Graines de vie.

Graine de vie

 

« Un Homme de paix n'est pas un pacifiste, un Homme de paix est simplement un espace de silence.
Cet Homme impulse une nouvelle sorte d'énergie dans le monde, il chante une chanson nouvelle. Il vit d'une façon totalement neuve.
Sa manière même de vivre est du domaine de la grâce, de la prière, de la compassion.
Qui que ce soit qu'il touche, il crée davantage d'énergie d'amour.
L'Homme de paix est créatif. Il n'est pas contre la guerre, car être contre quoi que ce soit, c'est être en guerre.
Il n'est pas contre la guerre, il comprend simplement pourquoi la guerre existe. Et à partir de cette compréhension, il devient paisible.
C'est seulement lorsqu'il y aura beaucoup de gens qui seront des fontaines de paix, de silence, de compréhension, que la guerre disparaîtra. »

Traduit de l'anglais: Osho The Path of Paradox vol. 2, Rebel Publishing

 


...car être contre quoi que ce soit, c'est être en guerre..." J'en suis persuadé mais comme il est difficile d'arrêter de lutter...Cette habitude de l'oppostion marquée comme une empreinte, comme si l'énergie déployée allait inverser les choses, contenir les noirceurs....Mais le temps que je passe à "lutter", je ne l'utilise pas à propager cet Amour qui manque tant...Et je me trompe donc de méthode....Apprendre à user avec justesse de son énergie...C'est là que la maîtrise émotionnelle et l'analyse de l'ego prend tout son sens.

Le simple fait de lire des "informations" qui me hérissent...Quelle en est l'utilité ? Aucune si je m'arrête au constat. Ce sont des pensées incarcérées dans les geôles émotionnelles de la colère. Et rien de bon n'en sort. Les émotions et leurs effets....J'aurai au moins appris ces derniers mois à autopsier le phénomène.

A défaut de le maîtiriser encore...

La lutte directe contre les phénomènes ou les gens qui me révoltent par leurs actes ou leurs paroles, j'ai longtemps cru que c'était un "devoir", une nécessité, mon implication dans des combats justifiés. Mais le temps et l'activité réelle ou intellectuelle que j'y consacre ne permet pas de produire un évènement contraire. C'est comme si je jetais de l'essence sur le brasier.

Il ne s'agit donc pas d'allumer un contre-feu mais d'aller ailleurs planter des arbres. Et ces arbres renforceront l'épaisseur et l'étendue de ces terres de paix et d'amour.  

Il ne s'agit donc pas d'agir comme un pompier effréné mais comme un jardinier aimant. 

Et finalement, en écrivant, un roman sur la sexualité sacrée et l'Amour divin, je contribue peut-être davantage à cette dispersion des pollens et à l'hommage envers la Vie.

Au lieu de m'épuiser à contenir les flammes des incendies. Comme si moi, du haut de mes insuffisances, je pouvais me dresser contre l'inconscience diffusée. C'est absurde et prétentieux.

Si je travaille dans mon potager, je suis plus utile à la Terre que si je me contente de brailler contre les chimistes de Monsanto. Une fois que j'aurai planté mes graines et que j'aurai appliqué tout ce qui doit être fait, il sera toujours temps de prendre la plume.

Rester dans l'instant et dans l'acte. Avant de s'étendre dans les confins nauséeux des luttes intellectuelles. 

Être jardinier avec son arrosoir et déposer les lances d'incendie, éteindre les sirènes, couper les gyrophares.

L'Amour n'a pas de guerres.


 


 

 

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