"L'Internationale du bien-être"
- Par Thierry LEDRU
- Le 01/11/2015
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Quant à l'idée "bien pensante" que les interrogations face à ce flux migratoire ne peuvent surgir que dans l'esprit des "racistes", je répondrais ceci : l'attitude de l'Etat et des populations à l'égard des SDF ou de toutes les personnes vivant dans une précarité extrême (et avec bien souvent des enfants), cette attitude indifférente, n'est-ce pas alors du racisme, un racisme étatique et quasi général ? Combien de personnes ces dix dernières années se sont données la mort ?...Combien d'enfants ont "fini" dans des centres d'accueil ? Qui s'en préoccupe ? Y a-t-il eu quelque chose de grande ampleur organisé par les Etats européens ?
Ces personnes ont subi elles aussi une "guerre" mais elle est "économique". Les guerres meurtrières dont souffrent les populations qui cherchent à venir en Europe sont des guerres européennes, occidentales, des guerres propagées pour des intérêts financiers. Et donc, après avoir conduit leurs populations à souffrir d'une "guerre économique" très lourde depuis bien longtemps déjà, ces populations ont à s'adapter aux conséquences sociales et économiques, culturelles et même sanitaires des "guerres meurtrières ET financières" orchestrées par ces mêmes états.
Il ne s'agit donc pas de contester l'aide aux migrants mais de faire en sorte que les raisons réelles de toutes ces souffrances ne soient pas cachées, que les populations d'accueil ne soient pas culpabilisées (Non, je ne suis toujours pas Charlie), que le patronat ne tire pas de nouveaux intérêts dans ce désordre, que leurs intentions soient analysées, que l'émotionnel ne soit pas aux manettes du Pouvoir. Dans un des nombreux documents que j'ai lus aujourd'hui, l'auteur souligne que l'Europe et surtout la France connaît un départ de plus en plus massif des "Bac +5" vers l'étranger et qu'à l'inverse l'accueil des "BAC -5" était de plus en en plus élevé. J'aimerais savoir si tout cela est pris en considération, j'aimerais savoir si cela répond à un "projet" sur le long terme, correspondant étrangement d'ailleurs à la destruction de l'école publique... où si les Politiciens sont tout simplement dépassés, débordés, et se contentent de gérer au plus pressé........Ce qui serait à la limite encore plus grave et inconséquent qu'un "Projet" dont nous n'aurions aucune idée...Finalement, nous avons à lutter tout autant contre les manipulations que contre l'incurie...
Pour intégrer les migrants qui affluent en Allemagne, Tom Enders appelle à des réformes sur le marché du travail. Dans un article publié lundi, le patron d'Airbus estime que des aménagements dans le salaire minimum sont indispensables.
C'est "une nécessité", affirme-t-il. Le patron d'Airbus, l'Allemand Tom Enders, a appelé son pays à plus de flexibilité sur le marché du travail. Dans un édito à paraître lundi dans le journal allemand Süddeutsche Zeitung, mais dont des extraits ont été dévoilés ce dimanche, il affirme que c'est une condition indispensable pour intégrer les migrants qui continuent à affluer dans le pays. L'Allemagne s'attend, en effet, à en accueillir jusqu'à un million en 2015.
Des "petits emplois peu rémunérés"
Pour Tom Enders, l'Allemagne devrait être plus "pragmatique", à l'image des Etats-Unis. "Nous devrions avoir le courage de déréguler le marché. Cela peut paraître difficilement imaginable maintenant. Mais aux Etats-Unis, les migrants sont intégrés avec succès parce qu'on les autorise à travailler très vite après leur arrivée", poursuit le patron d'Airbus Group.
Il propose ainsi de faire des aménagements dans le salaire minimum, introduit en Allemagne en début d'année, et de faire preuve de plus de flexibilité dans les contrats à durée déterminée. "Des centaines de milliers de jeunes personnes dans les centres de réfugiés ne devraient pas être condamnés à (...) ne rien faire. Ils ne trouveront une porte d'entrée sur le marché du travail que si nous l'ouvrons et le rendons flexible", poursuit-il. "Il est préférable pour eux d'entrer sur (ce) marché (...) par le biais" de petits emplois peu rémunérés "que de ne pas avoir de travail, de vivre des allocations et d'être condamnés à l'oisiveté et à la frustration", estime-t-il.
>> Lire aussi: Migrants: ce que cache la générosité d'Angela Merkel
Un sujet d'inquiétude pour les économistes
Un temps prompt à s'enthousiasmer pour l'arrivée de centaines de milliers de réfugiés, les milieux économiques et industriels allemands se sont récemment faits plus frileux, s'inquiétant notamment des coûts et des effets sur le marché du travail.
Plusieurs experts redoutent notamment que l'afflux de réfugiés puisse gonfler les chiffres du chômage de la première économie européenne, alors que beaucoup d'entre eux ne parlent pas allemand et que leur niveau de qualification ne correspond pas forcément à celui attendu par les employeurs.
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