Chansons françaises

J'écoute des tas de musiques différentes mais très, très rarement des chansons à textes. Mais j'aime celles-là. 

 

ROBERT CHARLEBOIS : Ordinaire

 

Paroles de la chanson Ordinaire par Robert Charlebois

 

Je suis un gars ben ordinaire
Des fois j'ai pu l'goût de rien faire
J'fumerais du pot, j'boirais de la bière
J'ferais de la musique avec le gros Pierre
Mais faut que j'pense à ma carrière
Je suis un chanteur populaire

Vous voulez que je sois un Dieu
Si vous saviez comme j'me sens vieux
J'peux pu dormir, j'suis trop nerveux
Quand je chante, ça va un peu mieux
Mais ce métier-là, c'est dangereux
Plus on en donne plus l'monde en veut

Quand j'serai fini pis dans la rue
Mon gros public je l'aurai pu

C'est là que je m'r'trouverai tout nu
Le jour où moi, j'en pourrai pu
Y en aura d'autres, plus jeunes, plus fous
Pour faire danser les boogaloos

J'aime mon prochain, j'aime mon public
Tout ce que je veux c'est que ça clique
J'me fous pas mal des critiques
Ce sont des ratés sympathiques
J'suis pas un clown psychédélique
Ma vie à moi c'est la musique

Si je chante c'est pour qu'on m'entende
Quand je crie c'est pour me défendre
J'aimerais bien me faire comprendre
J'voudrais faire le tour de la terre
Avant de mourir et qu'on m'enterre
Voir de quoi l'reste du monde a l'air


Autour de moi il y a la guerre
Le peur, la faim et la misère
J'voudrais qu'on soit tous des frères
C'est pour ça qu'on est sur la terre
J'suis pas un chanteur populaire
Je suis rien qu'un gars ben ordinaire

 

MICHEL JONASZ : Unis vers l'uni

Paroles

On s'balade dans l'atmosphère sur une sphère
une bille une boule un ballon qui tourne en rond
passant des nuits si sombres à la lumière
nous voilà ensemble
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni, unis vers l'uni

Sur ce minuscule grain d'poussière
sur cet atome cet électron
sur cette particule élémentaire
nous voilà ensemble
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni, unis vers l'uni

temporairement locataires sur la terre
émergeant des fonds les plus profonds
attention à ne pas manquer la nécessaire

vérité de la transformation
vérité de la transformation
vérité de la transformation
vérité de la transformation

On s'balade dans l'atmosphère sur une sphère
une belle voyageuse un vagabond
cellule lancée à travers les airs
nous voilà ensemble
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni
unis vers l'uni, unis vers l'uni
unis vers l'uni

 

 

FAUVE : Blizzard

 

 

PAROLES DE LA CHANSON BLIZZARD PAR FAUVE

Paroles de FAUVE
Musique de FAUVE
© SONY ATV MUSIC PUBLISHING ALLEGRO FRANCE - 2013

Chanson manquante pour "Fauve" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Blizzard"

 

Je te demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensembles
Trompe-toi, sois imprudent, tout n’est pas fragile
N’attends rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être

Oh oh oh qu’est-ce que tu fais ? Arrête !

Qu’est-ce qu’il te prend de faire des trucs pareil ?
Pourquoi tu te fais du mal comme ça ?
Qu’est ce qui ne va pas ? Parle-moi, tu sais que tu peux tout me dire
Mais nan mais c’est des conneries tout ça tu le sais
Regarde-moi dans les yeux. Regarde-moi. On s’en branle, c’est pas important
Moi je te trouve magnifique. Depuis la première fois que je t’ai vu
D’ailleurs, je ne m’en suis toujours pas remis
Et puis comment je ferais sans toi moi ?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi ?
Ca ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible
Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller

Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles
Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent, c’est que quelqu’un les pousse du pied
Mais un jour tout ça on n’y pensera même plus
On aura tout oublié, comme si ça n’avait pas existé

En attendant passe tes bras autour de mon cou si tu veux
Pendant que je te répète ces phrases qui nous donnaient de l’élan
Tu te souviens ?.. Tu te souviens ?

Tu nous entends le Blizzard ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, va te faire enculer
Tu pensais que tu allais nous avoir hein ?

Tu croyais qu’on avait rien vu ?
Surprise connard !
Tu nous entends la Honte ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends fais gaffe quand tu rentres chez toi toute seule le soir
On pourrait avoir envie de te refaire la mâchoire avec des objets en métal
Ou de te laver la tête avec du plomb, qu’est-ce que t’en dis ?
Tu nous entends la Tristesse ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, c’est que toi aussi, tu vas bientôt faire ton sac
Prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche et aller niquer ta race
Félicitations ! Bravo !
Tu nous entends la Mort ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux

On avance quand même, tu pourras pas nous arrêter
Et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire aligner
Tout ça c’est fini !

Tu nous entends la Dignité ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends sache qu’on a un genou à Terre et qu’on est désolés
On est désolés de tout ce qu’on a pu te faire, mais on va changer !
On va devenir des gens biens, tu verras !
Et un jour tu seras fière de nous
Tu nous entends l’Amour ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, il faut que tu reviennes parce qu’on est prêts maintenant, ça y est
On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris

Et là on a les paumes ouvertes avec notre cœur dedans
Il faut que tu le prennes et que tu l’emmènes
Tu nous entends l’Univers ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends, attends-nous ! On arrive
On voudrait : tout comprendre, tout savoir, tout voir, tout vivre
On cherche la porte du nouveau monde pour pouvoir s’y fondre en grand
Tu nous entends toi qui attends ? Tu nous entends ?
Si tu nous entends souviens toi que t’es pas tout seul. Jamais
On est tellement nombreux à être un peu bancals un peu bizarres
Et dans nos têtes il y a un blizzard
Comme les mystiques losers au grand cœur
Il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on se retrouve, qu’on se rejoigne

Qu’on s’embrasse, qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules
Qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime
Que la vie est un casse du siècle, un putain de piment rouge
Nique sa mère le Blizzard
Nique sa mère le Blizzard
Tout ça c’est fini.

 

 

FRANCOIS BERANGER : Paris lumière

 

François Béranger
PARIS-LUMIÈRE

Autrefois y avait des gens
Qui ont dit faisons des villes
Pour enterrer nos frayeurs
Ce sera plus simple à plusieurs
Ce sera plus simple à beaucoup
Derrière nos murs de pierre
L'œil collé aux meurtrières
De chasser les hordes de loups
De chasser tout ce qu'est pas nous
Étrangers pestiférés
Truands saltimbanques filous
Juifs errants et faux prophètes
Jour et nuit de la lumière
Temples d'or chatoyants
Rumeurs douces de la vie
Tous les samedis la fête
L'âge d'or des villes vint
Villes phares éblouissants
Vers qui vont tous les désirs
Et les rêves de continents
Et puis les villes ont grandi
Sont devenues boulimiques
Monstrueuses et hystériques
Bouffant tout ne rendant rien
Gigantesques tentaculaires
Boursouflées et hydropiques
Pestilentielles et criardes
Villes mutilées dans leur corps
Qui exhalent des senteurs
De mille tortures chimiques
Cadavre très avancé
Nous nous sommes les produits
D'une de ces saloperies
Ça s'appelle Paris Lumière
Ça agonise comme Venise
"Sous les ponts de Paris
Coule la Seine"... et la merde
Nous nous sommes les produits
D'une de ces saloperies
Où l'un est l'ennemi de l'autre
Retranché aveugle et muet
Chacun fait sa propre geôle
Dans un désert surpeuplé
Des millions de morts s'agitent
Dans un flot d'indifférence
Tu me croises je te croise
Et vite nos regards s'évitent
On se frôle par accident
C'est la décharge électrique
Les nourritures éclectiques
Ensachées dans du plastique
Vont faire de nous des mutants
Grosses têtes et corps éthiques
Et bientôt le Centième Plan
Bétonnera notre cerveau
Plus jamais d'insurrection
Grâce au conditionnement
Alors nous naïvement
Pour nous sauver du néant
Par nos guitares fluettes
Nos ridicules voix aphones
On balance nos curieux chants
Chants dérisoires inutiles
Essayant juste un moment
D'être avec vous vous avec nous
Puis après comme si souvent
Dans la salle morte et déserte
La solitude va rentrer
Nous aider à tout ranger
Dans la nuit les bagnoles vont
Vers l'hôtel aseptisé
Dont les murs pissent une musique
De pauvres musiciens châtrés
Et dans le lit seul et froid
Mains en coquille sur le sexe
Comme un fœtus dans un ventre
Rêves enluminés d'enfant.

This song is from the album "Best Selection" and "L'Alternative".

 

LEO FERRE : Préface

Paroles de la chanson Préface par Léo Ferre

 

La poésie contemporaine ne chante plus, elle rampe
Elle a cependant le privilège de la distinction
Elle ne fréquente pas les mots mal famés, elle les ignore
On ne prend les mots qu´avec des gants
À menstruel, on préfère périodique
Et l´on va répétant qu´il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires et du codex

Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n´employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu´ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baise-main

Ce n´est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baise-main qui fait la tendresse
Ce n´est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s´ils ont leur compte de pieds ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes

Le poète d´aujourd´hui doit être d´une caste, d´un parti ou du Tout-Paris
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé

La poésie est une clameur
Elle doit être entendue comme la musique
Toute poésie destinée à n´être que lue et enfermée dans sa typographie n´est pas finie
Elle ne prend son sexe qu´avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l´archet qui le touche


L´embrigadement est un signe des temps, de notre temps
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes
Les sociétés littéraires, c´est encore la société
La pensée mise en commun est une pensée commune

Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes
Renoir avait les doigts crochus de rhumatisme
Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d´un coup toute sa musique
Beethoven était sourd
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok
Rutebeuf avait faim
Villon volait pour manger

Tout le monde s´en fout!
L´art n´est pas un bureau d´anthropométrie
La lumière ne se fait que sur les tombes

Nous vivons une époque épique
Et nous n´avons plus rien d´épique
La musique se vend comme le savon à barbe
Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu´à en trouver la formule
Tout est prêt : les capitaux, la publicité, la clientèle
Qui donc inventera le désespoir?

Avec nos avions qui dament le pion au soleil
Avec nos magnétophones qui se souviennent de ces voix qui se sont tues
Avec nos âmes en rades au milieu des rues
Nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions


N´oubliez jamais que ce qu´il y a d´encombrant dans la morale, c´est que c´est toujours la morale des autres

Les plus beaux chants sont des chants de revendication

Le vers doit faire l´amour dans la tête des populations
À l´école de la poésie, on n´apprend pas!
On se bat!

 

GERARD MANSET : Comme un guerrier

 

Paroles de la chanson Comme Un Guerrier par Manset

 

Comme un guerrier
Qui perd son bras
Son œil au combat
A chercher le choc
Fendre le roc
Comme un guerrier qui tombe
Un pied dans la tombe

On se fait mal
Et sifflent les balles
Le vent, la mitraille
Le pont, les rails
Dessous la rivière
Rapide et fière
Rapide et fière

 

Une barque t’attend
Et l’indienne est dedans
Avec ses cheveux noirs
Ses dents d’ivoire


On a rien à se dire
Ensemble, on va fuir
Ensemble, on va fuir

Comme un guerrier,
Le crâne bandé
Qu’a plus qu’une heure à vivre
Sur la toile du sac
Au fond du hamac
Quand la fièvre monte
C’est comme un guerrier qui raconte sa vie

 

Nous prendrons nos fusils
Marcherons sur l’Asie
Afin de voir s’ils sont heureux
Afin de voir s’ils sont heureux

Comme un guerrier
Condamné, condamné
Le crâne rasé
Sous la pluie, l’averse
Y a le pont qui traverse
Dessous la rivière
Rapide et fière

La barque t’attend
Et l’indienne est dedans
Avec les fusils
De la poudre et du plomb
Et y a le garçon blond

Qu’on traîne avec soi
Malgré ses cheveux de soie

Nous prendrons nos fusils
Nous savons nous battre aussi
Afin de voir s’ils sont heureux
Afin de voir s’ils sont heureux

Comme un guerrier
Qui perd son bras
Son œil au combat
Mais quand tu t’éveilles
Que tu vois la bouteille
La lampe brisée
Sous la moustiquaire

Alors, t’as perdu la guerre
Et l’indienne est partie

Elle a jamais vu la mer
Tu lui avais promis
Elle en a marre de la misère
Elle voulait voir les lumières
Elle voulait voir les lumières de la ville

Comme un guerrier
Condamné, condamné
Avec son œil de verre
Mangé par les vers
Percé de flèches empoisonnées
Condamné, condamné
Avec les ailes brisées

Tu resteras seul
Avec des mouches plein la gueule
Les semelles collées
Tu sentiras dans ton dos

Glisser les anneaux
Du serpent froid
Ce sera la dernière fois

Sur la grande rivière
Le paradis sur la Terre
T’as l’indienne qui court
Qui hurle à l’amour
Aux pierres et aux ronces
Y’a pas de réponse
Y’a pas de réponse

Alors, tu te sens si vieux
La main devant les yeux
Le mal te guette
Sous le million d’étoiles
Tu pleures
Tu pleures sur le sac de toile

 

KENY ARKANA : Cinquième soleil

 

Paroles

Mon espèce s'égare, l'esprit qui surchauffe
Les gens se détestent, la guerre des égos
XXIe siècle, cynisme et mépris, non respect de la Terre, folie plein les tripes
Frontières, barricades, émeutes et matraques
Cris et bains d'sang, bombes qui éclatent
Politique de la peur, science immorale
Insurrection d'un peuple, marché des armes
Nouvel Ordre Mondial, fusion de terreur
L'homme, l'animal le plus prédateur
Le système pue la mort, assassin de la vie
A tué la mémoire pour mieux tuer l'av'nir
Des disquettes plein la tête, les sens nous trompent
Troisième œil ouvert car le cerveau nous ment
L'être humain s'est perdu, a oublié sa force
A oublié la lune, le soleil et l'atome
Inversion des pôles vers la haine se dirige
A perdu la raison pour une excuse qui divise
L'égoïsme en devise, époque misérable
Haine collective contre rage viscérale
Une lueur dans le cœur, une larme dans l'œil
Une prière dans la tête, une vieille douleur
Une vive rancœur, là ou meurt le pardon
Où même la voix prend peur, allez viens nous partons
Des lois faites pour le peuple et les rois tyrannisent
Confréries et business en haut d'la pyramide
Ça sponsorise le sang, entre chars et uzis
Innocents dans un ciel aux couleurs des usines
Un silence de deuil, une balle perdue
Toute une famille en pleurs, un enfant abattu
Des milices de l'état, des paramilitaires
Des folies cérébrales, des peuples entiers à terre
Bidonvilles de misère à l'entrée des palaces
Liberté volée, synonyme de pap'rasse
Humanité troquée contre une vie illusoire
Entre stress du matin et angoisses du soir
Des névroses plein la tête les nerfs rompus
Caractérisent l'homme moderne, bien souvent corrompu
Et quand la ville s'endort, arrive tant de fois
Une mort silencieuse, un SDF dans le froid
Prison de ciment, derrière les œillères
Le combat est si long, pour un peu de lumière
Les familles se déchirent et les pères se font rares
Les enfants ne rient plus, se battissent des remparts
Les mères prennent sur elles, un jeune sur trois en taule
Toute cette merde est réelle, donc on s'battra encore
C'est la "malatripa" qui nous bouffe les tripes
Une bouteille de vodka, quelques grammes de weed
Certains ne reviennent pas, le serage est violent
Subutex injecté dans une flaque de sang
Des enfants qui se battent, un coup d'couteau en trop
C'est plus à la baraque que les mômes rentrent tôt
Ils apprennent la ruse dans un verre de colère
Formatage de la rue, formatage scolaire
C'est chacun sa disquette, quand les mondes se rencontrent
C'est le choc des cultures, voir la haine de la honte
Les barrières sont là, dans nos têtes bien au chaud
Les plus durs craquent vite, c'est la loi du roseau
Non, rien n'est rose ici, la grisaille demeure
Dans les cœurs meurtris qui à petit feu meurent
Ne pleure pas ma sœur car tu portes le monde
Noble est ton cœur, crois en toi et remonte
N'écoute pas les bâtards qui voudraient te voir triste
Même Terre-mère est malade, mais Terre-mère résiste
L'homme s'est construit son monde, apprenti créateur
Qui a tout déréglé, sanguinaire prédateur
Babylone est bien grande mais n'est rien dans le fond
Qu'une vulgaire mascarade au parfum d'illusion
Maîtresse de nos esprits, crédules et naïfs
Conditionnement massif, là où les nerfs sont à vifs
Dans la marche et la rage, bastion des galériens
Ensemble nous sommes le monde et le système n'est rien
Prend conscience mon frère, reste près de ton cœur
Méfie-toi du système, assassin et menteur
Éloigne-toi de la haine qui nous saute tous aux bras
Humanité humaine, seul l'Amour nous sauv'ra
Écoute le silence quand ton âme est en paix
La lumière s'y trouve, la lumière est rentrée
Vérité en nous-même, fruit de la création
N'oublie pas ton histoire, n'oublie pas ta mission
Dernière génération à pouvoir tout changer
La vie est avec nous n'aies pas peur du danger
Alors levons nos voix, pour ne plus oublier
Bout de poussière d'étoile, qu'attends-tu pour briller?
Tous frères et sœurs, reformons la chaîne
Car nous ne sommes qu'un divisé dans la chaire
Retrouvons la joie, l'entraide qu'on s'élève
Une lueur suffit à faire fond' les ténèbres
S'essouffle ce temps, une odeur de souffre
La fin se ressent, la bête envoute la foule
Les symboles s'inversent, se confondent les obsèques
L'étoile qui fait tourner la roue se rapproche de not' ciel
Terre à l'agonie, mal-être à l'honneur
Folie, calomnie peu d'cœur à la bonne heure
Ignorance du bonheur, de la magie de la vie
Choqué par l'horreur, formé à la survie
L'époque, le pire, une part des conséquences
Le bien, le mal, aujourd'hui choisis ton camp
L'être humain s'est perdu trop centré sur l'avoir
Les étoiles se concertent pour nous ram'ner sur la voie
Quadrillage ficelé, mais passe la lumière
Aies confiance en la vie, en la force de tes rêves
Tous un ange à l'épaule, présent si tu le cherches
Quand le cœur ne fait qu'un, avec l'esprit et le geste
Le grand jour se prépare, ne vois-tu pas les signes?
La mort n'existe pas, c'est juste la fin des cycles
Cette fin se dessine, l'humain se décime
Espoir indigo, les pléiades nous désignent
Lève ta tête et comprends, ressens la force en ton être
Dépasse Babylone, élucide le mystère
Rien ne se tire au sort, que le ciel te bénisse
Enfant du quinto sol, comprend entre les lignes
Comprends entre les lignes
Enfant du quinto sol
Le soleil est en toi
Fait briller ta lumière intérieure
Pour éclairer le chaos de leur monde
On est pas là par hasard
Les pléiades nous désignent
Lève ta tête, comprends entre les lignes (la vie est grande)
Écoute ton cœur
(Désobéissance) Car la vérité est en nous
Car la solution est en nous
Parce que la vie est en nous

Parce que la vie est en nous

Parce que la vie est en nous

 

 

 

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