LES HÉROS SONT TOUS MORTS : Commentaire (1)

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Un grand bonheur. Mille mercis à ce lecteur. 

En espérant qu'il y en aura d'autres.

Je sais combien c'est essentiel pour la "médiatisation" d'un ouvrage et j'aimerais immensément que la maison d'édition soit encouragée dans la publication de mes autres romans et qu'elle se trouve récompensée pour son engagement.

 

 

 


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CAJIM

5,0 sur 5 étoilesC'est un beau roman...

9 septembre 2018

Format: Format KindleAchat vérifié

... et une belle histoire que celle de cette mallette pleine d'argent. D'abord pcq si cela nous arrivait, qui peut dire ce que nous en ferions, et l'auteur exploite le champ des possibles en campant divers personnages qui doivent faire un choix, rapide, dans l'urgence, et décider de l'avenir d'une telle somme (plus d'un million d'€ tout de même). La narration change avec chaque personnage, ce qui est signe d'une grande maîtrise d'écriture. Une maîtrise qui frôle l'excellence lorsque ce personnage est la championne de course en montagne. On sent que l'auteur connait le sujet, et les phrases, courtes, rythmées, précises, aux métaphores et personnifications judicieusement choisies m'ont accroché à l'histoire dans laquelle, finalement, cette mallette est accessoire. Il en va de la nature humaine avant tout, de sa pesanteur, de son manque de recul, de sa vision limitée par le bout de son nez... J'ai été agréablement surpris par la qualité d'écriture de Thierry Ledru, car le thème au départ ne m'inspirait pas spécialement et le genre encore moins. Pourtant, j'ai découvert un rythme et une technique de rédaction riche, dont il a su dompter l'élan qui semble inépuisable. Il aime écrire, cela se sent, on sent aussi dans cet élan une réelle générosité envers ses lecteurs.
J'ai noté quelques phrases que j'ai trouvé magnifiques. Lorsque l’héroïne court dans la montagne : "Fluidité des foulées, le souffle régulier, alternance des bras, tirer en arrière, appuyer sur les bâtons, sentir l'enroulement de l'épaule à chaque poussée, ouvrir la cage thoracique, ne pas se crisper, repérer les tensions, les déséquilibres, les mouvements parasites, ne pas laisser les inquiétudes se nourrir des énergies intérieures."
"Des nuées de brumes valsaient lentement dans des arabesques animales. Elles se retrouvaient parfois englobées par des nappes froides, des cotons translucides qu'elle traversait comme des marées légères puis survenaient étonnamment des courants tièdes, des haleines opaques qui l'isolaient de tout puis s'effaçaient subitement, effacées par des vents teigneux."
"Sa vie entière dans la dimension d'un pas, une vie, une autre, une vie, une autre, chaque appui concentrant l'intégralité de sa puissance, chaque avancée comme une épuration."
Et celle-ci qui reflète peut-être le mieux la finalité du roman : "Arrête de penser quand ça ne sert à rien. Tu manges quand tu as faim, tu bois quand tu as soif, tu dors quand tu es fatiguée, tout cela est nécessaire parce que ton corps en a besoin. Fais la même chose avec ton esprit, apprends à penser quand c'est nécessaire. Là, tu pourras saisir la réalité. Sinon, tu l'étouffes."
Bravo à cet auteur pour ce gros travail d'écriture.

 

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