Attrapeur de rêves
- Par Thierry LEDRU
- Le 04/01/2014
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Des rêves surpuissants depuis quelques temps.
De la couleur, des situations très précises, des gens clairement identifiés.
De la couleur.
Cette nuit encore.
J’étais au sommet d’une montagne. Je regardais l’horizon. Mais avec une impression très nette qu’il y avait autre chose que moi. Comme si je n’étais qu’une entité déguisée. Je ressentais du bonheur à contempler le bleu du ciel mais en même temps, ça n’était pas moi.
Et puis, cette idée que la Vie se regardait et que j’étais son propre expérimentateur. Comme un dédoublement.
Je me souviens que j’étais assis plus haut que les nuages. Le ciel est devenu orange.
Rien d’autre.
Je suis vivant.
L’expression indique que la vie est en moi.
La vie s’observe à travers moi.
Toutes les créations sont des expérimentations qui permettent à la Vie de se percevoir.
Ça n’est pas « moi » qui contemple les montagnes. C’est la Vie, à travers une forme, qui se contemple.
Chaque création, à sa mesure, est une fenêtre que la Vie ouvre sur elle-même. Différents niveaux de conscience, de la plus simple à la plus complexe, aucune hiérarchie mais juste des expériences variées. Comme si la Vie s’offrait une palette infinie de perceptions.
Il n’y a aucune prétention à retirer des expériences vécues, aucune identification, aucun ancrage, aucun désœuvrement non plus d’ailleurs. Nous sommes des sujets d’expérimentations aboutissant à des états de conscience.
Il me plaît de tenter d’approfondir ces états de conscience afin que la Vie y trouve son compte.
Je lui dois bien ça.
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