Ni pour, ni contre.

Pour en revenir à la problématique du vaccin, je le redis, je ne suis ni pour, ni contre.

Je comprends très bien que des personnes souffrant de commorbidités en éprouvent la nécessité, que d'autres au regard de toutes les inter-relations quotidiennes qu'elles vivent se sentent davantage en sécurité une fois vaccinées, que d'autres considèrent que la vaccination représente un geste civique pour enrayer cette épidémie en évitant par des contaminations multiples l'apparition de nouveaux variants.

La plupart des arguments des pro-vaccins, je les entends parfaitement. Je conçois tout à fait cette prudence que chacun s'accorde.

Je lis tout autant les articles parlant de la nécessaire vaccination que ceux émanant de personnes émettant des doutes.

Pour ma part, et Nathalie également, notre choix se porte sur le refus de la vaccination.

Premièrement parce que nous ne souffrons d'aucune commorbidités nous plaçant dans une situation à risque, deuxièmement parce que notre mode de vie, particulièrement retiré de la vie sociale, n'a rien à voir avec la situation des gens vivant en milieu urbain, ni celui des personnes en activité professionnelle et par conséquent amenées à rencontrer du monde.

Il nous arrive de ne voir personne en une semaine, parfois plus longtemps encore. Nous passons nos journées à travailler dans le jardin-potager, dans la maison ou à nous balader dans les forêts. Nos quelques sorties se limitent à quelques courses dans un petit supermarché. Masque et lavage de mains et distanciation. Nous n'y connaissons personne et ne cherchons pas à établir de contact.

Par là-même, nous ne faisons pas porter de risques aux quelques personnes qui pourraient nous côtoyer dans le hameau où nous sommes. 

D'autre part, ces vaccins sont en mode expérimental. Ca a été maintes fois expliqué et même les laboratoires qui les ont mis au point le reconnaissent. Des quantités d'articles disent bien entendu que c'est faux. Le Monde, le Figaro, BFMTV et tous les medias de grande distribution expliquent à longueur de semaines que la phase 3 est achevée et "qu'il s'agit désormais d'une surveillance normale mais sans que jamais la population ne soit utilisée comme cobayes."

Encore heureux !!!

Le problème, c'est que de mon côté, mon historique médical ne plaide aucunement pour les incertitudes vaccinales au regard de tous les problèmes que j'ai rencontrés et que je connais encore à la suite d'hospitalisation et de traitements. Mon ancien généraliste me disait qu'il pourrait créer une annexe à mon nom sur son Vidal tellement, parfois, il était décontenancé. J'ai par exemple un problème liée au collagène et je n'ai pas du tout envie d'aller voir ce que ça donnerait comme association avec de nouveaux produits chimiques. Le bénéfice-risque est totalement défavorable par rapport à mon mode de vie.

 

Etant donné que nous ne sommes pas en situation périlleuse, nous nous abstenons. 

Ce qui ne signifie pas que nous contestons ou critiquons les adeptes des vaccins. 

Il en va de la liberté de choix.

Ce qui importe, c'est de le faire en toute conscience. Nous vivons une période trouble dans laquelle il est très difficile de faire la part des choses parce que nous sommes inondés d'informations et que les medias et internet ne représentent pas une garantie de véracité, d'objectivité, de lucidité, d'honnêteté.

Il faut être prudent.

Tout doit être remis en question au fil du temps. C'est peut-être d'ailleurs la caractéristique de notre époque. On peut le vivre dans l'inquiétude, dans l'incertitude mais on peut aussi le concevoir comme une forme de défi, une stimulation permanente. 

Il en va de cette crise sanitaire tout autant que de la crise climatique...

 

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