Sauver tout ce qui vit

 

Les sauveteurs, qu'ils soient professionnels ou pas, il faut les imaginer descendre dans les décombres, sous des dalles, au milieu des fers tordus, dans le chaos du béton, des gravats, de cette destruction effroyable. Comme dans toutes les catastrophes naturelles, la solidarité, l'entraide, le courage, la détermination, la volonté deviennent les maîtres mots, l'idée commune : sauver tout ce qui vit. L'humain dans ce qu'il a de plus puissant et de plus beau. 

Mais qu'en restera-t-il dans quelque temps ? Peut-on espérer que cette solidarité reste ancrée à tout jamais ? Peut-on espérer que l'humain ne soit que cela, qu'il soit essentiellement nourri par tout l'amour qu'il porte ? 

Encore une fois, l'actualité rejoint ce que j'écris. Le tome 4 de la tétralogie se concentre sur les survivants, sur les effets les plus profonds du traumatisme vécu. Que reste-t-il en soi lorsqu'on a connu le pire cauchemar ? Et faut-il donc que l'humain en arrive à de telles extrémités pour qu'émerge enfin l'amour de la vie, sans aucune restriction, de nationalités, de religions, de couleur de peau, et même au-delà de l'humain ? 

 

 

 

 

 

 

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