Métamorphose

Ce "je ne sais pas" contient en lui-même la peur et la peur fossilise au point que la métamorphose peut s'en trouver suspendue. Il n'y a pas de volonté à avoir car cette volonté contient en germe l'éventualité d'un échec. C'est toute la problématique de l'espoir. La chenille n'a aucun espoir, elle est juste dans l'acceptation de ce qui peut advenir. Et non de ce qui doit...
"Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’affronter tôt ou tard ce qui nous fait le plus peur, c’est-à-dire l’inconnu et notre entière responsabilité de créer notre propre vie. Au fond, la chenille peut s’éveiller à tout moment à sa nature de papillon, mais il lui faut passer alors enfin par la porte du « je ne sais pas ». C’est la grande voie qui nous ramène à nous-mêmes." Jean Gagliardi

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