Fête du travail

C'est la "Fête du travail" qu'ils disent mais dans quel sens doit-on le prendre ?

Se réjouir de ne pas aller travailler quand 3 millions de personnes cherchent un emploi ? C'est étrange finalement....

Ou alors, doit-on se réjouir d'avoir un travail et l'honorer par ce jour de fête ? .....

En tout cas, je travaille depuis 6 h ce matin à l'écriture de mon roman. Mais est-ce un travail ou un bonheur ? Les deux termes peuvent-ils être associés ou la notion de travail comporte-t-elle un frein au bonheur ? Mais si bonheur, il y a, est-ce encore un travail ? La notion de travail implique-t-elle l'idée d'une corvée puisqu'inversement on a fait d'un jour "chômé" un jour de fête ?
J'aime "travailler" l'écriture et je suis donc récompensé instantanément. Je n'ai donc rien à fêter puisqu'à chaque fois que je travaille à écrire, je suis heureux. Je travaille à mon bonheur. Et je n'ai nullement envie d'arrêter.

..On passe donc quarante ans de notre vie à travailler pour un salaire et on devrait se réjouir d'une journée annuelle de pause.....C'est totalement fou et si les Indiens Kogis nous voyaient faire, ils n'y comprendraient rien. J'aimerais pouvoir remonter à la source de ce fonctionnement qui a un jour considéré que les humains pouvaient s'enfermer dans quarante ans de vie de travail en se réjouissant de quelques jours de pause.

 

Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?

Charles BUKOWSKI

 

 

 

 

 

 

 

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