié à aucun groupe, réseau, mouvement ni à aucun courant de pensée d’aucune sorte.

Tout cela pour une raison simple : le survivalisme est une démarche personnelle, une prise de responsabilité face à son destin et rien d’autre.

S’attaquer aux survivalistes a autant de sens que s’en prendre aux alpinistes ou aux écologistes : ce n’est pas parce que nous partageons un intérêt commun -celui de nous préparer aux catastrophes qui pourraient frapper nos familles- que nous formons une masse cohérente qui partage une idéologie commune.

mouvance survivaliste

J’apprécie particulièrement la notion « d‘imaginaire du danger« . Un mélange des genres navrant alors qu’on parle de la disparition d’une enfant… Article complet, livré sans sac vomitoire : https://www.dna.fr/faits-divers-justice/2021/04/16/mia-enlevee-par-des-survivalistes-quelle-est-cette-mouvance

Se préparer au pire ne veut pas dire qu’on vit dans une spirale de peur. Être capable de se défendre ne veut pas dire qu’on se prépare à attaquer son prochain.

Tiens, puisqu’on en parle, pourquoi voudrait-on se préparer au pire et savoir se défendre ?

Survivalisme et défaillance de l’Etat

Je m’amuse de recevoir des leçons des médias et de la classe politique qui, jour après jour, se montrent aussi réticents et impuissants à comprendre et respecter les Français comme à prévoir et préparer leur avenir. Je ne réponds plus à aucun journaliste pour une raison simple.

En France, on ne pose pas les bonnes questions !

La seule vraie question à poser est : pourquoi de plus en plus de français s’intéressent-ils à la « mouvance survivaliste » ?

La réponse est aussi évidente qu’inavouable pour les politiques : les Français se préparent au pire car l’Etat est défaillant et que plus rien ou presque ne garantit notre sécurité matérielle et personnelle.

Un tour dans les rues d’une grande ville de France ou 15 minutes de lecture des faits divers de la presse suffisent pour s’en rendre compte. Il n’y a que les vendus et les politiques hors-sol pour feindre de ne pas le voir. J’ai déjà évoqué le rôle du tissu social dans la bonne marche de la société. A vous de juger ce qu’il en est aujourd’hui.

Notre pays est dans un état lamentable et les citoyens avisés se préparent au pire car le gouvernement se montre incapable de remplir ses fonctions régaliennes.

Un citoyen qui se sent en sécurité ne ressent pas le besoin de se protéger lui-même.

Un citoyen qui a confiance en son gouvernement et en l’économie de son pays ne ressent pas le besoin de stocker des vivres.

Un citoyen qui a confiance en l’avenir ne se prépare pas au pire.

Alors, à qui la faute ?

Les politiciens ne feront jamais ce constat publiquement car les fondements de notre Etat de droit se sont effondrés. Ils n’ont manifestement pas l’envie et plus le pouvoir de changer les choses, il est donc bien plus facile de faire passer les survivalistes pour des fous dangereux que d’assumer leur échec et les conséquences à venir. Je vous parle souvent d’inversion des valeurs… on est encore et toujours dans ce contexte.

Ne vous y trompez pas : tout est vu, tout est su et rien n’est fait au hasard.

Plus la propagande politico-médiatique sera bruyante et agressive, plus il sera évident que nous sommes de plus en plus nombreux à voir la réalité en face et qu’elle va bientôt nous exploser à la figure.

Plus que jamais, faites marcher vos neurones et ne doutez pas de votre boussole intérieure.

Prenez soin de vous et de vos proches.

Légendat.

 

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