NDE, expérience de mort approchée. (spiritualité/mort)

Des expériences de mort imminentes scientifiquement prouvées

La réalisatrice Sonia Barkallah et la comédienne et auteure Lise Thouin. Patrick Voyer

La réalisatrice Sonia Barkallah et la comédienne et auteure Lise Thouin.

 

 

http://www.info07.com/Societe/2012-09-29/article-3086343/Des-experiences-de-mort-imminentes-scientifiquement-prouvees/1

Patrick Voyer
Publié le 29 Septembre 2012
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La Revue
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Il y aura toujours des sceptiques du fameux "tunnel de lumière blanche", mais les plus grands spécialistes du monde commencent à croire leurs patients qui en reviennent…

Sujets :
France , Martigues , Italie

La journaliste française Sonia Barkallah le démontre dans son documentaire Faux départ – Enquête sur les expériences de mort imminente. Les plus grands neurologues et réanimateurs de la planète brandissent le porte-voix et font tomber des centaines d'années de stagnation scientifique. Leurs constats: oui, certaines âmes peuvent quitter momentanément leur corps et oui, le siège de la conscience pourrait se trouver en dehors du cerveau.

Sonia a interviewé des dizaines d'éminents spécialistes convaincus de ces deux avancées et de nombreuses personnes ayant vécu une expérience de mort imminente (en anglais, near death experience). Une d'entre elles, la comédienne et auteure Lise Thouin, effectue une tournée de promotion québécoise en sa compagnie. Les deux femmes se sont rencontrées en France lors d'un colloque sur les EMI, en 2006.

La réalisatrice est fière du résultat, car elle a réussi à utiliser la science pour briser des tabous ou croyances jugés farfelus: «Des sceptiques, ça en prend. Mais quand des spécialistes viennent donner des arguments solides comme ça, c'est ridicule de ne pas les prendre au sérieux», lance Sonia.

En France, son film a tellement créé une commotion positive, qu'il est distribué et écouté dans des centres de soins palliatifs et des universités. Sonia est invitée par des facultés de médecine pour présenter son film, considéré comme pédagogique pour les soignants et thérapeutique pour les patients.

«Quand je suis allée dans les hôpitaux pour rencontrer des médecins, j'ai été surprise: ils m'ont dit oui tout de suite!», confie Sonia, qui a recueilli des déclarations fracassantes. Comme celle d'un neurologue ahuri par les propos de son patient après une opération qui aurait pu lui coûter la vie; il lui a raconté dans les moindres détails qu'il a assisté à l'opération et même à celle dans la pièce d'à-côté…

«La question n'est pas de savoir si l'"expérienceur" est mort ou pas, mais comment a-t-il pu percevoir tout ça!», plaide Sonia, qui a notamment interviewé une dame aveugle qui a "vu" son opération en survolant son corps.

Sceptiques confondus?!

Non seulement ces "compte-rendu" renversent-ils l'ordre établi, ils établissent que les EMI ne découlent pas d'hallucinations provoquées par des psychotropes ou des maladies mentales. Le documentaire montre bien que les EMI arrivent dans n'importe quel cas, un accident comme une longue maladie de cause naturelle. Et cela, sans que la religion soit impliquée.

Sonia sait bien qu'il y aura toujours des incrédules, même si on leur plaque l'évidence en plein visage. Mais elle préfère garder confiance, tout comme Lise Thouin, qui se sent isolée depuis son EMI de 1985, car elle voit que la communauté scientifique prend la question au sérieux. «La plupart des grandes découvertes sont arrivées comme ça; dès qu'un scientifique est témoin d'un phénomène, la communauté suit», dit-elle.

«Il faut que ça se fasse graduellement, car certaines personnes sont fragiles», ajoute Lise Thouin.

Mais Sonia a un as dans sa manche: elle prétend que la sphère scientifique détient la preuve irréfutable de l'existence des EMI depuis dix ans (grâce à une étude d'un médecin néerlandais s'étalant sur huit ans), mais qu'elle ne la dévoile pas officiellement pour des raisons éthiques. Bref, certains spécialistes trouvent que ça chamboule trop rapidement l'édifice!

Mais ce n'est qu'une question de temps, car si plusieurs ont participé au premier colloque sur les EMI, à Martigues en 2006, davantage y seront en 2013 lors du second organisé par Sonia Barkallah. On veut en discuter, étaler les preuves, et on veut que la population soit au courant. Surtout que 18% des gens vivront une EMI…

Une expérience bouleversante

Lise Thouin avoue que l'ouverture face aux EMI est plus grande qu'en 1985, quand elle a survécu miraculeusement à un virus contracté en Italie. Or, elle assure que peu d'oreilles québécoises se dressent lorsqu'on parle de ce phénomène de plus en plus normalisé dans certains coins de la planète.

Si seulement 6 milliards de personnes avaient pu se trouver dans sa chambre d'hôpital en 85… «Je n'étais pas branchée quand c'est arrivé. Je suis morte et suis revenue. Pourtant, j'étais condamnée, tout le monde pensait que j'allais mourir.»

Ce qu'elle a expérimenté est indicible. Elle en a tout de même écrit un livre. «J'ai communiqué avec une réalité globale que je n'arrive pas à décrire avec des mots. C'était profond, mais ça s'est estompé. La conséquence reste encrée par contre, admet-elle, la main sur la poitrine. À mon réveil, je l'ai raconté au médecin, mais il m'a dit de ne pas en parler, que l'important est que j'étais vivante. Une seule infirmière m'a cru, parce que sa mère avait vécu la même chose.»

Lise Thouin avoue que sa vision de la vie a changé depuis cet épisode. «Je ne considère pas ça comme un hasard, mais comme une seconde chance pour faire autre chose», précise-t-elle.

Sonia considère les EMI un peu de la même façon. «La vie nous donne ce dont on a besoin pour évoluer», glisse-t-elle, en espérant plus de "contagions bénignes des EMI" dans le monde.

«Je trouve ça réconfortant, conclut Lise Thouin, car comme ça, l'humain ne meure pas comme un champignon…»

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Commentaires

  • Nom de l\'usager
    Guezenec
    - 29 Septembre 2012 à 11:17:11

    Cela m'a toujours étonné de voir que, depuis 1975 où ces expériences ont été pour la première fois dévoilées par le Docteur Moody, il y ait si peu de diffusion dans les médias, alors que le sujet est l'un des principaux questionnements de l'humanité. Et ce ne sont pas les contre-arguments, peu convaincants (*), des sceptiques qui devrait freiner cette diffusion. (*) les sceptiques avancent depuis toujours que le cerveau génère une drogue au moment de mourir et provoque des hallucinations. Cette explication ne tient pas car 1. dans quelques récits, on est sur que le cerveau est HS 2. si c'étaient des hallucinations , elles seraient toutes différentes 3. Certaines expériences se produisent sans danger de mort 4. etc...

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  • Nom de l\'usager
    Magali
    - 29 Septembre 2012 à 10:09:09

    Ma mère aussi à vécue cette expérience y'a une 15ene d'année. Elle a raconté son histoire à une infirmière qui a mis ça sur le compte des médicaments mais ma mère disait que ce qu'elle avait vécue était plus vraie que la réalité de ce monde. Elle a eu l'impression de "revenir à la maison" Je pense que la médecine a encore beaucoup de choses à découvrir même si c'est une expérience qu'on peut pas reproduire à volonté. Il n'y a que les médecins et scientifiques qui ont fait eux même une EMI qui peuvent comprendre.

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