Missile nucléaire

"60 fois Hiroshima. "

C'est très propre comme expression, très lissée, acceptable, doux comme des petits fours...Des petits fours nucléaires.

On peut dire aussi 60 villes habitées de la taille d'Hiroshima, des zones civiles avec des femmes, enfants, personnes âgées, hommes, malades, personnes invalides, personnes hospitalisées etc etc et puis on peut rajouter des centaines de millions d'animaux, des terres dévastées, ravagées, rendues inhabitables etc etc...C'est plus clair comme ça non ?

60 fois ça, en France. Ca donne quoi ?...

Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Metz, Nancy, Nantes, Brest, Strasbourg, Mulhouse, Toulouse, Nice, Montpellier, Reims, Rennes, Le Havre, Saint-Etienne, Grenoble, Toulon, Dijon, Angers, Le Mans, Nîmes, Sete, Clermont-Ferrand, Limoges, Orléans, Rouen, Caen, Bayonne, Bourgoin,  Roubaix, Dunkerque, Créteil, Avignon, Poitiers, Chambéry, Annecy, Genève (mince, incident diplomatique là)... etc etc...

Et donc, tout ça a été conçu pour empêcher les hommes de s'entretuer. "La politique de la terreur ou de la dissuasion". On pouvait dire aussi la politique du plus dément. On sait qu'on ne va pas être sage alors on s'est prévu une grosse correction générale comme ça, personne ne bouge...Mais oui, mais oui, c'est d'une intelligence particulièrement tordue quand même... Parfois, je me dis qu'il vaudrait mieux qu'aucune autre espèce intelligente ne nous trouve dans l'Univers parce que franchement on prendrait une de ses hontes de ta mère, purée de sa race !...

Imaginons que je sois propriétaire d'un magasin et que j'ai déjà été cambriolé une fois, et bien, je vais protéger mon magasin avec un système d'explosifs qui fera tout voler en éclat en cas d'agression. Il ne restera rien des voleurs, ni du magasin, ni de la rue, ni de la ville, ni des voisins...Mais au moins, ils n'auront rien volé, ces salauds.

Alors évidemment, dans le cas des missiles, l'objectif est de pulvériser les "méchants" juste avant d'être pulvérisés, du coup, ça oblige à surveiller tous ces salauds, jours et nuits, avec le doigt au-dessus du bouton rouge, parce qu'attention, y'en a plein des fils de putes qui veulent nous pulvériser, faut qu'on fasse gaffe, purée, attention, et puis si on relâche l'attention, et bien les Nobles vont bidouiller une arnaque pour que tout le monde recommence à avoir bien peur parce que d'ici qu'il y ait des anarchistes qui contestent le prix de nos bijoux, qui viennent gueuler avec leur chichon au bec et leurs pieds sales que c'est une honte, que des millions d'humains crèvent de faim, de soif, d'empoisonnement, et que les armées du monde continuent à fabriquer des bombes parce que ça fait monter le PIB et le compte en banque des Nobles, attention, attention, il faut se méfier des contestataires, quand le peuple se met à réfléchir, les guillotines sont aiguisées.

 


http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-M51.-Un-missile-a-120-millions-d-euros-piece_53907-2189729_filDMA.Htm

 

M51. Echec de l'essai.

 

Un missile à 120 millions d’euros pièce

 

Défense dimanche 05 mai 2013
 

"Bon, chef, vous avez une idée de ce qui s'est passé ?

-Ta gueule et prends le pneumatique pour ramasser ce qui flotte. Si je trouve le fils de pute qu'a détraqué mon bijou, je l'attache au cul du prochain."

 

Le missile M51, outil au service de la dissuasion nucléaire française, est déjà en service sur le sous-marin nucléaire Le Terrible. Mais l’échec d’un tir depuis Le Vigilant, dimanche, au large du Finistère, souligne qu’il n’est pas encore fiable à 100 %.

Qu’est-ce que le M51 ?

Construit par Astrium, filiale d’EADS, le missile M51 est un missile balistique mer-sol, nouvelle génération, conçu pour les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin de la Marine nationale.

Le M51, déjà en service sur Le Terrible, est appelé à remplacer le missile M45 sur Le Vigilant, Le Triomphant et Le Téméraire, ce qui nécessite de lourds aménagements, réalisés par DCNS, à Brest.

Prix d’un missile de ce type : 120 millions d’euros l’unité, pour une durée de vie d’environ 30 ans.

Quelles sont les caractéristiques du M51 ?

Propulsé par du propergol, comme la fusée Ariane, le M51 a une portée d’environ 9 000 km, contre 6 000 km à son prédécesseur.

Quelques chiffres suffisent à donner une idée de sa puissance : 56 tonnes, 12 m de hauteur et 2,30 m de diamètre. À terme, il pourra transporter une charge nucléaire équivalente à 60 fois Hiroshima. Mais pour l’instant, le M51 emporte la tête du M45, soit 35 fois Hiroshima « seulement ».

Pour ses quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin, la Marine nationale dispose de trois jeux de 16 missiles.

Pourquoi un tir d’essai ?

Le missile M51 a été validé en juillet 2010, après cinq tirs d’essai : deux depuis Le Terrible, en 2010, trois depuis des installations militaires, dans les Landes, en 2006, 2007 et 2008.

Le tir de dimanche avait pour objectif de valider la capacité du sous-marin Le Vigilant à mettre en œuvre le M51. Cet essai qui a échoué au large de Penmarc’h (Finistère) a été réalisé sans tête nucléaire.

Pourquoi le tir a-t-il échoué ?

Selon le ministère de la Défense, le M51 tiré dimanche est « sorti normalement » du sous-marin. C’est lors de « la première phase de vol qu’un incident s’est produit et a entraîné son autodestruction ». Il s’agit du premier échec de ce genre « depuis 1996 ».

Que se serait-il passé si le tir avait réussi ?

La zone de retombée aurait dû se situer, si l’essai avait été réussi, au centre de l’Atlantique nord, à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte, après un vol d’une quinzaine de minutes et d’un peu plus de 4 000 km.

Et maintenant ?

Selon les autorités, « il n’y a pas d’impact environnemental avéré sur ce tir ni d’impact sur la population puisque ce tir a eu lieu en mer et que la zone de retombée des débris se trouve dans une zone d’exclusion » qui avait été spécialement délimitée pour cet essai.

« Ces débris sont en train d’être récupérés par la préfecture maritime, par moyens nautiques et aériens que nous mettons en œuvre actuellement », précise le capitaine de corvette Lionel Delort, officier de communication de la préfecture maritime de l’Atlantique.

Et maintenant ?

« C’est un échec dont une enquête devra déterminer les raisons », selon Lionel Delort.


 

 

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