Les sillons du temps
- Par Thierry LEDRU
- Le 26/04/2018
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De 15 à 55 ans.
Et finalement, je réalise que j'ai passé beaucoup de temps à regarder vers Là-Haut.
Je sais tout ce que je dois à cet univers minéral, à cet amour de la lumière des montagnes.
Les rides sont les souvenirs heureux des chemins.
J'ai rencontré Nathalie en montagne.
Marine, notre premier enfant, a été conçu dans un refuge désert à 3000 mètres, un soir d'automne, aux premières chutes de neige.
J'ai passé des années à écrire pour tenter de raconter l'émotion des montagnes.
Nos deux garçons courent sur les sommets aujourd'hui, dans les pentes les plus raides, sur leurs skis ou en alpinisme et la lumière dans leurs yeux est celle des étoiles.
Dans un roman autobiographique, "Les Eveillés", j'ai raconté ma mort. Là-Haut. Ma mort physique, puisque pour le reste, je ne sais rien d'autre que ce que j'entrevois. Et que je vérifierai le jour venu.
Et là, encore, ça sera du bonheur.
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