L'ultime expérience : EMI

Quand je vois que Mario Beauregard intervient, je m'intéresse et quand je lis toute la liste des spécialistes, je m'empresse de regarder. 

Et c'est effectivement très intéressant.

 

"TOUS, SAUF ELLE"

CHAPITRE 2

Des visages sans relief. Des peaux lisses qui l’observaient scrupuleusement, la détaillaient intérieurement. Elle sentait leurs regards sur son âme, comme des brises tièdes qui l’enveloppaient. Elle ne savait dire ce qu’elle était malgré le flot puissant de ressentis. Elle avançait sans aucun mouvement, elle n’était plus qu’un souffle d’air, un rayon de lune, l’éclat tremblotant d’une étoile naine et pourtant, chacune de ces âmes rencontrées la parcourait comme le ferait le flux sanguin de la matière. Elle les voyait et simultanément elle les sentait en elle.

Elle ne possédait pourtant plus aucune matière. C’était une certitude. Mais tout était là. L’air sur sa peau, le son du silence, le toucher des parois circulaires qui crépitaient et tous ces visages lisses qu’elle croisait. Où que se posent ses regards, elle ne discernait qu’une myriade de présences.

Elle avançait à des vitesses stupéfiantes dans une immobilité absolue. Une aimantation vers le fond de l’Univers. Un plongeon intemporel vers les étoiles. Elle était subjuguée par ce puits vertical et elle aurait été incapable de préciser le sens de son déplacement. Comme s’il n’y avait plus d’espace, pas plus que de temps.

C’est là que Figueras s’était interposé et avait stoppé sa progression. Elle avait reconnu le sourire flamboyant de ses prunelles. Les mots avaient résonné quelque part en elle.

« Tu n’as pas fini ton parcours. Retourne d’où tu viens. Réintègre ta matière. Tu te souviendras de ce que tu es quand tu ne seras plus ce que tu crois être.»

Tout était là sans qu’elle n’y comprenne rien.

 

Je reposte ici un texte que j'ai écrit en 2017 à la suite d'une expérience troublante :

"Christian"

 

"Christian"

  

Avec Nathalie, on a décidé de ne plus pratiquer le yoga uniquement à la maison mais de prendre des cours avec une enseignante.

Hier soir, c'était la deuxième séance et la professeure a demandé de refaire les présentations pour l'ensemble du groupe.

Lorsque mon tour est arrivé, j'ai expliqué qu'à la première séance, j'étais venu avec une bonne sciatique. Je la traînais depuis une bonne semaine. J'ai donc détaillé un peu mon dossier médical et mes cinq hernies discales en 30 ans...J'ai expliqué que le lendemain de cette première séance, je n'avais plus aucune douleur et que ce soir, j'allais très bien. Je n'ai rien dit de cette "présence" que j'ai ressentie pendant cette première séance, la présence de mon frère qui me disait : "C'est bien que tu prennes soin de toi.".  

Et puis, la séance a commencé...

Lors d'une posture, la professeure s'est approchée et s'est adressée à moi en m'appellant : "Christian".

J'ai eu un frisson et Nathalie qui était à côté de moi, sur son tapis, a été très surprise également...

Christian était le prénom de mon frère et il est décédé il y a 19 ans...

Comment est-il possible qu'au vu du nombre de prénoms masculins existants, c'est celui-là que l'enseignante a utilisé ? 

Hasard ? 

Il faudrait qu'un mathématicien en calcule la probabilité...

Je n'y crois pas un seul instant.

Je n'avais évidemment pas parlé de mon frère et je ne connais pas cette enseignante. A part, Nathalie, personne ne connaît mon histoire dans ce groupe. 

Il est donc impossible que cette enseignante ait pu me confondre avec mon frère en inversant les prénoms.

Alors ? Quelle explication ? 

Est-ce que le fait d'avoir évoqué mes hernies et par conséquent une partie de mon histoire a pu "activer" l'âme de mon frère ?

Est-ce que cette éventuelle "présence" a pu influencer ensuite l'enseignante au point qu'elle en utilise le prénom "terrestre" pour se faire "entendre" ?

La magnétiseuse qui est intervenue lorsque j'ai eu trois hernies d'un coup, à 44 ans, a dit que "je portais l'âme de mon frère", que nous étions "enchaînés" et que je devais abandonner ma culpabilité et tous les souvenirs associés à notre vécu commun lorsque je le veillais, sur son lit d'hôpital, lorsque j'avais 16 ans et lui 19. Que son âme souffrait, elle aussi, de ma souffrance intérieure.

Je n'ai plus d'hernie discale et même si le nerf sciatique connaît quelques épisodes douloureux, je ne me sens plus en "danger" de récidive.

Que s'est-il donc passé hier soir ?

L'explication que j'en retire, c'est que l'âme de Christian est intervenue pour me signifier que j'avais raison d'être là, que c'était bien que je prenne soin de moi, qu'elle/il en était heureuse/x, que le fait de pratiquer le yoga pour entretenir mon corps et mon âme marquait l'ultime "délivrance" pour elle/lui...

Il me plaît de le penser et je m'en réjouis infiniment.

A la fin de la séance, alors que nous étions en phase de "relaxation", j'ai senti dans la paume de mes mains tournées vers le ciel, un rayon chaud, comme une lumière translucide qui montait vers les cieux. Une sensation très précise qui a duré plusieurs secondes.

...

Je suis allé raconter à la professeure ce qui s'était passé et l'inversion des prénoms. Elle a mis la main devant sa bouche, les yeux écarquillés.

 

 


 

Je n'ai pas continué le yoga avec cette professeure, ni même à la maison.

Le rappel à l'ordre est fait. 

C'est bon, j'ai compris...

Merci.

 

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