Les forces armées

"Sérénité et respect" ???

Mais quel respect les politiciens accordent-ils au Peuple ? Aucun. Il ne faut pas se leurrer. Les discours sont essentiellement électoralistes. Leurs intentions sont pécunières. Je renvoie à l'article sur M. Longuet qui se plaint de ne pas pouvoir vivre avec son "indemnité" de 6000 euros. 

Je m'interroge par contre sur le rôle des forces armées. Qui doivent-elles défendre finalement ? Les politiciens ? Ou la population ?

Non, les politiciens ne font plus partie de la population, ils vivent dans un autre monde. Un monde irréel qu'ils ont créé avec la bénédiction du Peuple. Ils devraient nous représenter et ils n'entendent rien. Ils se contentent d'écouter et de délivrer des discours travaillés dans des bureaux luxueux ou sur les banquettes en cuir de leurs voitures de fonction, des discrours écrits par des "nègres" qui compilent des notes et des dossiers. Eux finalement connaissent un peu la réalité. Les politiciens se contentent de réciter la leçon. 

Le jour où les forces armées prendront conscience qu'elles sont manipulées par des voyous et qu'elles se trompent de cibles...

Les politiciens devraient vivre dans la peur. Non pas celle de ne pas être réélu ou de ne pas obtenir un poste réservé (et ils sont nombreux), mais une peur physique...Le jour où ils sauront qu'ils ne sont plus protégés par les forces armées et que le respect est une notion qui se mérite sans être un dû, là, on verra vraiment ceux et celles qui sont prtêts à servir le Peuple.

Ils ne devraient pas être protégés, ils devraient vivre dans la crainte, une crainte psychologique constante. Tout comme l'ouvrier qui craint jours et nuits de perdre son emploi en sachant que pour lui, rien n'est réservé, aucune issue de secours luxueuse...Il perdra tout.

Les politiciens ne perdent jamais.

Ils s'entretiennent eux-mêmes en faisant voter des lois, des décrets, des amendements, des textes sur lesquels nous n'avons plus aucun pouvoir.

Ils devraient vivre dans la peur. Comme le Peuple. Et les forces armées si elles se respectaient elles-mêmes retourneraient leurs boucliers. C'est le peuple qu'elles doivent protéger.

Un jour, j'écrirai un roman où les têtes couronnées tomberont. À défaut de pouvoir user d'une arme. 

Pour l'instant, j'ai trop de rage en moi pour que les mots s'alignent... 

Tensions à Rodez, le ministre de l'Agriculture demande "le respect"

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le 30 mai 2014 à 13h16 , mis à jour le 30 mai 2014 à 15h39.
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FAITS DIVERSL'inauguration du musée Pierre Soulages a été mouvementée pour le Président. En marge d'une manifestation d'intermittents devant le musée vendredi, la Confédération Paysanne a "mis en garde à vue" un conseiller de François Hollande, avant de le libérer en début d'après-midi.

Les policiers ont fait usage de lacrymogènes ce vendredi matin à Rodez pour tenir à distance des manifestants qui voulaient s'inviter à l'inauguration par le président François Hollande du musée Pierre Soulages. Un important cordon de police a été mis en place sur l'avenue menant au musée pour faire barrage aux manifestants, des intermittents et précaires, des agriculteurs et des métallurgistes. Les manifestants se chiffraient eux-mêmes entre 200 et 300.

En parallèle de cette manifestation, c'est la Confédération Paysanne qui a également joué les trouble-fête en "gardant à vue", selon ses propres mots, le conseiller agriculture de François Hollande. L'organisation rurale avait rendez-vous avec Philippe Vinçon pour évoquer, entre autres, le chantier des Mille vaches, nouvelle ferme-usine installée dans la Somme, et l'arrestation de ses militants le 28 mai dernier alors qu'ils participaient à une opération de démontage de la salle de traite de l'usine.

Retenu dans son propre bureau, Philippe Vinçon a été libéré en début d'après-midi. Au micro de LCI, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a évoqué davantage une "discussion" lors d'une réunion programmée plutôt qu'une "séquestration". Il s'en est également pris à la Confédération Paysanne qui faisait porter au gouvernement le projet des Mille vaches. "C'est totalement faux", a rétorqué le ministre. "Il faut revenir au respect et à la sérénité".


Au terme de 48h de garde à vue, cinq militants de la Confédération paysanne ont été déférés devant le parquet d'Amiens. Ils sont poursuivis pour dégradations, vols et recels aggravés et sont convoqués le 1er juillet au tribunal correctionnel d'Amiens. Le fait de retenir Philippe Vinçon avait pour but d'obtenir la libération de leurs militants. Avant de finalement le libérer en début d'après-midi. "Nous avons décidé de rendre sa liberté à M. Vinçon car le tribunal d'Amiens est en train de libérer nos camarades", a annoncé devant la préfecture Christian Roqueirol, membre du comité national de la Confédération. Le conseiller présidentiel "aura compris qu'il y a autre chose à soutenir en France que la ferme des Mille vaches et l'agriculture industrielle", a lancé M. Roqueirol.

 


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